rĂ©alisĂ©een application des articles R.122-2, R.122-3 et R.122-5 du code de l’envionnement. L'Ă©tude de danger prĂ©vue Ă  l'article L. 512-1 du Code de l'Environnement rĂ©pond aux exigenes de l’a ti le L.181-25 du code de l'environnement. Les conditions de mise en exploitation des ICPE qui sont soumises doivent ĂȘtre
Code de l'environnementChronoLĂ©gi Article L214-1 - Code de l'environnement »Version Ă  la date format JJ/MM/AAAAou duVersion en vigueur depuis le 01 mars 2017 Naviguer dans le sommaire du code Sont soumis aux dispositions des articles L. 214-2 Ă  L. 214-6 les installations, les ouvrages, travaux et activitĂ©s rĂ©alisĂ©s Ă  des fins non domestiques par toute personne physique ou morale, publique ou privĂ©e, et entraĂźnant des prĂ©lĂšvements sur les eaux superficielles ou souterraines, restituĂ©s ou non, une modification du niveau ou du mode d'Ă©coulement des eaux, la destruction de frayĂšres, de zones de croissance ou d'alimentation de la faune piscicole ou des dĂ©versements, Ă©coulements, rejets ou dĂ©pĂŽts directs ou indirects, chroniques ou Ă©pisodiques, mĂȘme non polluants. ConformĂ©ment Ă  l'article 15 de l'ordonnance n° 2017-80 du 26 janvier 2017, ces dispositions entrent en vigueur le 1er mars 2017 sous rĂ©serves des dispositions citĂ©es audit article. Retourner en haut de la page
ArticleL511-1 - Code de l'environnement - Partie lĂ©gislative - Livre V : PrĂ©vention des pollutions, des risques et des nuisances - Titre Ier : Installations classĂ©es pour la protection de l'environnement - Chapitre Ier : Dispositions gĂ©nĂ©rales - AlinĂ©a by Luxia, c’est le plus important entrepĂŽt de donnĂ©es juridiques d'Europe, classĂ©es, hiĂ©rarchisĂ©es et liĂ©es entre elles. ï»żArticle L511-1 EntrĂ©e en vigueur 2021-08-25 Sont soumis aux dispositions du prĂ©sent titre les usines, ateliers, dĂ©pĂŽts, chantiers et, d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les installations exploitĂ©es ou dĂ©tenues par toute personne physique ou morale, publique ou privĂ©e, qui peuvent prĂ©senter des dangers ou des inconvĂ©nients soit pour la commoditĂ© du voisinage, soit pour la santĂ©, la sĂ©curitĂ©, la salubritĂ© publiques, soit pour l'agriculture, soit pour la protection de la nature, de l'environnement et des paysages, soit pour l'utilisation Ă©conome des sols naturels, agricoles ou forestiers, soit pour l'utilisation rationnelle de l'Ă©nergie, soit pour la conservation des sites et des monuments ainsi que des Ă©lĂ©ments du patrimoine archĂ©ologique. Les dispositions du prĂ©sent titre sont Ă©galement applicables aux exploitations de carriĂšres au sens des articles L. 100-2 et L. 311-1 du code minier.
sontsoumis aux dispositions du présent titre les usines, ateliers, dépÎts, chantiers et, d'une maniÚre générale, les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la
Cette dĂ©finition intĂšgre donc notamment Les dĂ©chets alimentaires, aussi appelĂ© dĂ©chets de cuisine et de table », qui reprĂ©sentent l’essentiel des biodĂ©chets produits par les mĂ©nages ou les professionnels de la restauration. Il s’agit des dĂ©chets de cuisine tels que les restes de repas ou de prĂ©paration de repas, ou encore les produits pĂ©rimĂ©s non-consommĂ©s. Ils sont notamment issus des mĂ©nages, des restaurants, des traiteurs ou des magasins de vente au dĂ©tail ainsi que des Ă©tablissements de production ou de transformation de denrĂ©es alimentaires. Les dĂ©chets issus de l’entretien des parcs et jardin, aussi appelĂ© dĂ©chets verts », tels que les tontes de pelouse et fauchage, les feuilles mortes, les tailles d’arbustes, haies et brindilles ou encore les dĂ©chets ligneux issus de l’élagage et de l’abattage d’arbres et de haies. Une partie de ces dĂ©chets peut ĂȘtre Ă©vitĂ©e, par exemple grĂące Ă  la lutte contre le gaspillage alimentaire. Le reste de ces dĂ©chets peut et doit ĂȘtre valorisĂ© spĂ©cifiquement, pour garantir une bonne qualitĂ© de traitement. De plus, c’est un gaspillage que de les Ă©liminer par incinĂ©ration ou encore mise en dĂ©charge alors qu’ils reprĂ©sentent une ressource importante en matiĂšre et en Ă©nergie ainsi qu’une Ă©ventuelle source de revenus. Les biodĂ©chets reprĂ©sentent encore un tiers du contenu de la poubelle rĂ©siduelle des Français, c’est-Ă -dire un tiers des dĂ©chets qui ne sont pas triĂ©s par les mĂ©nages ; c’est un gisement non nĂ©gligeable qu’il faut maintenant dĂ©tourner de l’élimination en vue d’une Ă©conomie circulaire de la matiĂšre organique. La loi prĂ©voit que tous les particuliers disposent d’une solution pratique de tri Ă  la source de leurs biodĂ©chets dĂšs le 1er janvier 2024. Dans de nombreux pays d’Europe Allemagne, Suisse, Autriche, Italie, Espagne, Belgique 
, la valorisation organique s'est dĂ©veloppĂ©e Ă  partir des biodĂ©chets collectĂ©s sĂ©lectivement depuis une dizaine d’annĂ©es. Ce type de collecte a connu un dĂ©veloppement trĂšs important dans ces pays en quelques annĂ©es seulement ; la gĂ©nĂ©ralisation du tri Ă  la source des biodĂ©chets Ă  tous les acteurs français est donc bien rĂ©alisable d’ici 2024. Pourquoi sĂ©parer les biodĂ©chets du reste des dĂ©chets ? La mise en dĂ©charge des biodĂ©chets est Ă  l’origine d’émissions de gaz Ă  effet de serre GES le tassement des dĂ©chets provoque Ă©galement la fermentation de dĂ©chets alimentaires dans un milieu sans oxygĂšne, crĂ©ant ainsi des conditions favorables Ă  l’émission de mĂ©thane dans l’atmosphĂšre. Ce gaz a de plus un pouvoir de rĂ©chauffement global 25 fois supĂ©rieur Ă  celui du CO2. De mĂȘme, l’incinĂ©ration de ces dĂ©chets produit Ă©galement des GES et notamment du CO2 lors de leur combustion. A l’inverse, la valorisation organique via le compostage, l’épandage ou la mĂ©thanisation permet de faire retourner au sol ou de transformer des matiĂšres organiques brutes en une matiĂšre valorisable, le compost ou le digestat, adaptĂ© aux besoins agronomiques des sols. Dans le contexte actuel d’appauvrissement des sols en matiĂšres organiques, il existe un rĂ©el besoin d'amendements organiques naturels que les composts de biodĂ©chets peuvent en partie combler. De mĂȘme pour les digestats issus de mĂ©thanisation, la substitution des apports en engrais de synthĂšse par des engrais organiques comme ces digestats est Ă©galement apprĂ©ciable d’un point de vue environnemental. En effet, la fabrication de ces engrais de synthĂšse repose notamment sur des ressources miniĂšres non renouvelables et non disponibles en France phosphore et potasse, et pĂšse considĂ©rablement sur le bilan Ă©nergĂ©tique global, la synthĂšse de l'azote, notamment, Ă©tant trĂšs Ă©nergivore. Le tri des biodĂ©chets par les professionnels gros producteurs » Depuis le 1er janvier 2012, les personnes qui produisent ou dĂ©tiennent une quantitĂ© importante de biodĂ©chets ont l’obligation de trier ces biodĂ©chets et de les faire valoriser dans des filiĂšres adaptĂ©es telles que le compostage ou la mĂ©thanisation. Sont concernĂ©es principalement les entreprises d’espaces verts, de la grande distribution, des industries agroalimentaires, des cantines et restaurants, des marchĂ©s. Les seuils ont progressivement Ă©tĂ© abaissĂ©s en 2012, l’obligation concernait les professionnels qui produisent plus de 120 tonnes par an de biodĂ©chets ou plus de 1500 litres par an d’huiles alimentaires usagĂ©es. Depuis le 1er janvier 2016, ce sont les professionnels produisant plus de 10 tonnes par an de biodĂ©chets, et de 60 litres par an pour les huiles, qui sont concernĂ©s. Cela correspond par exemple aux marchĂ©s de gros ou forains, Ă  certains restaurateurs, aux petites surfaces de distribution alimentaire, et Ă  l’intĂ©gralitĂ© de la grande distribution ou des industries agroalimentaires. Un grand nombre d’acteurs Ă©conomiques sont donc dores et dĂ©jĂ  concernĂ©s et se sont organisĂ©s en consĂ©quence. ConformĂ©ment Ă  la loi du 10 fĂ©vrier 2020 relative Ă  la lutte contre le gaspillage et Ă  l'Ă©conomie circulaire, dite loi anti-gaspillage, il est prĂ©vu que cette obligation fasse l’objet d’un renforcement progressif en vue de sa gĂ©nĂ©ralisation. Elle s’appliquera en effet dĂšs le 1er janvier 2023 Ă  tous les professionnels produisant plus de 5 tonnes par an de biodĂ©chets, avant d’ĂȘtre Ă©tendue Ă  l’ensemble des acteurs professionnels, sans seuil minimum, Ă  la date du 1er janvier 2024 Cf. Vers la gĂ©nĂ©ralisation du tri Ă  la source des biodĂ©chets. Vers la gĂ©nĂ©ralisation du tri Ă  la source des biodĂ©chets Le tri Ă  la source des biodĂ©chets, c'est-Ă -dire au plus prĂšs du lieu de gĂ©nĂ©ration chez les mĂ©nages comme chez les entreprises, est nĂ©cessaire pour dĂ©tourner ce flux de dĂ©chet de l’élimination, et permettre un retour au sol de qualitĂ© par une valorisation agronomique de ces dĂ©chets biodĂ©gradables. ConformĂ©ment Ă  la loi du 10 fĂ©vrier 2020 relative Ă  la lutte contre le gaspillage et Ă  l'Ă©conomie circulaire, dite loi anti-gaspillage, la gĂ©nĂ©ralisation de ce tri Ă  la source est prĂ©vue d’ici le 1er janvier 2024 pour tous les producteurs de dĂ©chets en France collectivitĂ©s et administrations, mĂ©nages, professionnels, etc . Le tri Ă  la source gĂ©nĂ©ralisĂ© pourra s’articuler autour de plusieurs solutions avec pour objectif commun d’offrir une solution de tri Ă  la source des biodĂ©chets pour chaque citoyen de France d’ici le 1er janvier 2024. Ces solutions peuvent ĂȘtre, de maniĂšre complĂ©mentaire, le dĂ©ploiement de la gestion de proximitĂ© des biodĂ©chets, par le dĂ©veloppement du compostage domestique dĂ©ploiement de composteurs individuels ou du compostage partagĂ© dĂ©ploiement de composteurs de pieds d’immeuble, de quartiers, ou encore en Ă©tablissement, et le dĂ©ploiement de la collecte sĂ©parĂ©e des biodĂ©chets via une collecte supplĂ©mentaire Ă  mettre en Ɠuvre. D’ores et dĂ©jĂ , plus d'une centaine de collectivitĂ©s, rĂ©parties sur tout le territoire, y compris dans des territoires denses tels que Lille, Bordeaux ou Rennes, comme sur des agglomĂ©rations telles que Niort, Lorient, Nevers, Pau, Arras, Clermont-Ferrand sont dĂ©jĂ  engagĂ©es dans une dĂ©marche de tri Ă  la source et de collecte sĂ©parĂ©e des biodĂ©chets. Les retours d’expĂ©rience montrent que les collectivitĂ©s qui se sont engagĂ©es sont satisfaites la collecte sĂ©parĂ©e des dĂ©chets alimentaires a souvent l’intĂ©rĂȘt d’augmenter les performances de tri des autres flux de dĂ©chets. Les autres collectivitĂ©s doivent se mettre en ordre de bataille en vue de la gĂ©nĂ©ralisation prĂ©vue d’ici le 1er janvier 2024. Une fois triĂ©s Ă  la source les biodĂ©chets peuvent pleinement ĂȘtre valorisĂ©s via le compostage ou la mĂ©thanisation, pour permettre un retour au sol de la matiĂšre organique Ă  l’échelle professionnelle, ils peuvent ĂȘtre transformĂ©s en un amendement agricole compost utilisable par les professionnels dĂšs lors qu’il respecte certaines normes. Leur valorisation peut aussi passer par la mĂ©thanisation, technique industrielle qui permet de rĂ©cupĂ©rer le biogaz mĂ©thane gĂ©nĂ©rĂ© par les biodĂ©chets et de l’utiliser comme source d’énergie avec un retour au sol du digestat rĂ©sidu de mĂ©thanisation Ă©galement ; Ă  l’échelle domestique ou locale, ils peuvent ĂȘtre transformĂ©s en terreau ou en engrais utilisable pour le jardinage via un composteur de jardin ou encore un lombricomposteur. Le compost issu de ces biodĂ©chets peut ĂȘtre utilisĂ© en jardin domestique ou, Ă  une plus grande Ă©chelle, sur les terrains d’un mĂȘme Ă©tablissement, pour un usage local ou en jardin d'agrĂ©ment. Le compostage de proximitĂ© des biodĂ©chets Une premiĂšre solution de tri Ă  la source consiste Ă  dĂ©velopper le compostage de proximitĂ©, dispositif qui peut ĂȘtre complĂ©mentaire Ă  la mise en place d’une collecte sĂ©parĂ©e des dĂ©chets alimentaires par la collectivitĂ©. Le compostage domestique consiste Ă  mettre ses dĂ©chets de cuisine Ă©pluchures de fruits et lĂ©gumes, coquilles d’Ɠuf... ou ses restes de repas trognons, os, couenne
 dans un composteur. Contrairement aux idĂ©es reçues, le compostage domestique ne gĂ©nĂšre pas d’odeurs. Il peut prendre plusieurs formes et s’adapter Ă  divers milieux, en zone rurale comme en zone urbaine lombricomposteur composteur individuel basĂ© sur la digestion de dĂ©chets alimentaires par des lombrics en appartement ; composteur domestique de jardin en maison individuelle, notamment en zone rurale ; composteur collectif de proximitĂ©, ou compostage partagĂ©, par exemple un chalet de compostage » en pied d’immeuble. La gestion de proximitĂ© permet tout d’abord de limiter la production de dĂ©chets Ă  traiter par le service public et de rĂ©duire la facture de gestion des dĂ©chets cela signifie moins de camions de collecte de dĂ©chets sur les routes, donc moins de dĂ©penses d’énergie pour leur transport, moins de mise en dĂ©charge, moins d’incinĂ©ration de dĂ©chets alimentaires. L’autre intĂ©rĂȘt de cette gestion de proximitĂ© est de crĂ©er de la matiĂšre du compost qui permet de limiter les achats d’amendement organique. Le compost se prĂ©sente comme un terreau qui peut ĂȘtre utilisĂ© sur ses plantes de jardinage ou comme structurant sur le sol du jardin. Les lombricomposteurs permettent Ă©galement de rĂ©cupĂ©rer des liquides qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s comme engrais pour les plantes. Le processus de compostage rĂ©duit par trois les volumes des biodĂ©chets. En effet, ces dĂ©chets sont trĂšs majoritairement constituĂ©s d’eau. Les quantitĂ©s de compost produites restent gĂ©nĂ©ralement cohĂ©rentes avec les besoins des plantes domestiques. La collecte sĂ©parĂ©e des biodĂ©chets Afin de mettre en place le tri Ă  la source des dĂ©chets alimentaires des mĂ©nages dans toute la France d’ici le 1er janvier 2024, il revient Ă  chaque collectivitĂ© d’étudier et d’identifier les solutions les plus pertinentes pour trier les dĂ©chets alimentaires Ă  la source et s’assurer que ceux-ci pourront ĂȘtre valorisĂ©s et non mis en dĂ©charge. La collecte sĂ©parĂ©e des dĂ©chets alimentaires par la collectivitĂ© intervient en complĂ©mentaritĂ© du compostage de proximitĂ©. Ce systĂšme de collecte consiste Ă  demander aux habitants d’une collectivitĂ© de trier leurs dĂ©chets alimentaires dans une poubelle dĂ©diĂ©e, ou dans un bio-seau ». La collectivitĂ© organise alors rĂ©guliĂšrement une tournĂ©e de ramassage des dĂ©chets alimentaires, avec des camions bennes qui ne collectent que ces biodĂ©chets. Cette collecte peut prendre plusieurs formes bacs individuels ou conteneurs, ou encore bornes collectives. Le camion de ramassage peut Ă©ventuellement comporter deux bennes une collectant les dĂ©chets alimentaires et l’autre les ordures rĂ©siduelles, mais en gardant bien la sĂ©paration entre ces deux flux. Une autre forme de collecte sĂ©parĂ©e fonctionne dĂ©jĂ  bien pour une partie des biodĂ©chets que sont les dĂ©chets verts il s’agit de l’apport des dĂ©chets en dĂ©chĂšterie. Le pĂ©rimĂštre des biodĂ©chets intĂšgre les dĂ©chets de cuisine et de table qui contiennent des sous-produits animaux restes de viande
 et qui sont soumis Ă  la rĂ©glementation sanitaire europĂ©enne en vigueur qu’il faut Ă©galement prendre en compte dans cette activitĂ© de gestion de biodĂ©chets. C’est pourquoi les habitants sont gĂ©nĂ©ralement invitĂ©s Ă  ne pas dĂ©poser de produits carnĂ©s dans les installations de compostage de proximitĂ©. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, un point de compostage partagĂ© doit respecter les conditions gĂ©nĂ©rales de salubritĂ© dĂ©finies au RĂšglement sanitaire dĂ©partemental ou les dispositions propres Ă  la commune d’implantation, et ĂȘtre rĂ©guliĂšrement visitĂ© par un maitre-composteur » ou une personne formĂ©e.
11 Les Installations Classées pour la Protection de l' Environnement, soumises à déclaration et à contrÎle périodique mentionnées aux articles L. 511-2 et suivants, R. 511-9 du code de I'environnement, lorsqu'elles ont un rejet d'eaux résiduaires dans le milieu naturel, hors
Une rĂšgle au service de la protection des zones humides Le SAGE VallĂ©e de la Garonne comprend 2 rĂšgles dont l’une est dĂ©diĂ©e Ă  la prĂ©servation des zones humides ». L’objectif de cette rĂšgle repose sur l’interdiction de certains projets IOTA* et ICPE* qui pourraient mettre en pĂ©ril des zones humides identifiĂ©es dans le cadre du SAGE. L’énoncĂ© complet de la rĂšgle est accessible au lien suivant RĂšglement du SAGE VallĂ©e de la Garonne Les zones humides soumises Ă  la rĂšgle n°1 du SAGE sont consultables sur l’Observatoire Garonne Carte des zones humides – rĂšgle n°1 Le processus d'application de la rĂšgle n°1 *IOTA La nomenclature IOTA annexĂ©e Ă  l’article du code de l’environnement concerne les installations, ouvrages, travaux et activitĂ©s ayant une incidence sur l’eau et les milieux aquatiques *ICPE La nomenclature ICPE concerne les Installations ClassĂ©es pour la Protection de l’Environnement, visĂ©e Ă  l’article L. 511-1 du code de l’environnement
Vule code de l'environnement, notamment ses articles L. 110-1, L.120-1 et 2, L.172-1 à 17, I-.220-1 et 2, L.221-1 à 5 et R.221-1 , Vu le code du travail, notamment son article L.4121-1 Vu le code de la consommation, livre Il et V, dont notamment ses articles L.511-3 et L.511-2 ; Vu le code général des collectivités territoriales, notamment ses articles L.2212-1 à 4, L.2215-1, 1.2122-24
I. – Une installation rĂ©pond respectivement Ă  la " rĂšgle de dĂ©passement direct seuil bas ” ou Ă  la " rĂšgle de dĂ©passement direct seuil haut ” lorsque, pour l'une au moins des rubriques mentionnĂ©es au premier alinĂ©a du I de l'article R. 511-10, les substances ou mĂ©langes dangereux qu'elle vise sont susceptibles d'ĂȘtre prĂ©sents dans les installations d'un mĂȘme Ă©tablissement relevant d'un mĂȘme exploitant sur un mĂȘme site en quantitĂ© supĂ©rieure ou Ă©gale respectivement Ă  la quantitĂ© seuil bas ou Ă  la quantitĂ© seuil haut que cette rubrique une rubrique comprise entre 4100 et 4699, est comptabilisĂ© l'ensemble des substances ou mĂ©langes dangereux prĂ©sentant la classe, catĂ©gorie ou mention de danger qu'elle mentionne, y compris les dĂ©chets visĂ©s par les rubriques 2700 Ă  2799 et les substances visĂ©es par les rubriques 4800 Ă  4899, mais Ă  l'exclusion des substances ou mĂ©langes dangereux nommĂ©ment dĂ©signĂ©s aux rubriques 4700 Ă  4799,2760-4 et l'application de la rĂšgle de dĂ©passement direct seuil bas, les rubriques ne mentionnant pas de quantitĂ© seuil bas ne sont pas – Les installations d'un mĂȘme Ă©tablissement relevant d'un mĂȘme exploitant sur un mĂȘme site rĂ©pondent respectivement Ă  la " rĂšgle de cumul seuil bas ” ou Ă  la " rĂšgle de cumul seuil haut ” lorsqu'au moins l'une des sommes Sa, Sb ou Sc dĂ©finies ci-aprĂšs est supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  1 a Dangers pour la santĂ© la somme Sa est calculĂ©e, pour l'ensemble des substances ou mĂ©langes dangereux prĂ©sentant les classes, catĂ©gories et mentions de danger visĂ©es par les rubriques 4100 Ă  4199 y compris, le cas Ă©chĂ©ant, les substances ou mĂ©langes dangereux nommĂ©ment dĂ©signĂ©s aux rubriques 4700 Ă  4899 et les dĂ©chets visĂ©s par les rubriques 2700 Ă  2799, suivant la formule Sa = ∑ q x/ q x, a oĂč " qx ” dĂ©signe la quantitĂ© de substance ou mĂ©lange dangereux " x ” susceptible d'ĂȘtre prĂ©sente dans l'Ă©tablissement et " Qx, a ” la quantitĂ© seuil bas ou la quantitĂ© seuil haut mentionnĂ©e Ă  la rubrique 2760-3,2792 ou numĂ©rotĂ©e 4700 Ă  4799 applicable, si la substance ou le mĂ©lange dangereux est visĂ© par l'une de ces rubriques, ou sinon la quantitĂ© seuil bas ou la quantitĂ© seuil haut mentionnĂ©e Ă  la rubrique applicable numĂ©rotĂ©e 4100 Ă  4199. Si la substance ou le mĂ©lange dangereux est visĂ© par plusieurs rubriques numĂ©rotĂ©es 4100 Ă  4199, la plus petite des quantitĂ©s seuil bas ou seuil haut mentionnĂ©es par ces rubriques est utilisĂ©e ;b Dangers physiques la somme Sb est calculĂ©e, pour l'ensemble des substances ou mĂ©langes dangereux prĂ©sentant les classes, catĂ©gories et mentions de danger visĂ©es par les rubriques 4200 Ă  4499 y compris, le cas Ă©chĂ©ant, les substances ou mĂ©langes dangereux nommĂ©ment dĂ©signĂ©s aux rubriques 4700 Ă  4899 et les dĂ©chets visĂ©s par les rubriques 2700 Ă  2799, suivant la formule Sb = ∑ q x/ q x, b oĂč " qx ” dĂ©signe la quantitĂ© de substance ou mĂ©lange dangereux " x ” susceptible d'ĂȘtre prĂ©sente dans l'Ă©tablissement et " Qx, b ” la quantitĂ© seuil bas ou la quantitĂ© seuil haut mentionnĂ©e Ă  la rubrique 2760-4,2792 ou numĂ©rotĂ©e 4700 Ă  4799 applicable, si la substance ou le mĂ©lange dangereux est visĂ© par l'une de ces rubriques, ou sinon la quantitĂ© seuil bas ou la quantitĂ© seuil haut mentionnĂ©e Ă  la rubrique applicable numĂ©rotĂ©e 4200 Ă  4499. Si la substance ou le mĂ©lange dangereux est visĂ© par plusieurs rubriques numĂ©rotĂ©es 4200 Ă  4499, la plus petite des quantitĂ©s seuil bas ou seuil haut mentionnĂ©es par ces rubriques est utilisĂ©e ;c Dangers pour l'environnement la somme Sc est calculĂ©e, pour l'ensemble des substances ou mĂ©langes dangereux prĂ©sentant les classes, catĂ©gories et mentions de danger visĂ©es par les rubriques 4500 Ă  4599 y compris, le cas Ă©chĂ©ant, les substances ou mĂ©langes dangereux nommĂ©ment dĂ©signĂ©s aux rubriques 4700 Ă  4899 et les dĂ©chets visĂ©s par les rubriques 2700 Ă  2799, suivant la formule Sc = ∑ q x/ q x, c oĂč " qx ” dĂ©signe la quantitĂ© de substance ou mĂ©lange dangereux " x ” susceptible d'ĂȘtre prĂ©sente dans l'Ă©tablissement et " Qx, c ” la quantitĂ© seuil bas ou la quantitĂ© seuil haut mentionnĂ©e Ă  la rubrique 2760-4,2792 ou 4700 Ă  4799 applicable, si la substance ou le mĂ©lange dangereux est visĂ© par l'une de ces rubriques, ou sinon la quantitĂ© seuil bas ou la quantitĂ© seuil haut mentionnĂ©e Ă  la rubrique applicable numĂ©rotĂ©e 4500 Ă  4599. Si la substance ou le mĂ©lange dangereux est visĂ© par plusieurs rubriques numĂ©rotĂ©es 4500 Ă  4599, la plus petite des quantitĂ©s seuil bas ou seuil haut mentionnĂ©es par ces rubriques est utilisĂ©e ;d Pour l'application de la rĂšgle de cumul seuil bas, ne sont pas considĂ©rĂ©es dans les sommes Sa, Sb ou Sc les substances et mĂ©langes dangereux nommĂ©ment dĂ©signĂ©s aux rubriques 4700 Ă  4799 pour lesquels ladite rubrique ne mentionne pas de quantitĂ© seuil bas ;e Les substances dangereuses prĂ©sentes dans un Ă©tablissement en quantitĂ©s infĂ©rieures ou Ă©gales Ă  2 % seulement de la quantitĂ© seuil pertinente ne sont pas prises en compte dans les quantitĂ©s " qx ” si leur localisation Ă  l'intĂ©rieur de l'Ă©tablissement est telle que les substances ne peuvent dĂ©clencher un accident majeur ailleurs dans cet reporter aux dispositions de l'article 17 du dĂ©cret n° 2017-81 du 26 janvier 2017 qui prĂ©cisent les rĂ©serves d'entrĂ©e en vigueur. DĂ©finitiondu code de l’environnement (article L.541-1 et R.541-8) : DĂ©finitions – DĂ©chet : toute substance ou tout objet, ou plus gĂ©nĂ©ralement tout bien meuble, dont le dĂ©tenteur se dĂ©fait ou dont il a l’intention ou l’obligation de se dĂ©faire. – DĂ©chet dangereux : tout dĂ©chet qui prĂ©sente une ou plusieurs des propriĂ©tĂ©s de dangers.
Sont soumis aux dispositions du présent titre les usines, ateliers, dépÎts, chantiers et, d'une maniÚre générale, les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publiques, soit pour l'agriculture, soit pour la protection de la nature, de l'environnement et des paysages, soit pour l'utilisation rationnelle de l'énergie, soit pour la conservation des sites et des monuments ainsi que des éléments du patrimoine archéologique. Les dispositions du présent titre sont également applicables aux exploitations de carriÚres au sens des articles L. 100-2 et L. 311-1 du code minier.

Modifiépar Art. 3, Décret n° 2010-882 du 27 juillet 2010 portant suppression de la commission consultative des installations nucléaires de base et transfert de certaines de ses attributions à la commission mentionnée à l'article D. 511-1 du code de l'environnement

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\n code de l environnement l 511 1
AuIV de l'article 2, les mots : « de la commission consultative des installations nucléaires de base, » sont supprimés. Article 3 du Décret du 27 juillet 2010. L'article D. 511-1 du code de l'environnement est ainsi modifié : a) Le premier alinéa est précédé du chiffre « I. » ; b) L'article est complété par neuf alinéas ainsi
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ReplierLivre Ier : Dispositions communes (Articles L110-1 Ă  L191-1) Replier Titre II : Information et participation des citoyens (Articles L120-1 Ă  L127-10) Replier Chapitre Ier : RÉSUMÉ Dans le dossier d’autorisation d’exploiter, le futur exploitant d’une installation classĂ©e pour la protection de l’environnement doit prĂ©senter une analyse de dangers, ainsi que les mesures propres Ă  rĂ©duire la probabilitĂ© de survenue des accidents. Cet article est consacrĂ© Ă  l’analyse et Ă  l’étude des impacts possibles des accidents rĂ©pertoriĂ©s. Dans cet objectif, quatre scĂ©narios sont dĂ©taillĂ©s pour aider Ă  l’évaluation des consĂ©quences pour l’homme et l’environnement incendie, explosion non confinĂ©e de gaz ou de vapeurs, explosion accompagnĂ©e d’une boule de feu, et dispersion de gaz toxiques. Lire l’article ABSTRACT Auteurs Jean-Louis SEVEQUE Docteur en gĂ©ochimie - Consultant - Expert judicaire prĂšs la cour d’appel d’Amiens INTRODUCTION Comme pour l’étude d’impact, le contenu de l’étude de dangers est dĂ©fini dans le dĂ©cret no 77-1133 du 21 septembre 1977 pris pour application de la loi no 76-663 du 19 juillet 1976 relative aux installations classĂ©es pour la protection de l’environnement codifiĂ©e article L. 511-1 et suivants du Code de l’environnement et, plus spĂ©cifiquement, dans son article 3, paragraphe 5. Il est ainsi stipulĂ© qu’à chaque exemplaire de la demande d’autorisation doit ĂȘtre jointe une Ă©tude de dangers qui d’une part expose les dangers que peut prĂ©senter l’installation en cas d’accident, en prĂ©sentant une description des accidents susceptibles d’intervenir, que leur cause soit d’origine interne ou externe, et en dĂ©crivant la nature et l’extension des consĂ©quences que peut avoir un accident Ă©ventuel ; d’autre part justifie les mesures propres Ă  rĂ©duire la probabilitĂ© et les effets d’un accident, dĂ©terminĂ©es sous la responsabilitĂ© du demandeur. Cette Ă©tude prĂ©cise notamment, compte tenu des moyens de secours publics portĂ©s Ă  la connaissance du demandeur, la nature et l’organisation des moyens de secours privĂ©s dont le futur exploitant dispose ou dont il s’est assurĂ© le concours en vue de combattre les effets d’un Ă©ventuel sinistre. Nous avons prĂ©sentĂ©, dans un dossier prĂ©cĂ©dent Étude de dangers des ICPE- Identification des dangers Étude de dangers des ICPE. Identification des dangers », l’analyse des installations existantes ou Ă  venir sur un site dangers intrinsĂšques ou des dangers externes au site mais pouvant entraĂźner l’apparition d’un danger sur le site. Dans ce deuxiĂšme dossier Étude de dangers des ICPE- Analyse des scĂ©narios Étude de dangers des ICPE. Analyse des scĂ©narios », nous dĂ©crirons l’analyse et l’étude des impacts possibles des accidents. Selon la loi codifiĂ©e du 19 juillet 1976 relative aux ICPE, l’exploitant d’une installation classĂ©e doit dĂ©montrer que son activitĂ© n’engendre aucune consĂ©quence fĂącheuse pour l’environnement et l’homme ; sont ici visĂ©s les risques d’accidents et de pollutions accidentelles. Il lui appartient de dĂ©crire ces risques et leurs consĂ©quences, les mesures prises pour les prĂ©venir et le niveau de risque rĂ©siduel. Il s’agit donc de calculer les consĂ©quences des agressions dont une unitĂ© industrielle peut ĂȘtre le siĂšge. Cette agression porte sur le voisinage de l’unitĂ©. Les rĂ©cepteurs Ă  envisager sont de deux types en tout premier lieu, le corps humain ; en second lieu, les Ă©quipements voisins de l’équipement agresseur ». Les Ă©quipements ne nous intĂ©ressent pas nĂ©cessairement en tant que tels, mais parce qu’ils peuvent contribuer, par synergie d’incidents, Ă  modifier l’incident initial, en l’aggravant ou en le compliquant, en modifiant les conditions et les modalitĂ©s d’intervention... D’oĂč la question de quelle façon peut-on ĂȘtre blessĂ© ou, Ă©ventuellement, tuĂ© ? par brĂ»lure ; par asphyxie ; par intoxication ; soumis Ă  une onde de choc ; frappĂ© par un missile ». Les phĂ©nomĂšnes accidentels envisagĂ©s sont essentiellement l’incendie ; l’explosion de type UVCE Unconfined Vapour Cloud Explosion ou explosion non confinĂ©e de gaz ou de vapeurs » ; l’explosion sous forme de BLEVE Boiling Liquid Expanding Vapour Explosion, explosion accompagnĂ©e d’une boule de feu » si le gaz liquĂ©fiĂ© est inflammable ; la dispersion de gaz toxiques. Lire l’article Lire l'article BIBLIOGRAPHIE 1 - LANNOY A. - Analyse des explosions air-hydrocarbure en milieu libre. Études dĂ©terministe et probabiliste du scĂ©nario d’accident — PrĂ©vision des effets de surpression - . Bulletin de la direction des Ă©tudes et recherches, ÉlectricitĂ© de France, no 4, sĂ©rie A oct. 1984. 2 - TNO - Methods for the calculation of physical effects — "Yellow Book" - . Committee for the Prevention of Disasters CPR 14E Part 2 3e Ă©dition 1997. 3 - VAN DEN BERG - The Multi-energy method — a framework for vapour cloud explosion blast prediction - . TNO Prins Maurits Laboratory, report PML 1984-C72. 4 - KINSELLA - A rapid assessment methodology for the prediction of vapour cloud explosions - . Research report no 357, Technical Research Centre of Finland 1993. 5 - INERIS - Guide des mĂ©thodes d’évaluation des effets d’une explosion de gaz Ă  l’air libre - . Direction des Risques Accidentels — UnitĂ© thĂ©matique PhĂ©nomĂ©nologie juill. 1999. ... DÉTAIL DE L'ABONNEMENT TOUS LES ARTICLES DE VOTRE RESSOURCE DOCUMENTAIRE AccĂšs aux Articles et leurs mises Ă  jour NouveautĂ©s Archives Articles interactifs Formats HTML illimitĂ© Versions PDF Site responsive mobile Info parution Toutes les nouveautĂ©s de vos ressources documentaires par email DES ARTICLES INTERACTIFS Articles enrichis de quiz ExpĂ©rience de lecture amĂ©liorĂ©e Quiz attractifs, stimulants et variĂ©s ComprĂ©hension et ancrage mĂ©moriel assurĂ©s DES SERVICES ET OUTILS PRATIQUES Votre site est 100% responsive, compatible PC, mobiles et tablettes. 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ArticleL511-2 du Code de l'environnement - Les installations visées à l'article L. 511-1 sont définies dans la nomenclature des installations classées établie par décret en Conseil d'Etat, pris sur le rapport du ministre chargé des installations classées, aprÚs avis du Conseil supérieur de la prévention des risques

Le Conseil d’Etat vient prĂ©ciser le contrĂŽle auquel doivent se livrer les juges du fond saisis d’une demande d’annulation d’une autorisation ICPE et d’une DDEP sur le fondement des atteintes aux intĂ©rĂȘts protĂ©gĂ©s par l’article L. 511-1 du code de l’environnement. Il rappelle qu’il appartient Ă  l’autoritĂ© administrative d’assortir l’autorisation d’exploiter de prescriptions de nature Ă  assurer la protection des intĂ©rĂȘts mentionnĂ©s Ă  l’article L. 511-1, en tenant compte des conditions d’installation et d’exploitation prĂ©cisĂ©es par le pĂ©titionnaire dans le dossier de demande dont les mesures ERC mises en Ɠuvre, et que lorsque la construction et le fonctionnement d’une ICPE nĂ©cessitent la dĂ©livrance d’une dĂ©rogation au titre de l’article L. 411-2 DDEP, les conditions d’octroi de cette dĂ©rogation contribuent Ă  l’objectif de protection de la nature mentionnĂ© Ă  l’article L. 511-1. Pour autant, lorsqu’elles lui apparaissent nĂ©cessaires, eu Ă©gard aux particularitĂ©s de la situation, pour assurer la protection des intĂ©rĂȘts mentionnĂ©s Ă  cet article, le prĂ©fet doit assortir l’autorisation d’exploiter qu’il dĂ©livre de prescriptions additionnelles. A cet Ă©gard, ce n’est que dans le cas oĂč il estime, au vu d’une apprĂ©ciation concrĂšte de l’ensemble des caractĂ©ristiques de la situation qui lui est soumise et du projet pour lequel l’autorisation d’exploitation est sollicitĂ©e, que mĂȘme l’édiction de telles prescriptions additionnelles ne permet pas d’assurer la conformitĂ© de l’exploitation Ă  l’article L. 511-1 du code de l’environnement, qu’il ne peut lĂ©galement dĂ©livrer cette 7 Le Conseil d’État prĂ©cise que les juges du fond, saisis d’une demande d’annulation d’une ICPE et d’une DDEP sur le fondement des atteintes aux intĂ©rĂȘts protĂ©gĂ©s par l’article L. 511-1 du code de l’environnement, doivent, d’une part, exercer un contrĂŽle portant sur la teneur des atteintes aux intĂ©rĂȘts protĂ©gĂ©s, et d’autre part, caractĂ©riser en quoi les prescriptions prĂ©vues par les arrĂȘtĂ©s de DDEP, complĂ©tĂ©es le cas Ă©chĂ©ant par des prescriptions additionnelles, seraient insuffisantes pour prĂ©venir ces atteintes. La cour administrative d’appel de Marseille n’ayant pas procĂ©dĂ© Ă  ce contrĂŽle pour juger que le projet consistant en l’exploitation d’un entrepĂŽt logistique de 110 522 mĂštres-carrĂ©s devait ĂȘtre regardĂ© comme portant atteinte aux intĂ©rĂȘts protĂ©gĂ©s par l’article L. 511-1, le Conseil d’Etat casse l’arrĂȘt erreur de droit et renvoie l’affaire devant la cour. CE, 31 mai 2021, n° 434542, Tab. Leb. À propos Articles rĂ©cents Avocat. Intervient en droit de l'Ă©nergie.
ReplierLivre Ier : Dispositions communes (Articles L110-1 à L191-1) Déplier Titre Ier : Principes généraux (Articles L110-1 à L110-7) I. - Les espaces, ressources et milieux naturels terrestres
Sont soumis aux dispositions du présent titre les usines, ateliers, dépÎts, chantiers et, d'une maniÚre générale, les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publiques, soit pour l'agriculture, soit pour la protection de la nature, de l'environnement et des paysages, soit pour l'utilisation économe des sols naturels, agricoles ou forestiers, soit pour l'utilisation rationnelle de l'énergie, soit pour la conservation des sites et des monuments ainsi que des éléments du patrimoine dispositions du présent titre sont également applicables aux exploitations de carriÚres au sens des articles L. 100-2 et L. 311-1 du code minier.
2 la protection des eaux et la lutte contre toute pollution par déversements, écoulements, rejets, dépÎts directs ou indirects de matiÚres de toute nature et plus
Art. D511-1, Code de l'environnement Conseil supĂ©rieur de la prĂ©vention des risques technologiques assiste le ministre chargĂ© des installations classĂ©es. Il donne son avis dans tous les cas oĂč la loi et les rĂšglements l'exigent et Ă©tudie les projets de rĂ©forme de la lĂ©gislation et toute autre question concernant les installations classĂ©es que le ministre juge utile de lui soumettre. assiste Ă©galement les ministres chargĂ©s de la sĂ»retĂ© nuclĂ©aire. Il donne son avis sur -les projets de dĂ©crets prĂ©vus au III de l'article 28 de la loi n° 2006-686 du 13 juin 2006 relative Ă  la transparence et Ă  la sĂ©curitĂ© en matiĂšre nuclĂ©aire ; -les projets d'arrĂȘtĂ©s mentionnĂ©s au I de l'article 3 du dĂ©cret n° 2007-1557 du 2 novembre 2007 relatif aux installations nuclĂ©aires de base et au contrĂŽle, en matiĂšre de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire, du transport de substances radioactives ; -sur la demande de l'AutoritĂ© de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire, les projets de dĂ©cisions Ă  caractĂšre rĂ©glementaire de cette autoritĂ©, prĂ©vues au II de l'article 3 du dĂ©cret du 2 novembre 2007 susmentionnĂ© ; -les projets de dĂ©crets prĂ©vus Ă  l'article 35 du dĂ©cret du 2 novembre 2007 susmentionnĂ©. Le conseil peut ĂȘtre saisi par chacun des ministres chargĂ©s de la sĂ»retĂ© nuclĂ©aire de toute question relative aux installations nuclĂ©aires de base. Les avis du conseil sont joints aux projets soumis pour avis Ă  l'AutoritĂ© de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire. le conseil siĂšge en application du II, le prĂ©sident de l'AutoritĂ© de sĂ»retĂ© nuclĂ©aire ou son reprĂ©sentant peut assister aux sĂ©ances et y prĂ©senter ses observations. Les versions de ce document D511-1 modifiĂ©, en vigueur du 16 octobre 2007 au 30 avril 2010 Voir D511-1 modifiĂ©, en vigueur du 30 avril 2010 au 30 juillet 2010 Voir D511-1 cette version abrogĂ©, en vigueur du 30 juillet 2010 au 19 dĂ©cembre 2011 Comparer les textes Revues liĂ©es Ă  ce document Ouvrages liĂ©s Ă  ce document
ReplierPartie lĂ©gislative (Articles L110-1 Ă  L713-9). Replier Livre V : PrĂ©vention des pollutions, des risques et des nuisances (Articles L501-1 Ă  L597-46). Replier Titre IV : DĂ©chets I. - Lorsqu'un intĂ©rĂȘt scientifique particulier, le rĂŽle essentiel dans l'Ă©cosystĂšme ou les nĂ©cessitĂ©s de la prĂ©servation du patrimoine naturel justifient la conservation de sites d'intĂ©rĂȘt gĂ©ologique, d'habitats naturels, d'espĂšces animales non domestiques ou vĂ©gĂ©tales non cultivĂ©es et de leurs habitats, sont interdits 1° La destruction ou l'enlĂšvement des oeufs ou des nids, la mutilation, la destruction, la capture ou l'enlĂšvement, la perturbation intentionnelle, la naturalisation d'animaux de ces espĂšces ou, qu'ils soient vivants ou morts, leur transport, leur colportage, leur utilisation, leur dĂ©tention, leur mise en vente, leur vente ou leur achat ;2° La destruction, la coupe, la mutilation, l'arrachage, la cueillette ou l'enlĂšvement de vĂ©gĂ©taux de ces espĂšces, de leurs fructifications ou de toute autre forme prise par ces espĂšces au cours de leur cycle biologique, leur transport, leur colportage, leur utilisation, leur mise en vente, leur vente ou leur achat, la dĂ©tention de spĂ©cimens prĂ©levĂ©s dans le milieu naturel ;3° La destruction, l'altĂ©ration ou la dĂ©gradation de ces habitats naturels ou de ces habitats d'espĂšces ;4° La destruction, l'altĂ©ration ou la dĂ©gradation des sites d'intĂ©rĂȘt gĂ©ologique, notamment les cavitĂ©s souterraines naturelles ou artificielles, ainsi que le prĂ©lĂšvement, la destruction ou la dĂ©gradation de fossiles, minĂ©raux et concrĂ©tions prĂ©sents sur ces sites ;5° La pose de poteaux tĂ©lĂ©phoniques et de poteaux de filets paravalanches et anti-Ă©boulement creux et non bouchĂ©s. II. - Les interdictions de dĂ©tention Ă©dictĂ©es en application du 1°, du 2° ou du 4° du I ne portent pas sur les spĂ©cimens dĂ©tenus rĂ©guliĂšrement lors de l'entrĂ©e en vigueur de l'interdiction relative Ă  l'espĂšce Ă  laquelle ils appartiennent.
lesinstallations classĂ©es pour la protection de l’environnement sont dĂ©ïŹ nies dans le code de l’environnement, article L.511-1 : « sont soumis aux dispositions du prĂ©sent titre les usines, ate-liers, dĂ©pĂŽts, chantiers et d’une maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les installations exploitĂ©es ou dĂ©tenues par
L' enquĂȘte publique concernant le dossier de demande d'autorisation au titre de l’article L 511-1 du code de l’environnement ICPE d’une plateforme de dĂ©chargement d’hydrocarbures sur les communes de Frontignan et de SĂšteLes documents constituant le dossier seront prochainement disponibles. UZ9mQ.
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