Sonnom fait peur, même si on sait peu de choses sur elle. La sclérose en plaques (SEP) est cette maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central et touche 90.000 personnes en France
J’ai perdu le goût, eu des fourmis dans le côté gauche du visage, puis commencé à voir trouble. » Bonjour, Je m'appelle Sabrina et j’ai bientôt 31 ans. Je vis en Normandie. J’ai 2 enfants. On m’a diagnostiqué une sclérose en plaques rémittente en 2014. Tout a commencé un jeudi après-midi de la fin du mois de mars. J’ai eu des picotements à la langue comme si j’avais mangé quelque chose de trop chaud donc je ne me suis pas inquiétée au départ. Ensuite, j’ai perdu le goût, eu des fourmis dans le côté gauche du visage, puis commencé à voir trouble. Le lundi après-midi, j’ai eu des fourmis dans les pieds, qui au fur et à mesure de l’après-midi, sont montées jusqu’en haut des cuisses. Le lundi, j’appelle le numéro d’urgence en leur expliquant mon cas. Ils me disent de consulter. Je me fais donc emmener aux urgences et là on me prend pour une folle. On me dit Vous n’avez rien, vous n’avez pas d’artères bouchées et ne faites pas d’AVC, vous rentrez chez vous ». Le lendemain ça n’allait pas mieux. Je tenais à peine debout. Je quitte mon travail à 14h. Je vais voir le médecin traitant qui me dit Retournez aux urgences, je ne comprends pas qu'ils ne vous aient pas fait de scanner ». J’y retourne donc, et là , ils ont quand même appelé le CHU et m’ont fait hospitaliser le lendemain. Dès mon arrivée, j’ai eu une IRM cérébrale. Le lendemain, ils m’ont fait une prise de sang, une ponction lombaire et un prélèvement de larmes. J’ai fait des perfusions de Solumedrol corticoïdes jusqu’au dimanche où ils m’ont laissée sortir sans diagnostic. Il a fallu attendre un mois et demi pour que la neurologue me dise C’est bien ce que l’on pensait, vous avez une sclérose en plaques ». Je n’ai pas réagi sur le moment. J'avais perdu ma grand-mère un mois avant, alors mon esprit était encore concentré sur elle. J’ai été très longtemps, environ 3 ans, à me dire qu’ils s’étaient trompés que je n’étais pas malade. Même si je faisais des poussées, je récupérais bien à chaque fois. Mon premier traitement a été la Copaxone mais je l’ai arrêté car je faisais des réactions aux points d’injection, le produit ressortait et j’ai pris pas mal de poids.* Ensuite, j’ai eu Aubagio mais je perdais énormément de cheveux et j'avais 5 à 6 diarrhées par jour.* Quand ma neurologue a vu la quantité de cheveux que je perdais en un brossage, elle a dit On arrête tout de suite ! ». En 3ème traitement, j'ai eu Plegridy sans trop avoir d’effets indésirables*. Quand je me piquais à 10 heures, j'étais complètement à plat à 16 heures. J’étais incapable de m’occuper de mes enfants tellement j’étais fatiguée et courbaturée état grippal. J’étais seule avec mes enfants et c’était mon fils de 6 ans qui préparait le repas. Ensuite, j'ai eu Tecfidera mais ça ne l’a pas fait non plus flushs cutanés, diarrhées et baisse de la tension 8.* La neurologue m’a dit On ralentit la prise »… mais ça ne l’a pas fait non plus. Et pour finir, j'ai commencé Gylenia en novembre et je pense avoir enfin trouvé le traitement qui me convient. J’ai juste fait une poussée en début mars. J’ai eu 2 cures de 3 jours de corticoïdes, mais ma jambe ne revient plus comme avant. Elle se traîne et flanche. Je fatigue très vite. Je ne peux pas marcher de longues distances. Je prends des béquilles et si je ne les ai pas, je longe les murs pour ne pas tomber. Je fais une à deux poussées par an. J’ai toujours bien récupéré, sauf cette jambe… » Par Sabrina. *Note de Notre Sclérose Les effets secondaires éventuels et leur intensité sont très variables selon les patients. Pour en savoir plus sur les traitements, lisez notre article rédigé par des professionnels de santé. ❤️ Soutenez l'association Notre Sclérose ! Exemple un don de 20€ ne vous coûte réellement que 6,80 €. Rediffusion du 02/07/2018. Bonjour, Je m'appelle Sabrina et j’ai bientôt 31 ans. Je vis en Normandie. J’ai 2 enfants. On m’a diagnostiqué une sclérose en plaques rémittente en 2014. Tout a commencé un jeudi après-midi de la fin du mois de mars. J’ai eu des picotements à la langue comme si j’avais mangé quelque chose de trop chaud donc je ne me suis pas inquiétée au départ. Ensuite, j’ai perdu le goût, eu des fourmis dans le côté gauche du visage, puis commencé à voir trouble. Le lundi après-midi, j’ai eu des fourmis dans les pieds, qui au fur et à mesure de l’après-midi, sont montées jusqu’en haut des cuisses. Le lundi, j’appelle le numéro d’urgence en leur expliquant mon cas. Ils me disent de consulter. Je me fais donc emmener aux urgences et là on me prend pour une folle. On me dit Vous n’avez rien, vous n’avez pas d’artères bouchées et ne faites pas d’AVC, vous rentrez chez vous ». Le lendemain ça n’allait pas mieux. Je tenais à peine debout. Je quitte mon travail à 14h. Je vais voir le médecin traitant qui me dit Retournez aux urgences, je ne comprends pas qu'ils ne vous aient pas fait de scanner ». J’y retourne donc, et là , ils ont quand même appelé le CHU et m’ont fait hospitaliser le lendemain. Dès mon arrivée, j’ai eu une IRM cérébrale. Le lendemain, ils m’ont fait une prise de sang, une ponction lombaire et un prélèvement de larmes. J’ai fait des perfusions de Solumedrol corticoïdes jusqu’au dimanche où ils m’ont laissée sortir sans diagnostic. Il a fallu attendre un mois et demi pour que la neurologue me dise C’est bien ce que l’on pensait, vous avez une sclérose en plaques ». Je n’ai pas réagi sur le moment. J'avais perdu ma grand-mère un mois avant, alors mon esprit était encore concentré sur elle. J’ai été très longtemps, environ 3 ans, à me dire qu’ils s’étaient trompés que je n’étais pas malade. Même si je faisais des poussées, je récupérais bien à chaque fois. Mon premier traitement a été la Copaxone mais je l’ai arrêté car je faisais des réactions aux points d’injection, le produit ressortait et j’ai pris pas mal de poids.* Ensuite, j’ai eu Aubagio mais je perdais énormément de cheveux et j'avais 5 à 6 diarrhées par jour.* Quand ma neurologue a vu la quantité de cheveux que je perdais en un brossage, elle a dit On arrête tout de suite ! ». En 3ème traitement, j'ai eu Plegridy sans trop avoir d’effets indésirables*. Quand je me piquais à 10 heures, j'étais complètement à plat à 16 heures. J’étais incapable de m’occuper de mes enfants tellement j’étais fatiguée et courbaturée état grippal. J’étais seule avec mes enfants et c’était mon fils de 6 ans qui préparait le repas. Ensuite, j'ai eu Tecfidera mais ça ne l’a pas fait non plus flushs cutanés, diarrhées et baisse de la tension 8.* La neurologue m’a dit On ralentit la prise »… mais ça ne l’a pas fait non plus. Et pour finir, j'ai commencé Gylenia en novembre et je pense avoir enfin trouvé le traitement qui me convient. J’ai juste fait une poussée en début mars. J’ai eu 2 cures de 3 jours de corticoïdes, mais ma jambe ne revient plus comme avant. Elle se traîne et flanche. Je fatigue très vite. Je ne peux pas marcher de longues distances. Je prends des béquilles et si je ne les ai pas, je longe les murs pour ne pas tomber. Je fais une à deux poussées par an. J’ai toujours bien récupéré, sauf cette jambe… » Par Sabrina. *Note de Notre Sclérose Les effets secondaires éventuels et leur intensité sont très variables selon les patients. Pour en savoir plus sur les traitements, lisez notre article rédigé par des professionnels de santé. ❤️ Soutenez l'association Notre Sclérose ! Exemple un don de 20€ ne vous coûte réellement que 6,80 €.
Scléroseen plaques ou SEP Les dégâts psychologiques qu’ils créent font malheureusement parfois plus de mal que la maladie elle-même. Le silence n’est pas toujours d’or. Plus il y aura de partage entre . Les médecins, les neurologues, L’entourage et le patient, Plus il y aura de chance de mieux vivre son mal. A tous ceux qui liront ces textes La création de ce site est un
Vérifié le 17/06/2022 par PasseportSanté La sclérose en plaques est une maladie auto-immune touchant le système nerveux en sont les symptômes ? Quelles en sont les causes ? Quels sont les traitements possibles ? Éléments de sclérose en plaques, qu'est-ce que c'est ?La sclérose en plaques, ou SEP, est une maladie inflammatoire auto-immune chronique, qui attaque le système nerveux maladie s'aggrave lentement dans la plupart des cas et cette aggravation dépend entre autres de la fréquence et de la gravité des sclérose en plaques touche le système nerveux central, en particulier le cerveau ;les nerfs ;la moelle altère la transmission des influx nerveux, car la myéline, qui forme une gaine protectrice autour des prolongements nerveux, est en plaques les symptômesLes symptômes de la sclérose en plaques varient selon la localisation où la myéline est atteinte engourdissement d’un membre ;troubles de la vision ;sensations de décharge électrique dans un membre ou dans le dos ;troubles des mouvements ; plus souvent, la sclérose en plaques évolue par poussées, au cours desquelles les symptômes réapparaissent ou de nouveaux symptômes symptômes régressent souvent après les poussées, mais, au bout de quelques années, les poussées laissent cependant des séquelles, ou des symptômes permanents, plus ou moins maladie peut en effet porter atteinte à de nombreuses fonctions le contrôle des mouvements ;la perception sensorielle ;la mémoire ;la parole ; autant, grâce aux progrès thérapeutiques, avoir une sclérose en plaques n'est plus synonyme de fauteuil roulant. Le plus gros problème décrit par les personnes atteintes de cette maladie reste généralement la fatigue. On parle d' handicap invisible », car elle ne se voit pas, mais cette maladie reste gênante et demande des adaptations dans la vie courante. Il existe également une forme progressive de sclérose en plaques, n'évoluant pas par poussées, mais se développant maladie auto-immune chronique, dont la gravité et l’évolution sont très variablesLa sclérose en plaques a été décrite pour la première fois en 1868 par le neurologue français Jean-Martin maladie se caractérise par des réactions d’inflammation qui entraînent par endroits la destruction de la myéline ou myéline est une gaine qui entoure les fibres nerveuses. Elle a pour rôle de protéger ces fibres ;accélérer la transmission des messages ou influx système immunitaire des personnes atteintes détruirait la myéline en la considérant comme étrangère au corps. On parle de réaction auto-immune. Ainsi, à certains endroits du système nerveux, les influx sont plus lents ou bloqués, ce qui provoque les différents dehors des poussées, l’inflammation disparaît et la myéline se reforme en partie autour des fibres, ce qui entraîne une régression complète ou partielle des symptômes. Cependant, dans les cas de démyélinisation répétée et prolongée, l'influx nerveux peut ne plus circuler, ce qui entraîne alors une incapacité parties du système nerveux touchées par la maladie ressemblent à des plaques que l’on peut visualiser lors d’une imagerie par résonance magnétique, ou IRM, d’où le terme de sclérose en sont les différentes formes de scléroses en plaques ?En général, on distingue 3 formes principales de scléroses en plaques, selon la façon dont la maladie évolue dans le rémittenteDans 85% des cas, la maladie débute par la forme rémittente, aussi appelée cyclique rémittente ». Celle-ci est caractérisée par des poussées entrecoupées de seule poussée ne suffisant pas à poser le diagnostic dans la plupart des cas, les médecins parlent parfois de syndrome clinique isolé » en attendant de voir comment cela poussée est définie comme une période de survenue de nouveaux signes neurologiques ou de réapparition d’anciens symptômes durant au moins 24 h, séparée de la poussée précédente d’au moins 1 général, les poussées durent de quelques jours à 1 mois, puis disparaissent progressivement. Dans la majorité des cas, au bout de plusieurs années, cette forme de la maladie peut évoluer vers une forme secondairement primaire progressive ou progressive d’embléeLa forme primaire progressive se caractérise par une évolution lente et constante de la maladie, dès le diagnostic, avec une aggravation des symptômes pendant au moins six mois. Elle concerne 15% des à la forme rémittente, il n’y a pas de véritables poussées, bien que la maladie puisse s’aggraver par moments. Cette forme apparaît généralement plus tard dans la vie, vers l’âge de 40 ans. Elle est souvent plus secondairement progressiveAprès une forme rémittente initiale, la maladie peut s’aggraver de façon continue. On parle alors de forme secondairement progressive. Des poussées peuvent survenir, mais elles ne sont pas suivies de rémissions franches et le handicap s’aggrave peu à sont les causes de la sclérose en plaques ?La sclérose en plaques survient en présence d’une combinaison de facteurs environnementaux, chez des personnes dont l’hérédité prédispose à la on s'éloigne de l'Équateur et plus la maladie est fréquente. Pour cette raison, les chercheurs estiment que le manque d'ensoleillement, durant l'enfance et l'adolescence, pourrait jouer un autres causes de la sclérose en plaques comprennent le tabagisme passif des enfants et le tabagisme des adolescents pourraient également jouer un rôle ;des virus qui entraîneraient une réaction immunitaire inappropriée pourraient être impliqués c'est en tout cas une piste d'étude prise au sérieux. En revanche, plusieurs études ont innocenté les vaccins, contre l'hépatite B ou contre les papillomavirus, un temps soupçonnés de jouer un rôle aux facteurs génétiques prédisposants, ils sont également nombreux. Plusieurs gènes potentiellement impliqués ont été identifiés ces dernières années et pourraient augmenter le risque de sclérose en plaques. Et d'ailleurs, le risque augmente quand d'autres membres de la famille sont déjà concernés par la n’y a pas de test qui permette de diagnostiquer de façon certaine une sclérose en plaques. D’ailleurs, les erreurs diagnostiques restent fréquentes, car de nombreuses maladies peuvent se manifester par des symptômes ressemblant à ceux de la sclérose en général, le diagnostic repose sur Des antécédents médicauxLes antécédents médicaux sont identifiés avec un questionnaire qui permet d’établir l’historique des problèmes reliés au trouble et d’identifier, s’il y a lieu, les manifestations neurologiques physiqueL'examen physique consiste à évaluer la vision ;la force musculaire ;le tonus musculaire ;les réflexes ;la coordination ;les fonctions sensorielles ;l’équilibre ;la capacité de se imagerie par résonance magnétique ou IRMUne IRM du cerveau et de la moelle épinière permet de visualiser les lésions dans la substance blanche, qui contient la myéline c'est l'examen le plus ponction lombaireLa ponction lombaire qui consiste à prélever du liquide céphalo-rachidien, ou LCR, dans la région lombaire, n'est pas systématique, mais elle peut aider à repérer des signes d' examensSelon les symptômes et avant la prescription de traitements, d'autres examens peuvent être encore demandés un fond d'œil ;un enregistrement de l'activité électrique pour mesurer le temps que prend une information visuelle pour se rendre au cerveau ;un électrocardiogramme ; sclérose en plaques est difficile à diagnostiquer et il faut généralement avoir subi 2 poussées ou plus, avec au moins une rémission partielle, pour confirmer le établir un diagnostic définitif de sclérose en plaques, le neurologue doit être convaincu qu’il y a une atteinte de la myéline à deux endroits différents qui ne peut être la conséquence d’autres maladies. On parle de critère d'ordre ailleurs, il doit aussi démontrer que ces atteintes sont survenues à deux périodes différentes. On parle alors de critère d'ordre temporel. Le questionnaire médical est donc crucial pour que l’on puisse bien connaître les symptômes et vérifier s’il y a eu des manifestations neurologiques par le de la sclérose en plaques est imprévisible. Chaque cas est le nombre de poussées, ni le type d’atteintes, ni l’âge du diagnostic ne permettent de prévoir ou d’envisager l’avenir de la personne qui en est existe des formes bénignes qui n’entraînent aucune difficulté physique, même après 20 ou 30 ans de maladie. D’autres formes peuvent évoluer rapidement et être plus invalidantes. Enfin, certaines personnes n’ont qu’une seule poussée dans toute leur grâce aux traitements existants, beaucoup de personnes avec une sclérose en plaques arrivent à mener une vie sociale, familiale, y compris de mener à bien une grossesse pour les femmes, et professionnelle très satisfaisante, au prix de certains aménagements car la fatigue est souvent de personnes sont touchées par la sclérose en plaques ?On estime qu’en moyenne, 1 personne sur 1 000 est atteinte de sclérose en plaques, mais cette prévalence varie selon les l'Arsep, en France, 100 000 personnes sont touchées par la sclérose en plaques, dont 700 enfants, pour 2,3 millions de malades dans le monde.. Environ 5000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque pays du Nord sont plus touchés que les pays proches de l’ Canada, le taux serait parmi les plus élevés au monde, à savoir 1/500, ce qui en fait la maladie neurologique chronique la plus répandue chez les jeunes adultes. Selon les estimations, alors que 100 000 Français en sont atteints, le Canada détient le plus haut taux de sclérose en plaques du monde avec un nombre de cas encore inexpliqué, il y a 2 fois plus de femmes que d’hommes atteints de sclérose en plaques. La maladie est diagnostiquée la plupart du temps chez des personnes âgées de 20 à 40 ans, mais elle peut aussi, dans de rares cas, toucher les enfants dans moins de 5% des de notre médecin sur la sclérose en plaquesDans le cadre de sa démarche de qualité, vous propose de découvrir l’opinion d’un professionnel de la santé. Le Dr Nathalie Szapiro, médecin généraliste, vous donne son avis sur la sclérose en plaques "Comme toute maladie au long cours qui touche une personne encore jeune, la sclérose en plaques peut remettre en question une vie qui semblait bien tracée une voie professionnelle, une vie amoureuse, des déplacements fréquents, etc. De plus, son caractère incertain - y aura-t-il d'autres poussées, dans combien de temps, avec quelles séquelles - complique encore les projections que l'on peut avoir de son pourquoi, il est très important de bien s'entourer médicalement, avec une équipe permettant les échanges en toute confiance, et de se faire aider par les associations de malades, par une sclérose en plaques impose de faire certains choix qui n'étaient peut-être pas prévus au départ, mais n'empêche pas de mener une vie familiale, sociale et professionnelle riche et donc, d'avoir des médecine a progressé et l'image de la personne atteinte d'une sclérose en plaques qui se retrouvait forcément dans un fauteuil roulant vingt ans plus tard, est obsolète. Le problème le plus souvent mis en avant par les malades est celui de la fatigue qui impose de ne pas se surmener, d'être à l'écoute de son corps et de prendre son temps. La fatigue fait partie de ce que l'on appelle le handicap invisible »."Peut-on prévenir la sclérose en plaques ?Il n’existe actuellement aucun moyen de prévenir à coup sûr la sclérose en plaques, puisqu'il s'agit d'une maladie est néanmoins possible d'éviter certains facteurs de risque comme le tabagisme passif chez l'enfant ;tabagisme chez l'adolescent et le jeune les sorties au plein air chez le jeune plutôt que de rester enfermé entre quatre murs, est aussi une bonne idée pour bénéficier au maximum de l'ensoleillement en hiver. Prendre des compléments en vitamine D pourrait aussi être Des lecteurs ont trouvé cet article utile Et vous ?Cet article vous-a-t-il été utile ?À lire aussi
Commentsoulager bébé quand il double ses gencives ? Comment soulager le doublement des gencives de bébé. L’idéal : effectuer le massage à l’aide d’un gel apaisant pour bébé, que vous trouverez facilement en pharmacie.L’anneau de dentition, placé au réfrigérateur au préalable, permet également de soulager la douleur en anesthésiant, grâce au froid, la zone
Hero Images via Getty Images Sans ma sclérose en plaques, je serais passée à côté de ma vie. Hero Images via Getty Images Je sais que j'ai une sclérose en plaques depuis septembre 2015. Cette maladie m'a changé, c'est un fait. On ne peut pas rester la même personne quand on découvre du jour au lendemain qu'on a une maladie auto-immune. Au début, j'ai eu du mal à l'accepter. Je me voyais déjà paralysée, dans une chaise roulante, le visage figé dans un rictus de douleur à cause d'une poussée de trop. Et puis, il y a eu le début du traitement. Des injections de plegridy toutes les deux semaines avec des effets secondaires plus que désagréables. Finalement, la phase d'acceptation est arrivée. Quel soulagement! J'arrivais enfin à vivre sans y penser tous les jours. Ma troisième grossesse m'a beaucoup aidé, je dois dire. J'ai dû arrêter le traitement qui me rappelait toutes les deux semaines que j'étais une personne différente, une personne malade, voire handicapée pour certaines personnes. A ce jour, j'allaite encore mon fils de onze mois, je n'ai donc repris aucun traitement. J'ai tout de même fait une poussée "anniversaire" en septembre dernier. J'ai reconnu tout de suite les symptômes, même si c'était l'oeil droit qui était touché cette fois-ci. Comme quoi, la sclérose en plaques n'est pas prévisible, chaque poussée peut être différente. Je pense qu'il est utile que vous le sachiez. J'ai une conseillère attitrée qui m'appelle de temps en temps pour savoir comment je me sens. Au début, je pensais que c'était mon "amie", qu'elle était là pour m'aider à épancher mes états d'âme à propos de la maladie. Et puis la dernière fois que je l'ai eue au téléphone, trois mois après mon accouchement, une petite lumière s'est allumée dans ma tête cette conseillère était là pour me forcer à reprendre le traitement et donc donner plus d'argent au laboratoire pour lequel elle travaillait. Elle m'a dit d'un ton mielleux "madame, avez-vous pensé à sevrer votre fils? Il existe de très bons laits de croissance et cela vous permettrait de reprendre votre traitement dans la foulée. Trois mois d'allaitement, c'est bien assez pour un bébé, vous avez besoin de notre traitement pour aller mieux". Hein, quoi, comment? Tu as dit quoi là ? De un, je vais très bien, merci d'avoir oublié de me le demander cette fois-ci. De deux, je compte allaiter mon fils minimum un an sauf s'il se désintéresse de lui-même du sein. De trois, ton traitement là , il me rend plus malade qu'autre chose. Tu te souviens de ce que je t'avais raconté la dernière fois? Genre idées noires, grosse fatigue provoquant des cernes que je ne pouvais plus dissimuler, des boutons dignes d'un ado en pleine puberté et des cheveux bipolaires me faisant ressembler à un cadavre. Sa réponse a été la suivante "ah, vous ne voulez donc pas reprendre le traitement pour des raisons esthétiques?". Je... Mais... As-tu écouté ce que je viens de te dire? De te redire même? Je lui ai finalement dit que je ne souhaitais pas reprendre le traitement, point. Je ne veux pas m'injecter quelque chose qui me rend malade quand je me sens bien. Si je sens qu'une poussée arrive, je me reposerai, je prendrai soin de moi. Si les symptômes ne disparaissent pas après trois jours, je prendrai un rendez-vous chez mon neurologue pour avoir des perfusions de cortisone pendant les trois jours suivants c'est chouette en plus, ça fait planer! Haha, je rigole hein, i-ro-nie les gens, ne montez pas tout de suite sur vos grands chevaux!. Si après trois jours, ça ne passe pas, on fait une autre cure et si ça ne passe toujours pas, on verra ce que me propose mon neurologue. A l'heure où j'écris cet article, j'ai les mains tellement sèches que la peau craque et elles saignent. Merci le plegridy qui a donné le droit à ma peau de faire ce qu'elle veut. Non, cela ne vient pas de la vague de froid car je sors avec des gants, je les hydrate plus de quatre fois par jour et je dors même avec des gants en tissu imprégnés de crème pour essayer de ne plus avoir des mains qui ressemblent à une râpe à fromage. Avec l'acceptation de la maladie, j'ai commencé à avoir une nouvelle philosophie de la vie. La sclérose en plaques est une maladie que l'on ne peut pas guérir pour le moment et surtout, c'est une maladie imprévisible. Alors, au lieu de passer le reste de ma vie qu'elle soit longue ou écourtée à râler ou à déprimer pour des choses insignifiantes ou qui peuvent être arrangées en y mettant du mien, je n'ai qu'une vie et je compte bien en profiter yolo ou no more regrets, comme vous voulez! J'essaie au maximum de profiter de chaque instant, qu'il soit positif ou non. Si une embûche arrive sur mon chemin, j'essaie de trouver au plus vite une solution et je me réjouis ensuite d'être arrivée à passer au dessus par mes propres moyens, ou en demandant de l'aide. Non, je n'ai plus peur de demander de l'aide maintenant. Ce n'est pas un signe de faiblesse, je vois ça comme une force. Aller vers l'autre pour lui dire "j'ai besoin de toi, aide-moi" est une forme de courage dont on devrait pouvoir être fier. A chaque fois que je demande de l'aide, j'en ressors grandie. Je note le plus possible dans un carnet, dans mon téléphone, sur une note adhésive les bonheurs, petits ou grands, qui sont venus saupoudrer de paillettes mes journées. Je trouve que c'est important de se rendre compte qu'un petit rien peut ensoleiller une journée qui avait mal commencé un sourire de mon bébé quand je vais le chercher dans son lit, un dessin de mon aîné qui représente toute la famille, un câlin surprise de ma cadette, ma commande amazon qui arrive avec un jour d'avance, une de mes orchidées qui refleurit, un arc-en-ciel qui apparaît après la pluie, un mail d'une copine... La liste est longue. J'ai même dédiée une série d'articles ici sur le blog dans lesquels je relate ces petits bonheurs qui rendent la vie meilleure. Je remplis notre maison de plantes et de fleurs. Je crois que j'ai la main verte, même si je suis encore débutante en la matière. Cela a commencé après avoir acheté une orchidée "soldée" parce qu'elle n'avait plus de fleurs et ses feuilles étaient dans un piteux état. J'ai décidé de la ramener à la maison pour lui donner une seconde chance. Elle a commencé à me faire de nouvelles feuilles et puis un jour, elle m'a fait une nouvelle tige et elle a fleuri à nouveau. En lui donnant les soins adéquats, elle était de nouveau en pleine forme. Sa "guérison", je l'ai vécu comme une représentation de ma "guérison". J'ai essayé de prendre soin d'elle et elle s'est sentie mieux. J'essaie donc de prendre soin de moi autant que je le peux pour aller mieux. Je suis émerveillée devant une pilea qui fait de nouvelles feuilles sous celles qui sont déjà présentes. Je suis émerveillée par la couleur si profonde de la dernière orchidée qui est arrivée à la maison. je suis émerveillée par les feuilles majestueuses de mes monsteras. Je suis émerveillée devant la beauté de ma medinilla magnifica. En arrosant mes plantes, je leur parle. Je leur dis qu'elles sont belles, je les félicite de la force qu'elles ont et je leur promet que le soleil sera bientôt de retour. Je ne suis pas folle vous savez! J'ai sincèrement l'impression que cela leur fait autant de bien que moi. The Husband mon conjoint, NDLR me disait l'autre jour que notre maison ressemblait à une jungle. Et bien, qu'est-ce que je l'aime ma jungle! Maintenant, je ne dis plus oui à tout. Avant, je disais oui à tout le monde, même si ce qu'on me demandait me faisait sortir de ma zone de confort ou bien me faisait stresser pour un rien. Avec ma sclérose en plaques, j'évite le plus possible de me trouver en situation de stress car à la longue, cela pourrait me provoquer une poussée. Avec trois enfants en bas âge, j'ai déjà assez de stress à la maison vous ne croyez pas? J'ose dire non et si la personne en face de moi insiste, ça sera "m*rde, j'ai dit non". Il y a peu, je suis tombée sur une publication Facebook qui disait "quand vous voyez quelque chose de beau chez quelqu'un, dites-lui. Cela vous prend une seconde et cela lui restera toute sa vie". C'est exactement ce que j'essaie de faire au quotidien, que ce soit avec mes enfants, the Husband, une maman au jardin d'enfants, une personne que je ne connais que sur les réseaux sociaux, une amie irl... Cela ne coûte rien, ça fait énormément de bien de le dire et de voir la réaction de la personne à qui je viens de le dire. Cela peut vous sembler bizarre mais cela m'apporte un apaisement de l'âme pendant une fraction de seconde. Je me sens en paix avec moi-même et ceux qui m'entourent. Je n'hésite pas non plus à sourire à de parfaits inconnus dans la rue si nos regards se croisent. Cela les perturbe au début mais ils me retournent ensuite ce sourire. Et hop, un petit bonheur à rajouter à ma liste! Le monde est devenu si austère, individualiste, égoïste que de simples petits moments de flottements comme ceux-ci sont tellement agréables à vivre! Je ne suis pas qu'amour et paix, non, genre namaste, peace et compagnie. Si on me cherche, on me trouve. Je ne souhaite le mal à personne, mais je ne resterai pas muette si vous me cherchez. J'ai décidé de dépasser mes craintes, mes peurs et mes phobies bien que cela ne soit pas tous les jours facile. Comme je viens de vous l'écrire, je ne dis plus oui à tout pour faire plaisir à tout le monde de peur de me faire rejeter. Les personnes auxquelles j'ai dit non ne sont pas contentes et ne comprennent pas mon refus? Et bien au revoir. Je ne veux plus m'entourer de personnes négatives ou qui n'essaient pas de me comprendre. Mon allemand n'est pas encore correct bien que cela fasse presque dix ans que je vis en Allemagne? Tant pis, j'engage quand même la conversation, je ne me retiens plus de demander où trouver tel article en magasin, j'envoie des mails en allemand... On ne me comprend pas? J'essaie une autre tournure de phrase. On ne me comprend pas? Tant pis, ce n'est pas grave. Peut-être que mon allemand n'est pas encore compréhensible par tout le monde mais je suis quadrilingue et ce n'est pas donné à tout le monde, j'ai donc de quoi être fière de moi. Je n'ai jamais aimé conduire. Pour mon bien-être et celui de ma famille, je me suis remise derrière un volant et c'est assez chouette en fait! J'ai la phobie des araignées depuis les années que j'ai passées au Chili. L'autre jour, il y en avait une énorme dans l'évier de la cuisine. J'ai pris mon courage à deux mains et je l'ai littéralement explosée avec une chaussure oui, mon évier est très grand! en sortant tous les gros mots qui me passaient par la tête. Avant, je serais restée paralysée devant, en sueur et j'aurais commencé à pleurer. Pour terminer cet article non, je ne suis pas triste d'être malade. Non, je ne pense pas à ça tous les jours planquée sous une couette à pleurer toutes les larmes de mon corps. Je me serais bien passée de la maladie, c'est sûr, mais d'une certaine façon, ma sclérose en plaques m'a aidé à ouvrir les yeux et profiter de la vie. Je suis assez fière de la personne que je suis devenue depuis que le diagnostic a été posé. A chaque problème sa solution. Après la pluie le beau temps. La vie peut être belle, très belle même, si on sait la regarder d'un oeil positif. Sans la maladie, je serais passée à côté de ma vie. À voir également sur Le HuffPost
Derniersarticles en ligne : L’œnologie en vous amusant. Le 5 octobre Marseille. Vaccinations et sclérose en plaques; Journée de la Sclérose en Plaques (SEP) le samedi 15 Octobre à Chartres. À écouter : Armelle et l’acceptation de son diagnostic - Les Chroniques de Charlotte. "APF Formation" propose une formation sur la SEP.
Il existe différents types de sclérose en plaques, ils sont tous graves. Leur diagnostic et leur traitement est complexe car chaque professionnel doit adapter le programme thérapeutique de façon individuelle. La sclérose en plaques est une maladie grave avec une issue fatale. Malheureusement, il existe différents types de sclérose en plaques, et il n’est pas toujours facile de les identifier pour les différencier les uns des s’agit d’une pathologie chronique qui n’a pas de guérison. Par conséquent, recevoir son diagnostic est une nouvelle préoccupante qui défait toutes les attentes chez les patients et leurs sa complexité, nous devons également ajouter que la clinique a catalogué différentes formes de maladie, qui sont toutes graves. Si l’équipe professionnelle traitante n’est pas en mesure de trouver le type de maladie en question chez chaque patient, le début du traitement approprié est tant que pathologie neurologie, elle est une cause très fréquente de handicap puisqu’elle tend à apparaître chez les jeunes adultes, généralement de moins de 40 ans. Ce sont des patients qui doivent abandonner leurs études et leur travail dans la plupart des ailleurs, tous les types de cette maladie sont auto-immuns. Autrement dit, le corps lui-même attaque ses propres composants. Dans ce cas, il fabrique des anticorps qui détruisent la myéline, une substance qui recouvre les nerfs. Grâce à la myéline, la transmission des impulsions nerveuses est possible. Sa destruction endommage la connectivité de la sclérose en plaquesPresque tous les types de sclérose en plaques partagent les mêmes symptômes. Ce qui varie généralement, c’est la forme de présentation ainsi que le type d’évolution dans le principaux signes de la maladie se manifestent dans l’appareil locomoteur. En effet, les patients éprouvent une faiblesse dans les membres, ils ont du mal à marcher et perdent l’équilibre. Les bras deviennent également plus faibles, et surviennent alors des chutes soudaines d’objets, comme les tasses ou les part, les crampes sont aussi un symptôme commun, accompagnées de douleur dans le muscle qui se contracte de manière involontaire. Même si la personne veut assouplir la zone contractée, elle n’y parvient plus des crampes, les muscles affectés sont soumis à des tremblements et des spasmes. Il va sans dire que cela entrave considérablement les activités de la vie quotidienne. Autrement dit, la maladie compromet la qualité de autre système touché est le système digestif. Les différents types de sclérose en plaques provoquent la constipation et la rétention d’urine. Cela a lieu parce que les nerfs qui devraient transmettre l’information du mouvement péristaltique sont sans d’autres organes qui subissent une importante affectation sont les yeux. Certains patients débutent avec le symptôme de la vision double, avant de souffrir de troubles ou de faiblesse dans les membres. En plus de la vision double, des mouvements rapides et incontrôlés des globes oculaires peuvent se manifester.“La sclérose en plaques détruit la myéline des nerfs et diminue la transmission des informations entre les neurones.” Lisez également A quel âge peut apparaître la sclérose en plaques ?Types de sclérose en plaquesLes protocoles de diagnostic de la maladie ont identifié quatre type de sclérose en plaques SEP-RR il s’agit de la sclérose en plaques récurrente-rémittente. Elle est nommée ainsi parce qu’elle alterne entre des périodes de poussées aiguës avec d’autres symptômes, puis d’autres phases de plusieurs mois sans signes de la pathologie. L’apparition des poussées est souvent liée à un nouveau secteur neurologique touché par le manque de myéline. C’est le type de sclérose en plaques le plus fréquent des quatre. SEP-PS la sclérose en plaques progressive secondaire est celle qui commence comme une SEP-RR, mais évolue vers une forme de symptômes permanents, sans périodes de repos. SEP-PP c’est la sclérose en plaques progressive primaire. Il n’y a presque pas de périodes sans symptômes et elle débute de façon progressive depuis zéro, sans évoluer à partir de la forme SEP-RR. C’est ce qui la différencie du type précédent. SEP-RP il s’agit du type de sclérose en plaques le moins fréquent et se nomme sclérose en plaques rémittente-progressive. Les poussées aiguës se chevauchent. “Dans la majorité des cas, tous les types de sclérose en plaques entraînent des handicaps chez les patients. Beaucoup d’entre eux ne pourront pas retourner étudier ou travailler.” Découvrez plus 7 astuces pour prévenir les maladies neurodégénérativesDiagnostic et traitementLa Communauté Scientifique Internationale a convenu que les critères de McDonald sont la norme pour diagnostiquer tous les types de sclérose en plaques. Ensuite, il faut attendre l’évolution de la maladie pour savoir de quel type il s’ ailleurs, le traitement est similaire pour tous. Pour les poussées aiguës avec des signes d’évolution de perte de la myéline, des corticoïdes sont administrés. Concernant les périodes d’intervalle, des médicaments modifiant l’évolution sont généralement les médicaments, la rééducation à travers diverses thérapies se concentre sur les habiletés qui se perdent petit à petit. Dans ce processus, des kinésiologues, des orthophonistes et des ergothérapeutes sont différents types coïncident en termes de gravitéBien qu’elle présente différents types, la maladie est toujours grave. Son évolution est chronique et progressive, avec la perte des fonctions au fil du temps. Aucun moyen n’existe actuellement pour la soigner, même si des progrès considérables ont été réalisés en matière de contrôle pourrait vous intéresser ...
bonjour mon mari a ete diagnostiquer il ya 4 ans sep remitante. son comportement a beaucoup changé je ne le reconnais plus. il est de plus en plus agressif et maintenant limite violent. je peux plus lui parler il prend tout mal ou il deforme mes propos. j'essaye de faire des efforts car je sais que la fatigue est tres presente mais je n'en peux plus je me pose beaucoup
Personne ne sait exactement ce qui cause la SEP ni pourquoi certaines personnes y sont plus prédisposées que d'autres. Plusieurs théories ont été proposées, notamment les facteurs environnementaux, les infections bactériennes ou virales et les carences nutritionnelles. Quelle qu'en soit la cause, la SEP est un trouble du système nerveux central. La zone touchée est très spécifique c'est la gaine de myéline, qui protège les fibres nerveuses du système nerveux central. Il se dégrade ce qui rend difficile la communication nerveuse peu font le lien entre les symptômes et la maladie il peut s'agir de fourmillements dans la peau, de picotements, de brûlures ou d'engourdissements. Cette perte de sensibilité peut s'accompagner d'une faiblesse musculaire et d'une perte de contrôle musculaire ou de spasmes, ce qui rend les déplacements difficiles. La coordination et l'équilibre peuvent être difficiles à contrôler. Il peut y avoir des difficultés de vision, d'élocution ou de déglutition. Sur le plan émotionnel, une personne atteinte de SEP peut éprouver des émotions extrêmes, des sautes d'humeur, une profonde dépression, de la fatigue mentale et de l' ne peux pas vous dire qu’il y a des huiles essentielles qui guérissent la sclérose en contre il y a un ensemble de choses à faire pour agir contre et éventuellement la faire disparaitre oui, c’est possible grâce aux huiles essentielles quand elles sont incorporées à une approche détoxifiante il faut savoir ce qui peut provoquer la sclérose en plaque SEP, et on a récemment compris grâce à de la recherche que l’infection par Virus d’Epstein Barr EBV en est une cause. En fait, , les scientifiques ont mené une étude auprès de plus de 10 millions de jeunes adultes en service actif dans l'armée américaine. Neuf cent cinquante-cinq participants parmi eux ont reçu un diagnostic de SP au cours de leur période de scientifiques ont collecté et analysé tous les deux ans des échantillons de sérum. Ils ont ensuite déterminé le statut EBV du soldat au moment du premier prélèvement et la relation entre l'infection à EBV et l'apparition de la SEP pendant la période de service cette cohorte, le risque de SEP a été multiplié par 32 après l'infection par l'EBV mais est resté inchangé après l'infection par d'autres virus. Les niveaux sériques de la chaîne légère des neurofilaments, un biomarqueur de la dégénérescence nerveuse typique de la SEP, n'ont augmenté qu'après l'infection par l'EBV. Les résultats ne peuvent être expliqués par aucun facteur de risque connu de SEP et suggèrent que l'EBV est la principale cause de tout ce qui concerne une dégénérescence du système nerveux, il y a la toxicité physique L'exposition aux produits chimiques, aux métaux lourds et aux solvants organiques est considérée comme des facteurs étiologiques potentiels, contribuant à l'apparition de la SEP dans de nombreuses études , par exemple, il a été précédemment indiqué que l'étain, l'oxyde de carbone et le mercure, étaient des causes de partir de là , on peut déduire une chose importante éviter de développer l’EBV, qui en soit n’est pas trop grave facile à soulage avec des huiles essentielles, rester loin de sources de métaux lourds et se protéger émotionnellement de sources de toxicité telles que l’inflexibilité et la soulagement des symptômesL’intérêt majeur d’utiliser les huiles essentielles ici est qu’elles vont faciliter l’évacuation des toxines et se substituer à des produits plus toxiques. Mais surtout, elles vont faire circuler le Qi, en particulier si elles sont appliquées via massage voir l’Essentiel de l’EquilibreQuand on est fatigué mais qu’on a du mal à dormir mélange pour massage local pour un adulteSur 20 ml d’huile végétale pépin de raisin ou coco faites tomber 4 gouttes de marjolaine à coquille2 gouttes de vétiver5 gouttes de sauge sclarée6 gouttes de mandarine3 gouttes d’angélique racineContre la perte de sensibilité à masser sur les zones concernéesSur 20 ml d’huile végétale4 gouttes de géranium 4 gouttes de sauge sclarée4 gouttes de poivre noir3 gouttes d’eucalyptus citronné5 gouttes de citronPlus sur l’élimination des métaux lourdsPlus sur le virus d’Epstein BarrPlus sur les problèmes d’immunitéDécouvrez ce que l'on ne vous a jamais dit au sujet des huiles essentielles*Et soignez-vous sans utiliser de médicament
Ily a quelques années on déconseillait aux femmes atteintes de sclérose en plaques, d’avoir des enfants. Aujourd’hui, beaucoup d’études ont été faites et ont démontré que ce n’est pas du tout incompatible. Pendant la grossesse, la mère est protégée par les hormones. Elle ne fait pas ou peu de poussées.
Quels sont les symptômes de la sclérose en plaques ? La sclérose en plaques se manifeste de manière très variable selon les patients. Le plus souvent, les symptômes apparaissent au cours de périodes de durée limitée, les poussées. Des troubles de la sensibilité révèlent souvent la maladie fourmillements, picotements, sensations de froid ou de ruissellement sur la peau, engourdissement, douleurs, etc. Une faiblesse musculaire est parfois observée au niveau d'un bras ou d’une jambe, avec des difficultés à marcher. Dans 20 à 25 % des cas, la maladie se révèle par une baisse de la vision. Des vertiges sont parfois présents. Les troubles de la sensibilité Ces troubles révèlent souvent la maladie fourmillements, picotements, sensations de froid ou de ruissellement sur la peau, sensation d’étau, engourdissement, douleurs, voire sensation de décharges électriques le long de la colonne vertébrale lorsque le patient fléchit la tête signe de Lhermitte. La faiblesse musculaire Le patient ressent une faiblesse, une lourdeur, une baisse de la force musculaire d’un bras ou d’une jambe qui peuvent entraîner des difficultés à marcher. L'atteinte du nerf optique Cette atteinte se traduit par une baisse de vision et révèle la maladie dans 20 à 25 % des cas. Cette baisse d’acuité visuelle peut s’accompagner d’une douleur autour de l’orbite, particulièrement lorsque l’œil n’est pas en mouvement. Les autres troubles Des troubles visuels vision double ou des vertiges peuvent également être présents. La définition de la poussée de sclérose en plaques Malgré la diversité des symptômes qui la caractérise, la poussée répond à une définition précise établie par les neurologues. Une poussée est définie par l’apparition de nouveaux symptômes évoquant une sclérose en plaques ou l’aggravation de symptômes déjà existants, pendant plus de 24 heures et en dehors d’une période de fièvre. Une poussée dure environ deux à six semaines. Il n’a jamais été prouvé que le stress, ou les traumatismes physiques ou psychiques puissent entraîner des poussées ou déclencher la maladie. Toutefois, une période de stress peut être responsable de l’exacerbation de certains symptômes, troubles sensitifs et douleurs en particulier. Pour certains neurologues, les infections banales rhume, bronchite, par exemple peuvent favoriser le déclenchement d’une poussée. La sclérose en plaques entre les poussées En dehors des poussées, la maladie peut se manifester par une fatigue. Mais d’autres signes peuvent survenir tremblements, troubles urinaires, constipation. Qu'appelle-t-on phénomène d'Uhthoff ? Si la fièvre n’occasionne pas de poussée à proprement parler, l’élévation de la température du corps qui la caractérise peut en revanche provoquer la réapparition de symptômes apparus lors d’une précédente poussée et être très mal supportée par certains patients blocage de la conduction de l’influx nerveux au sein des fibres démyélinisées, dit phénomène d’Uhthoff ». Certaines personnes connaissent parfois une réactivation de symptômes neurologiques anciens, le plus souvent des troubles visuels, qui se dissipent quelques heures après la baisse de la température du corps. Cette réapparition de symptômes peut également se produire pendant ou après un effort sportif, du fait de l’élévation de la température corporelle, ou lors d’un voyage dans un pays au climat tropical. Le seuil de déclenchement du phénomène d’Uhthoff est variable d’un patient à l’autre.
Envoyéle 31/03/2014 à 15:20 Bonjour, je suis atteinte d’une sclérose en plaques depuis 6 ans et je suis le régime hypotoxique depuis 2 ans. J’ai arrêté mes traitements (copaxone, puis avonex) 6 mois après avoir commencé ce régime car avec ce regime je ne ressentais plus cette fatigue qui m’empêcher de vivre normalement.
À l’occasion de la Journée Mondiale de la Sclérose en plaques, Le Figaro a rencontré le Pr Catherine Lubeztki, chef du département de neurologie de la Pitié-Salpêtrière. C’est une pathologie encore très mystérieuse. La sclérose en plaques ou SEP est une maladie auto-immune dysfonctionnement du système immunitaire qui touche plus de 100 000 personnes en France. Elle se déclare généralement au début de l’âge adulte. Très handicapante, elle n’est en revanche pas mortelle. Quels sont les principaux symptômes de la maladie? Peut-on en guérir? Quels ont été les progrès réalisés dans la prise en charge de cette pathologie? Le Pr Catherine Lubetzki est chef du département de neurologie de la Pitié Salpêtrière et chercheuse à l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière ICM. Elle a répondu, le 14 mai dernier, aux questions des internautes en direct sur la page du Figaro Live et la page Facebook du Figaro. ● Qu’est-ce que la SEP? C’est une maladie qui touche le système nerveux central c’est-à -dire le cerveau et la moelle épinière. Chacun de nos neurones est constitué d’un corps cellulaire NDLR, la tête du neurone» et d’axones branches du neurone», qui véhiculent l’information. Pour accélérer la transmission de cette information et pour assurer la protection du neurone, chaque axone est entouré d’une gaine, la myéline. L’inflammation due à la SEP entraîne une dégradation de cette membrane protectrice. Le message a donc du mal à passer et l’axone, privé de sa protection, se met à souffrir de façon irréversible, jusqu’à la mort du neurone. Il y a donc trois composantes dans cette maladie l’inflammation, la destruction de la gaine de myéline et la dégénérescence du neurone.● Trois-quart des malades sont des femmes. Pourquoi sont-elles les plus touchées par cette maladie? Pour le moment, nous ne l’expliquons pas très bien. Cependant, nous savons que les maladies auto-immunes, dont la SEP fait partie, sont plus fréquentes chez la femme. Comme s’il y avait une susceptibilité particulière du système immunitaire féminin. Lors de la grossesse, en revanche, le risque d’avoir des poussées diminue significativement.● Quels sont les symptômes de la SEP? La sclérose en plaques, comme son nom l’indique, est une maladie responsable de la formation de plaques dans le système nerveux central, dues à la destruction de la myéline visible par IRM. Les symptômes dépendent de la localisation des plaques dans le système nerveux central troubles des fonctions sensitives, motrices ou encore visuelles. Les troubles des fonctions sensitives, qui sont souvent inaugurales de la maladie, sont fréquents cela peut être un engourdissement, des fourmillements dans un membre, la sensation d’eau qui coule sur la peau ou la sensation d’avoir une toile d’araignée sur le visage. Alors attention de ne pas s’alarmer dès le moindre symptôme faisant penser à une SEP. Si ces manifestations sensitives ne durent que quelques minutes ou si elles sont très localisées, il n’y a pas de raisons de s’inquiéter. En revanche, si ces symptômes demeurent pendant quelques jours voire quelques semaines, il faut consulter un médecin généraliste, qui pourra, s’il a un doute, envoyer le patient consulter un neurologue.● Quel est le rôle du neurologue? Plaques visibles dans le cerveau de deux patients atteints de SEP. Institut du Cerveau et de la Moelle épinière Lorsqu’il accueille un nouveau patient, le médecin neurologue mène d’abord un interrogatoire, suivi d’un examen clinique. En effet, la SEP se caractérise par des manifestations différentes qui apparaissent et disparaissent on parle alors de poussées. Si le patient se présente au médecin avec un engourdissement au bras en expliquant qu’il a déjà eu des symptômes visuels, cela peut faire penser à la SEP. Si le doute persiste, le neurologue propose au patient de réaliser une IRM pour confirmer le diagnostic. Cet examen permet de visualiser des plaques disséminées que ce soit dans le cerveau ou dans la moelle épinière.● Quels sont les facteurs de risques de la maladie? Tout d’abord, il ne s’agit pas d’une maladie héréditaire. Autrement dit, il n’y a pas de gène défini qui provoque la maladie. Cependant, au sein d’une famille, plusieurs personnes peuvent être atteintes par la SEP. Et cela n’est pas seulement dû au hasard. On considère donc qu’il y a une susceptibilité» familiale, portée par de très nombreux gènes. Concernant les facteurs environnementaux, nous en avons mis en évidence quelques-uns, qui ont probablement un poids très faible sur le déclenchement de la maladie. Ainsi, l’ensoleillement pourrait jouer un rôle protecteur, peut être par le biais de la vitamine D. À l’inverse, la contraction d’un virus, celui d’Epstein-Barr, rendrait, à l’inverse, plus susceptible de provoquer la maladie chez les enfants. L’obésité et le tabagisme semblent également être des facteurs de risque.● Peut-on guérir de la SEP? Et quels sont les traitements d’avenir pour cette maladie? À l’heure actuelle, aucun traitement ne permet de guérir de la SEP. Mais des progrès incroyables ont eu lieu ces dix dernières années avec l’apparition de médicaments qui permettent d’offrir une meilleure qualité de vie aux patients. Il existe désormais plus d’une quinzaine de traitements anti-inflammatoires qui combattent l’inflammation du système nerveux pour réduire la fréquence des poussées de la première phase de la maladie. Mais après un certain nombre d’années d’évolution de la maladie, la plupart des patients entrent dans une deuxième phase dite secondairement progressive. Les poussées laissent alors la place à un handicap persistant. Et dans cette phase, les traitements sont encore insuffisants. Cependant, il y a de l’espoir depuis deux ans, deux molécules ont montré un résultat positif partiel. Ça ouvre une nouvelle voie pour l’avenir.
Tristesse Dans cette article je vais essayer de vous faire ressentir Le proche de cette personne malade,se dit tout d'abord,un mot simple:"merde!!" puis il se dit bon c'est peut être pas si grave que ca et plus les années passe,plus il réalise que tout ce que cette personne aimait faire avant,n'est plus du tout possible à cause de la
On dit que le sport c’est la vie, mais dans le cas de la sclérose en plaques, c’est encore plus vrai », témoigne Laëtitia Nadec. Ce lundi 30 mai à l’hôpital de la Timone, patients et soignants se sont retrouvés autour de stands pour sensibiliser et informer autour de la sclérose en plaques SEP. Diagnostiquée depuis 12 ans, Laëtitia Nadec est l’une des patientes du service. Il y a deux ans, une grosse crise m’a paralysé le côté gauche », raconte-t-elle, mais j’ai récupéré à 75 % grâce à la rééducation, à un traitement, au sport et à la volonté. » Pour cette grande sportive », la sclérose en plaques c’est une cohabitation Il y a moi et Madame SEP, je dois vivre en communion avec elle, et ne pas la déranger pour ne pas qu’elle me dérange. » Pour l’expliquer simplement, la SEP c’est le système immunitaire qui s’emballe et qui attaque les cellules saines du corps » décrit Laëtitia Nadec. C’est une maladie auto-immune du système nerveux central, qui affecte le cerveau, le nerf optique et la moelle épinière » complète Marie Delenne, une patiente ressource. Cela concerne plus de 110 000 personnes en France. Et cette altération de myéline [gaine protectrice des fibres nerveuses, Ndlr] provoque des troubles », précise-t-elle. Si les douleurs et la fatigue ressenties par les patients sont bien là , 80 % des troubles de la SEP sont invisibles ». Faire avancer la recherche Pour Rodrigue Landot, diagnostiqué depuis 24 ans, la sclérose en plaques n’est pas une, mais des maladies elle ne sera jamais la même d’une personne à l’autre ». En fonction de l’agressivité de la SEP, d’où la moelle épinière est touchée », les troubles seront différents. Rodrigue Landot a perdu la vue pendant 4 ans, avant de la retrouver. L’alimentation joue beaucoup pour moi, mais il faut continuer à bouger, faire des activités, voir du monde, discuter », explique-t-il derrière le stand. Les cinq troubles majeurs causés par la sclérose en plaques sont la vue, l’équilibre, la locomotion, la fatigue et la vessie », énumère le patient. S’il n’existe pas encore de traitement pour guérir de cette maladie, des facteurs aggravants comme le stress, la chaleur, la fatigue et les chocs émotionnels » sont à limiter, développe-t-il. Devant le hall de l’hôpital, le reste de l’équipe s’affaire autour d’un vélo d’appartement. Pédaler contre la sclérose en plaques, c’est le défi relevé par un patient et l’équipe de SEP en selles ». Ce lundi matin, le patient s’est engagé dans un parcours de 1 000 km à vélo pour rejoindre les différents établissements de santé et médico-sociaux UGECAM de la région. L’idée c’est de faire parler de la maladie de façon positive, et de récolter des fonds pour la recherche » résume Françoise Reuteur, neuropsychologue dans le service de neurologie inflammatoire de l’hôpital de la Timone, dirigé par le professeur Jean Pelletier. Une cagnotte en ligne est lancée. La cagnotte est à retrouver sur
LaSEP cause des troubles invalidants de la vision, de la mémoire, de l’équilibre et de la mobilité dont la gravité et la durée varient. En ce mois de sensibilisation à la sclérose en plaques, tour d’horizon des derniers travaux de recherche de Nathalie Arbour et de la D re Catherine Larochelle menés sur cette maladie inflammatoire
lolostock via Getty Images 8 choses que ma sclérose en plaques a changées dans ma vie. lolostock via Getty Images L'autre jour en visionnant des photos souvenirs sur mon smartphone, quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai vu la photo de cette chambre d'hôpital avec une Valentina encore toute petite dans sa poussette. The Husband mon conjoint, NDLR était venue la chercher pour que le neurologue puisse me faire une ponction lombaire, dernier examen nécessaire pour confirmer les suspicions qu'il avait. Cela faisait donc déjà trois ans que le diagnostic de ma maladie était tombé. Le temps passe définitivement trop vite. Trois ans qu'un rosier plein d'épines avait décidé de s'installer en moi. Et maintenant alors, où j'en suis après ces trois années passées? Je suis plus à l'écoute que jamais de mon corps et je sais dire merde au monde médical si c'est nécessaire Avant que la maladie ne se déclare, dès que j'avais quelque chose, le nez qui coule, un mal de gorge, mal au ventre et j'en passe, j'avais tendance à aller bien trop facilement chez le médecin pour avoir des médicaments. Je ne me croyais pas capable de comprendre ce qui m'arrivait et de me soigner de manière naturelle et intelligente ce qui est souvent bien plus facile que ce que l'on peut croire!. Du coup, mes placards étaient encombrés de médicaments à peine utilisés parce que je ne finissais jamais les traitements ou ou bien périmés car je n'osais pas les jeter de peur de manquer bien bien bien.... Maintenant, je suis enrhumée, je bois des litres de thé. Des brûlures d'estomac? Un peu de bicarbonate de soude mélangé à de l'eau et hop, cul sec! Si je suis fatiguée, je n'abuse plus de ma santé en forçant plus que nécessaire. La dernière fois que je l'ai fait, j'ai failli perdre la vue du côté droit. Qu'est-ce que cela peut faire si le ménage n'est pas fait de façon impeccable hein? Le nettoyage des vitres attendra demain. On peut bien manger une pizza congelée, j'ai cuisiné hier et la veille aussi. En trois ans, j'ai fait deux grosses poussées et quelques autres un peu plus douces car je les sentais arriver, je pouvais donc les contrôler la vue qui se brouille, le dessous de la paupière qui gratte, le pouce et l'index qui s'engourdissent au point de ne plus pouvoir ouvrir un pot de confiture toute seule, des soubresauts au niveau des jambes en pleine nuit. Je n'ai pas repris le traitement que j'avais commencé après l'annonce du diagnostic et finalement arrêté depuis la grossesse de mon troisième enfant En étant à l'écoute de mon corps, j'estime que cela n'est pas nécessaire pour le moment. C'est là que le bât blesse pour mon neurologue et la conseillère qui est censée m'aider et être à l'écoute de mes besoins. Il est inadmissible que je ne veuille pas le reprendre, je mets ma vie en danger, je suis inconsciente et vu que je ne suis pas médecin, je ne sais pas ce qui est le mieux pour moi. Mais si mon con, je sais très bien ce qui convient le mieux à mon corps pour me sentir en forme et je sais très bien que tu aimerais que je m'inflige ce traitement qui me rend encore plus malade pour remplir un peu plus ton portefeuille. C'est pour ça que je t'ai dit non, que je t'ai dit merde même quand tu es devenu trop insistant. Et puis j'ai dit merde aussi à cette conseillère qui m'appelait régulièrement pour me faire parler de ce mal-être qui devait m'habiter à cause de la maladie. Non, je vais bien et je ne suis pas au bord du suicide, loin de là . Après avoir pensé pendant des années que le corps médical avait la science infuse, j'ai décidé de prendre ma santé en main et elle me dit merci pour le moment en tout cas, je n'ai, moi-même, pas réponse à tout. J'ai pris mon traitement pendant environ six mois et il m'a laissé des séquelles, surtout du côté hormonal. Ma peau est devenue sèche, terriblement sèche et malgré toutes les crèmes que j'ai pu acheter pour l'hydrater, elle craque et saigne, surtout au niveau des mains. Mes mains sont tellement sèches que the Husband me dit souvent que je lui fais un peeling dès que je le touche et cela ne doit pas être agréable pour mes enfants de recevoir mes caresses pour les réveiller si mes mains sont aussi dures et piquantes qu'un bout de bois. Et puis quand mes règles sont là , je ne contrôle plus rien, on dirait une femme hystérique. Je passe du rire aux larmes en un quart de seconde, je m'énerve pour un rien, j'ai envie de tout casser, je veux aller me réfugier sous ma couette pour hiberner et surtout, j'ai très très mal au ventre au point de me tordre de douleur et de hurler. Avant le traitement, je n'ai jamais senti de telles choses quand j'avais mes règles. Quand j'ai parlé de ces symptômes à mon neurologue et ma conseillère, vous imaginez bien leur réponse "mais madame, voyons, ce n'est que dans votre tête! Vous irez mieux si vous prenez le traitement et le reste, c'est parce que votre corps change, vous vieillissez!". J'en ai pleuré de rage pendant des semaines. Non, ce n'est pas dans ma tête, je suis encore jeune quand même, je vais avoir 33 ans l'année prochaine et je vis cette situation au quotidien. J'aimerais que quelqu'un reconnaisse un jour que ce traitement m'a fait plus de mal que de bien et surtout, recevoir des excuses pour m'avoir laissée dans cet état. Certains jours, je me sentais et je me sens toujours comme un rat de laboratoire quand je constatais l'état de mes mains. J'aime enfin mon corps tel qu'il est malgré la sécheresse de ma peau J'ai perdu du poids, non pas à cause de la maladie, mais à cause d'une nouvelle alimentation. Aux alentours du mois d'avril, j'ai commencé à changer ma façon de manger. Rien ne me faisait envie, les enfants étaient difficiles à satisfaire et j'avais beau essayer de faire de nouveaux plats, ils ne voulaient rien goûter. Tout ça m'a donné envie de déserter la cuisine. Pendant quelques semaines mes repas se résumaient à des légumes cuits ou de grandes assiettes de crudités, du thé et de l'eau. Je prenais tout de même un copieux petit-déjeuner qui me faisait tenir une bonne partie de la journée un grand café au lait avec des viennoiseries, du pain noir ou blanc selon mes envies avec du beurre et parfois même une part de gâteau que j'avais fait la veille. Non non, je ne suis pas devenue anorexique, ne vous inquiétez pas! J'ai senti comme un besoin de renouveau dans mon assiette. Parce que j'avais perdu du poids, j'ai dû m'acheter de nouveaux sous-vêtements. La dernière fois que j'avais acheté de la jolie lingerie, c'était avant ma première grossesse, soit plus de cinq ans! J'ai été plus qu'heureuse de voir qu'avec des vêtements à ma taille, je n'étais pas si vilaine à regarder et j'ai finalement commencé à aimer mon corps malgré les défauts que je lui trouvais les mois auparavant. Ils sont toujours là et ils ne me gênent plus ou beaucoup moins. Ces changements alimentaires ont porté leurs fruits sur du long terme car maintenant je mange très peu de produits laitiers et je supporte peu les produits trop sucrés ou simplement sucrés. Après mon tatouage l'autre jour, je suis allée chez starbucks me servir un white mocha frappuccino, je n'y étais pas allée depuis l'hiver dernier. J'adorais cette boisson auparavant. Cette fois-ci, j'ai eu des hauts-le-coeur et je n'ai pas pu le finir. Comme quoi, ce point renvoie au tout premier que j'ai évoqué dans cet article je suis à l'écoute de mon corps et de mes besoins et je me sens bien mieux. J'ai fait du changement dans ma garde-robe et je me suis fait couper les cheveux Pendant longtemps, j'ai eu un style passe-partout, tee-shirt, jeans et baskets, cheveux mi-longs sans vraie coupe. Et puis j'en ai eu marre d'être invisible. J'ai commencé à inclure des pièces plus colorées dans mon dressing, de plus en plus de fleurs, de pantalons près du corps et surtout, des jupes et des robes. Je vis toujours en baskets mais bon, avec trois enfants, c'est plus pratique! Et puis ma no coupe, il fallait que ça change aussi, ça n'allait pas avec ce que je portais. Je suis allée chez la coiffeuse de mon quartier plutôt que le salon ultra hype avec de la musique bien trop forte et j'en suis sortie ravie. La coiffeuse avait totalement compris ce que je voulais un carré un peu dégradé avec la typique mèche sur le côté que j'avais quand j'étais plus jeune. J'ai même demandé à ce qu'elle me coupe les cheveux encore un peu plus courts, je voulais voir la différence, je voulais un renouveau capillairement parlant. Cette nouvelle coupe m'a donné un regain d'énergie, je me sentais comme la maman que je voulais être depuis toujours là pour ses enfants, pleine de vie et jolie aussi. Je me suis fait tatouer Vous n'êtes sûrement pas passés à côté de l'information si vous me suivez sur les réseaux sociaux ou si vous avez lu mon dernier article. Il y a des moments dans la vie qui ont besoin d'être inscrits pour toujours et j'ai choisi de le faire grâce à deux tatouages. C'est bête à dire mais depuis que je les ai, je me sens enfin complète. Je vous invite à lire ici mon article qui leur est consacré. J'ai repris la conduite En novembre, cela fera un an que je suis retournée sur les routes derrière un volant. Si vous m'aviez dit ça avant que ma maladie ne se manifeste ou bien encore un an après le diagnostic, je vous aurais ri au nez. Quoi? Moi? Conduire à nouveau? C'est impossible voyons, j'ai la phobie de la conduite! Mais the Husband a su me convaincre, il a aussi trouvé le modèle de voiture parfait pour que je puisse me sentir en sécurité afin de bouger avec mes enfants sans stresser ou presque. J'ai encore certaines appréhensions pour aller sur la quatre-voies mais je compte bien essayer très vite d'y remédier pour me déplacer enfin sans contraintes. Chaque chose en son temps! Je ne peux plus vivre sans plantes chez moi Tout a commencé avec une orchidée soldée dans un coin d'un magasin, pour essayer, comme ça, si elle voulait se refaire une santé à la maison. Et puis de fil en aiguille, je suis passée d'une orchidée mal-en-point à plus de trente plantes à la maison. Avoir une jungle urbaine chez moi, c'est ce dont j'ai besoin pour me relaxer, me ressourcer et m'apaiser. Je suis énormément fière de mes enfants et de mon mari mais quand j'invite du monde à la maison, je ne peux pas m'empêcher de présenter mes plantes à nos invités. Certaines personnes diront que je suis folle mais je ne peux pas m'en empêcher. J'avais jusqu'au début de l'été quatre medinillas magnificas à la maison mais elles ont eu des problèmes de santé, les feuilles ont commencé à tomber puis les racines ont pourri, sans explication aucune. J'ai pleuré quand je me suis résolue à les mettre à la poubelle et j'ai eu le coeur lourd pendant des jours en regardant leurs pots vides. Je ne supporte plus la chaleur Je vous avais déjà dit il y a deux ans dans cet article que je n'aimais pas l'été. Cela s'est accentué avec ma sclérose en plaques. Cette maladie et la chaleur ne sont pas vraiment compatibles. "La chaleur n'a pas d'influence sur l'évolution de la sclérose en plaques. En d'autres termes, elle ne provoque pas de nouvelles poussées ni d'aggravation de l'évolution de la maladie. Par contre, elle augmente la fatigue des patients. Les symptômes liés aux troubles de l'équilibre, aux troubles du système locomoteur les mouvements, aux troubles de la vue, etc. peuvent temporairement s'aggraver. Ce phénomène est transitoire dès que le corps s'est rafraîchi, les symptômes régressent et tout rentre dans l'ordre en quelques heures" source. Au début, je ne comprenais pas pourquoi j'étais grognon et si fatiguée cet été alors que j'étais enfin en paix avec mon corps, je n'avais pas honte de le montrer je voulais le montrer même et je voulais profiter du beau temps pour exhiber ma nouvelle garde-robe. J'avais le plus grand mal à me lever le matin et je préférais glander dans mon canapé plutôt que de ranger, cuisiner ou même regarder la télévision. Heureusement, j'arrivais quand même à positiver et cela me motivait pour aller de l'avant mais je n'ai jamais été autant cernée de ma vie! Je ne veux plus d'enfants Notre famille est complète avec trois enfants. The Husband se verrait bien avec un petit dernier dans quelques années, mais moi, pas du tout. Ma sclérose en plaques s'est déclarée après ma deuxième grossesse. J'ai eu une poussée dix mois après mon accouchement et j'en ai vécu une deuxième à la date "anniversaire" après mon troisième accouchement. Entre-temps, c'était plus de la fatigue qu'autre chose, des mini poussées qui partaient comme elles étaient venues en me reposant. Je sais gérer ma vie au quotidien sans problème, je sais comment réagir quand me suis fatiguée mais qu'arriverait-il si je tombais de nouveau enceinte? Si j'accouchais et qu'une nouvelle poussée "anniversaire" pointait son nez, plus violente que les deux premières? Je ne peux pas me permettre de vivre ça alors que nous avons enfin trouvé un équilibre de vie de famille. Si j'avais une poussée plus forte que les autres, je pourrais rester avec des séquelles à vie et cela serait une catastrophe pour nous. Je ne veux pas que mes enfants connaissent une maman diminuée à cause d'une maladie. Oui je sais, la grossesse et l'allaitement "protègent" le corps des femmes contre de nouvelles poussées mais après? Si c'était la poussée de trop? Vous pouvez retrouver tous mes articles parlant ou évoquant ma sclérose en plaques ici. À voir également sur Le HuffPost
MaryseMARCETTEAU. En 1983 on lui annonce qu’elle est atteinte d’une sclérose en plaques, elle décide de se battre. elle adopte une hygiène alimentaire conforme à ses besoins. Elle sort vainqueur de ce combat. Aujourd’hui, 09 juillet 2011, elle mène une vie tout à fait normale. à se battre contre ce qui paraît être l’inexorable.
À première vue, votre alimentation ne semble pas jouer un grand rôle dans la prise en charge de la sclérose en plaques SEP, une maladie qui affecte votre système nerveux central. Mais il s’avère que manger des aliments sains – et éviter ceux qui ne le sont pas – peut en fait vous aider à gérer votre SEP. En plus de favoriser la santé générale, la consommation de fruits et légumes frais en abondance, de protéines à faible teneur en matières grasses et de produits laitiers à faible teneur en matières grasses pourrait également allonger la période entre les poussées de sclérose en plaques. Une étude publiée en 2015 dans Neurosciences nutritionnelles a découvert que suivre un régime alimentaire sain peut aider les personnes atteintes de sclérose en plaques à améliorer leur santé physique et mentale. Et parce que des aliments comme le sucre et les acides gras trans peuvent aggraver vos symptômes, ce que vous choisissez de ne pas manger peut être tout aussi important que ce que vous mangez. Il n’existe cependant aucun régime alimentaire établi qui soit spécifiquement recommandé pour les personnes atteintes de SEP. Il est donc important de travailler en étroite collaboration avec votre médecin ou votre nutritionniste afin de trouver un régime qui vous convienne. Demandez à votre médecin si vous devez supprimer ces aliments de votre régime alimentaire. Les graisses saturées Lesgraisses saturées proviennent principalement de produits et de sous-produits animaux tels que la viande rouge et les produits laitiers gras. Elles sont également présentes dans les aliments qui contiennent de l’huile de palme et de l’huile de coco. Les graisses saturées sont connues pour augmenter votre taux de cholestérol LDL, ou mauvais cholestérol. Un taux de cholestérol élevé peut entraîner l’athérosclérose, ce qui augmente le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral. Une étude publiée en février 2018 dans Rapports scientifiques a constaté que les personnes atteintes de SEP ont un risque accru de problèmes cardiaques par rapport à celles qui n’en sont pas atteintes. De plus, On pense que des conditions telles que l’hypertension et les maladies cardiovasculaires aggravent la SEP », déclare Kathy Costello, SEP, ANP-BC, vice-présidente associée de l’accès aux soins de santé pour la National MS Society. Il est donc important d’éviter les graisses malsaines. RELATIVES Trouvez plus de choses à faire et à ne pas faire en matière d’alimentation auprès de personnes comme vous. Obtenez des conseils pratiques sur Tippi >> Gras trans Vous devriez également éviter les aliments contenant des graisses trans, comme les biscuits, les crackers, les tartes et tout autre produit emballé. Les mots clés à rechercher sur les étiquettes nutritionnelles pour identifier de tels produits sont huiles partiellement hydrogénées » et shortening, dit Amy Jamieson-Petonic, RDune diététicienne clinique dans les hôpitaux universitaires de Cleveland. Nous savons que les acides gras trans augmentent l’inflammation à l’intérieur des vaisseaux sanguins », dit-elle, et pourraient donc entraîner des problèmes cardiovasculaires ». Le lait de vache Outre les effets néfastes des graisses saturées du lait de vache, certaines personnes atteintes de SEP peuvent réagir à des protéines spécifiques du lait, selon une recherche publiée en 2010 dans la revue Autoimmune Diseases. Mais comme le soulignent les auteurs de l’étude, d’autres chercheurs ne pensent pas que le lien soit assez fort pour justifier l’abandon des autres nutriments du lait. En fait, une étude plus récente, publiée en mars 2013 dans le Journal de la recherche en sciences médicalesa constaté que les personnes atteintes de SEP n’étaient pas plus susceptibles de faire une réaction au lait de vache que les personnes non atteintes de SEP. Si vous voulez essayer d’éliminer le lait de vache de votre alimentation pour voir si cela soulage vos symptômes, assurez-vous que vous consommez beaucoup de calcium, de protéines et de vitamine D provenant d’autres sources alimentaires. Le lait de soja, le lait d’amande et le lait de cajou contiennent plus de calcium que le lait de vache. Ils peuvent donc être de bons substituts du lait, surtout si vous pensez que vous êtes intolérant au lactose, explique M. Costello. Sucre Trop de sucre, surtout sous forme de sucreries, peut faire grimper les kilos. Vous ne voulez pas prendre de poids, car vous aurez plus de mal à être mobile et à effectuer les activités de la vie quotidienne », explique Jamieson-Petonic. L’excès de poids augmente également la fatigue, un symptôme courant de la sclérose en plaques. Besoin de plus de motivation pour refuser le dessert ? Le sucre étant un aliment inflammatoire, il peut avoir un effet négatif sur votre SEP, selon la National MS Society. Sodium Commencez à vérifier les étiquettes des aliments pour le sodium. Une étude publiée dans Neurologie en avril 2015, a constaté que plus le régime alimentaire des personnes atteintes de SEP contient de sodium, plus elles risquent de faire une rechute et de développer de nouvelles lésions. Voici une raison supplémentaire de se débarrasser de l’habitude du sel L’excès de sodium peut augmenter la pression sanguine, et l’hypertension a été liée à une diminution de l’espérance de vie chez les personnes atteintes de SEP, explique M. Costello. Essayez de consommer moins de 2 300 milligrammes mg de sodium par jour si vous êtes en bonne santé, et moins de 1 500 mg si vous avez des problèmes cardiaques, selon l’American Heart Association. RELATIVES Évitez-vous de manger à cause de la sclérose en plaques ? Partagez vos conseils diététiques sur Tippi pour la SEP >> Carburants raffinés Evitez le riz blanc, le pain blanc et les céréales froides pour le petit déjeuner. Ces hydrates de carbone transformés peuvent rapidement faire monter le taux de sucre dans le sang et nuire à la santé de votre cœur. Optez plutôt pour des options plus saines comme les pains à grains entiers, le riz brun, l’orge et les pâtes complètes. Un avantage supplémentaire ces options riches en fibres peuvent vous aider à gérer la constipation – un symptôme de la sclérose en plaques – et vous aider à ne pas prendre de kilos en vous donnant la sensation d’être rassasié plus longtemps. Gluten Une étude publiée en mars 2011 dans BMC Neurologie a constaté une incidence plus élevée de la maladie coeliaque, une maladie auto-immune caractérisée par une intolérance au gluten, chez les personnes atteintes que dans la population générale. Le gluten est une protéine que l’on trouve dans le blé, l’orge et le seigle. Les personnes atteintes de la maladie cœliaque doivent éviter complètement le gluten pour éviter les dommages intestinaux, mais de nombreuses personnes qui n’ont pas la maladie cœliaque constatent qu’elles se sentent mieux dans l’ensemble lorsqu’elles éliminent le gluten de leur alimentation. Bien qu’il n’y ait aucune preuve qu’éviter le gluten soit bénéfique pour les personnes atteintes de sclérose en plaques qui ne souffrent pas également de maladie coeliaque, réduire le gluten peut être une option », dit Jamieson-Petonic, si vous ne trouvez pas de soulagement avec d’autres choses ».
newsUne nouvelle hypothèse est avancée pour comprendre le mécanisme de développement de la sclérose en plaques : la carence en vitamine D y occupe une place centrale. La sclérose en plaques est définie comme une maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central : les anticorps du système immunitaire attaquent la gaine de myéline qui recouvre les neurones du
Vérifié le 17/06/2022 par PasseportSanté Les symptômes de la sclérose en plaques dépendent de la localisation des plaques. Ils sont très variables d’une personne à l’autre, ainsi que d’une poussée à l’ en plaques quels sont les symptômes ?Voici les principaux symptômes de la sclérose en plaques qui peuvent apparaître en quelques heures ou en quelques jours des troubles de la vue vision double, baisse de vision habituellement d’un œil à la fois. Ces troubles sont causés par une névrite optique, c'est-à -dire une atteinte du nerf optique. Ils constituent le premier symptôme dans environ 25% des cas ;des sensations anormales ou troubles sensitifs des douleurs brèves, des fourmillements ou l’impression de décharges électriques ;un engourdissement ou une faiblesse dans un ou plusieurs membres pouvant gêner la marche ;une fatigue anormale par son intensité ;des tremblements et une difficulté à contrôler ses mouvements ;des pertes d'équilibre ;des spasmes ou des contractures musculaires, ou spasticité, parfois symptômes suivants, dont on parle moins souvent, peuvent également survenir, surtout lorsque la maladie évolue des difficultés d’élocution ;une incontinence urinaire ;des troubles urinaires envies pressantes, difficultés à vider sa vessie, infections urinaires, etc. ;une constipation ;des troubles sexuels ;une paralysie partielle ou totale de n'importe quelle partie du corps ;des troubles de la mémoire, de l’humeur, en phase dépressive, ou de la concentration ;Présenter un ou plusieurs de ces symptômes ne suffit pas à poser le diagnostic de sclérose en plaques car ils sont communs avec d'autres maladies neurologiques ou autres. C'est pourquoi il faut toujours certains cas, une élévation de la température corporelle, en raison d'une fièvre, d'un bain chaud ou d'un effort physique, peut entraîner une réactivation des symptômes neurologiques anciens, le plus souvent des troubles de la vision, mais pas phénomène transitoire est connu sous le terme phénomène d’Uhthoff ». Il ne s’agit pas d’une vraie poussée puisque les symptômes disparaissent lorsque la température corporelle redescend. Il s'agit plutôt d'un blocage transitoire de l'influx nerveux en raison de la chaleur. Toutes les personnes qui ont une sclérose en plaques ne sont pas sujettes à ce phénomène. Journaliste scientifique16 juin 2022, à 10h4392% Des lecteurs ont trouvé cet article utile Et vous ?Cet article vous-a-t-il été utile ?À lire aussi
Déjà il faut savoir ce qui peut provoquer la sclérose en plaque (SEP), et on a récemment compris grâce à de la recherche que l’infection par Virus d’Epstein Barr (EBV) en est une cause. En fait, , les scientifiques ont mené une étude auprès de plus de 10 millions de jeunes adultes en service actif dans l'armée américaine.
La sclérose en plaques correspond à une pathologie inflammatoire dite auto-immune, touchant le système nerveux central. Reconnue comme la première cause neurologique de handicap non traumatique du jeune adulte, le diagnostic de la SEP repose essentiellement sur l’IRM qu’en est-il de l’IRM cervicale ? Peut-elle diagnostiquer une sclérose en plaques ? Réponses dans le présent que la sclérose en plaques ?Diagnostic clinique de la sclérose en plaques Diagnostic paraclinique de la sclérose en plaques La ponction lombaire La mesure des potentiels évoqués L’imagerie par résonance magnétique IRM Rôle de l’IRM cervicale dans le diagnostic de la sclérose en plaqueQu’est-ce que la sclérose en plaques ? La sclérose en plaques ou SEP se définit comme une maladie inflammatoire chronique d’origine auto-immune. Elle atteint le système nerveux central autrement dit l’encéphale cerveau, cervelet et tronc cérébral, la moelle épinière et les racines des nerfs pour la première fois en 1868 par Jean-Martin Charcot, elle touche aujourd’hui environ 120 000 personnes en France, avec une moyenne de 3 000 nouveaux cas détectés chaque année. L’âge moyen de diagnostic se situe entre 25 et 35 ans, et il existe une prédominance d’atteinte chez les sclérose en plaques est considérée, actuellement, comme la première cause de handicap sévère non traumatique du jeune s’agit d’une maladie évoluant généralement par poussées entrecoupées de périodes de rémission. Cependant, il arrive parfois que son évolution soit continue et mécanisme à l’origine de la sclérose en plaque consiste en une démyélinisation des axones. En effet, les axones sont des prolongements des neurones qui sont entourés d’une gaine formée par une substance appelée myéline », cette gaine a pour rôle de protéger et isoler les fibres nerveuses tout en augmentant la vitesse de propagation de l’influx cours de la sclérose en plaques, le système immunitaire s’attaque pour des raisons encore inconnues aux cellules produisant la myéline nommées oligodendrocytes » et les détruit. Ceci a pour conséquence une démyélinisation des fibres nerveuses et l’absence de gaine de myéline conduit à une altération de conduction de l’influx système nerveux central étant le lieu de commande de fonctions intellectuelles, cognitives, sensitives et motrices, son atteinte se traduit donc par de multiples symptômes secondaires à l’anomalie de ces n’existe malheureusement actuellement aucun traitement curatif pour la sclérose en plaque. Les traitements proposés, à base d’immuno- régulateurs et immunosuppresseurs ne permettent qu’un espacement et une diminution des poussées freinant ainsi l’évolution de la se trouve néanmoins que des avancées thérapeutiques encourageantes quant à l’élaboration d’un traitement pouvant améliorer l’évolution et le pronostic de cette pathologie soient en cours de clinique de la sclérose en plaques La sclérose en plaques est une maladie qui évolue lentement. En effet, de nombreux patients présentent au cours de leurs vies des symptômes transitoires qui ne sont pas immédiatement rattachés à cette pathologie. C’est ce qu’on appelle la phase de latence ». Cette phase peut durer 1 année à 20 ans, elle est caractérisée par une démyélinisation n’engendrant pas de manifestations les signes cliniques commencent à apparaitre, la maladie devient alors patente » et la maladie commence à évoluer soit de façon continue et progressive, soit, par poussées entrecoupées de périodes de poussées de sclérose en plaques sont caractérisées par une dissémination dans le temps et dans l’espace. Ce qui signifie qu’elles touchent différents organes et surviennent à des périodes diagnostic de la sclérose en plaque repose actuellement sur un faisceau d’arguments cliniques et manifestations cliniques rencontrées au cours de la sclérose en plaques sont très variées. L’ensemble de ses symptômes évoluent généralement dans un contexte de fatigue permanente, ainsi nous retrouvons Des troubles moteurs signes révélateurs de la maladie dans 40 % des cas, il peut s’agir d’une monoparésie, d’une paraparésie ou plus rarement d’une hémiparésie. Cette manifestation peut aller d’une gêne à type de lourdeur, de crampes musculaires ou de fatigabilité à l’effort jusqu’à une paralysie plus complète. A l’extrême une paraplégie avec abolition des réflexes peut troubles de la sensibilité révélant la maladie dans 20% des cas, ces troubles regroupent les paresthésies, hypoesthésies voire même des anesthésies. Mais également, des douleurs ou des sensations de décharges électriques au cours de certains troubles de la vision entrant dans le cadre de la neuropathie optique rétrobulbaire, ces manifestations sont le reflet d’une atteinte du nerf optique, ils regroupent une baisse d’acuité visuelle habituellement unilatérale s’accompagnant d’une douleur périorbitaire majorée au cours des mouvements des globes troubles liés à l’atteinte des nerfs crâniens tels que la paralysie faciale, la baisse de l’acuité auditive hypoacousie ou une névralgie troubles dus à l’atteinte cérébelleuse et vestibulaire notamment la démarche ébrieuse, une ataxie, une dysarthrie et des troubles génito-sphinctériens regroupent l’impuissance sexuelle chez l’homme, une rétention ou au contraire une incontinence troubles cognitifs tels que des difficultés de concentration et des troubles de la mémoire sont retrouvés après quelques années d’évolution de la maladie. A l’extrême une démence peut paraclinique de la sclérose en plaques La confirmation du diagnostic de la sclérose en plaque nécessite la réalisation de certains examens paracliniques, à savoir La ponction lombaire SourceElle permet une analyse biologique et immunochimique du liquide céphalo rachidien, elle met en évidence la présence de signes inflammatoires et une synthèse d’immunoglobulines anticorps anormale dans ce sa réalisation, il faut néanmoins s’assurer qu’il n’y a pas de contre indications telles que l’hypertension intracrânienne et ce par la réalisation d’un fond d’œil et/ou d’un scanner du LCR doit systématiquement se faire simultanément avec celle du sérum du malade prélevé le même jour afin de faire une mesure des potentiels évoqués Les potentiels évoqués sont des potentiels électriques qui permettent d’étudier les variations de l’activité électrique du système nerveux suite à une stimulation d’origine extérieure visuelle, auditive, sensitive ou permet d’évaluer la qualité et la vitesse de conduction de l’influx nerveux au niveau des voies de la motricité, la sensibilité, l’audition ou la la SEP, les potentiels évoqués visuels sont les seuls utilisés afin d’affirmer le diagnostic. En effet, un ralentissement de transmission de l’influx nerveux au niveau des nerfs optiques est généralement par résonance magnétique IRM L’IRM cérébrale et médullaire représente l’examen de choix dans le diagnostic de la SEP, elle permet de mettre en évidence la présence de plaques inflammatoires dans le système nerveux plaques sont nommées lésions », elles prennent l’aspect de tâches blanches nommées hypersignaux » ou bien noires dites hyposignaux ».SourceCes lésions sont généralement localisées au niveau de la substance blanche périventriculaire, plus particulièrement dans le tronc cérébral et dans la moelle notamment cervicale, d’où l’intérêt du recours à une IRM de l’IRM cervicale dans le diagnostic de la sclérose en plaqueDe manière générale, le premier examen d’imagerie indiqué dans la sclérose en plaques est l’IRM cérébrale. Il arrive néanmoins, chez certains patients qu’on ne retrouve pas de lésions encéphaliques car les plaques ne se sont formées qu’au niveau de la moelle épinière et plus particulièrement dans cette situation que l’IRM cervicale trouve tout son faut cependant souligner, que seule, l’IRM cervicale ne suffit pas à affirmer le diagnostic, ni à faire le suivi de la m’appelle Sidali. Je suis médecin généraliste et rédacteur web. Etant professionnel de santé, ma mission est de contribuer au soulagement des maux de mes patients. Etant aussi passionné de rédaction, j’ai le plaisir de partager mes solides connaissances médicales avec le plus grand nombre de lecteurs, et ce, en rédigeant des articles vulgarisés et très agréables à lire.
Rienà voir avec la sclérose cela dit. Parce que pour la sclérose en plaques, t as ce genre de symptômes sur plusieurs membres
Depuis que Jean-Martin Charcot a décrit la maladie au XIXe siècle, les principes pour établir le diagnostic de sclérose en plaques sont identiques il est nécessaire de mettre en évidence une atteinte du système nerveux central à la fois dans le temps qu'on appelle dissémination dans le temps et dans l'espace dissémination dans l'espace. La dissémination des symptômes dans l'espace Selon sa localisation, une atteinte d’une zone du cerveau ou de la moelle va entraîner des conséquences sur un type particulier de fonction. Par exemple, une atteinte des neurones sensitifs de la partie inférieure de la moelle va déclencher des sensations anormales dans les jambes. Pour que le diagnostic de sclérose en plaques soit posé, la maladie doit s’exprimer par des symptômes qui ne peuvent être expliqués que par l’existence de lésions situées dans des zones différentes du système nerveux central. Par exemple, une baisse d’acuité visuelle et des troubles de l’équilibre qui correspondent à une atteinte du nerf optique et à une souffrance du cervelet, deux zones distinctes du système nerveux central. La dissémination des symptômes dans le temps Dans la sclérose en plaques, les épisodes inflammatoires se succèdent dans le temps et touchent différentes zones du système nerveux central. Par exemple, une atteinte initiale du nerf optique peut être suivie deux ans plus tard par des sensations d’anesthésie des jambes, correspondant à une atteinte de la moelle épinière. Les examens complémentaires de la sclérose en plaques Divers examens complémentaires sont mis en œuvre dans le diagnostic de la sclérose en plaques L'IRM dans le diagnostic de la sclérose en plaques L’imagerie par résonance magnétique IRM permet de visualiser les plaques d’inflammation dans le système nerveux central aussi bien dans le cerveau que dans la moelle épinière. On utilise le terme de lésions » pour ces plaques d’inflammation. Celles-ci apparaissent comme des taches blanches hypersignaux » ou noires hyposignaux » selon les paramètres utilisés lors de l’IRM. Ces lésions peuvent être nombreuses, même si le malade a peu de signes cliniques l’inflammation peut se situer dans des zones du cerveau qui, au vu des symptômes, ne semblaient pas être affectées par la sclérose en plaques. L’IRM permet d’accélérer la mise en évidence de la dissémination des symptômes dans l’espace de nombreuses lésions disséminées dans le système nerveux central, mais également celle de leur dissémination dans le temps. En effet, avec l’injection intraveineuse d’un produit le gadolinium, il est possible de distinguer des lésions récentes datant de quelques semaines et des lésions anciennes. La preuve de la dissémination dans le temps est ainsi obtenue sans avoir à attendre une nouvelle poussée de sclérose en plaques. La ponction lombaire dans le diagnostic de la sclérose en plaques La ponction lombaire n’est plus obligatoire depuis l’arrivée de l’IRM. Néanmoins, elle est réalisée très fréquemment car elle permet de mettre en évidence des signes d’inflammation dans le liquide céphalorachidien, qui baigne le système nerveux central. Au moindre doute, il est essentiel de la pratiquer pour confirmer le diagnostic. La mesure des potentiels évoqués dans la sclérose en plaques La mesure des potentiels dits évoqués permet d’étudier la qualité et la vitesse de la conduction de l’influx électrique le long des voies nerveuses. Ainsi, on peut étudier les voies de la motricité, de la sensibilité, de l’audition ou de la vision. Parmi tous les différents types de potentiels évoqués, seuls les potentiels évoqués visuels PEV sont utiles pour permettre le diagnostic de sclérose en plaques. En cas de sclérose en plaques, on observe un ralentissement de la transmission de l’influx nerveux dans les nerfs optiques. L’allongement du temps qui sépare un stimulus visuel de la réponse du cerveau prouve que le nerf optique a été démyélinisé, même si le patient n’a pas ressenti de troubles de la vision. Les potentiels évoqués peuvent donc faciliter le diagnostic de la dissémination des symptômes dans l’espace. Le diagnostic des formes progressives de sclérose en plaques Une SEP est dite progressive lorsque l’on observe une aggravation continue des symptômes neurologiques pendant au moins un an. Le diagnostic est en général plus difficile à poser que dans les formes dites à poussées ». Il est alors indispensable d’avoir recours aux examens complémentaires une IRM du cerveau et une IRM de la moelle, complétées par la mesure des potentiels évoqués visuels et une ponction lombaire afin de confirmer le diagnostic. Il s’agit de l’un des diagnostics les plus difficiles à poser. Sa confirmation requiert une aggravation des symptômes cliniques sur plus d’un an ainsi que la présence de deux éléments parmi les trois suivants des anomalies typiques sur la ponction lombaire, neuf lésions cérébrales, ou quatre lésions et des potentiels évoqués visuels perturbés, deux lésions de la moelle épinière.
Sources: L’essentiel – Le guide pratique de la sclérose en plaques – Biogen et surtout nous comme je suis plus bon à rien (que de gueuler comme dit ma femme. Surtout quand on arrive à la fin de mois et que l’on touche que 410€ pension, quand on vous mets en retraite anticipée pour invalidation. un gros problème car je ne l’ai jamais demandé cette maladie et
Publié le 30/01/2019 à 15h44 , mis à jour le 30/01/2019 à 15h44 Les douleurs touchent la majorité des patients atteints de sclérose en plaques. Elles peuvent résulter directement de la maladie ou être induites par un dysfonctionnement. Si elles ne sont pas traitées correctement, les douleurs nuisent à la qualité de vie du patient. Il est important de connaître leur origine pour mieux les prendre en charge. Quels sont les différents types de douleurs ? Comment les soulager ? Qui consulter en cas de douleurs ? On fait le point avec le Pr Patrick Hautecoeur, neurologue spécialiste de la sclérose en plaques. La sclérose en plaques SEP est une maladie chronique inflammatoire qui touche le système nerveux central SNC. Elle se caractérise par la dégradation progressive de la myéline, une gaine protectrice qui permet aux cellules nerveuses de transmettre les informations entre le cerveau et le reste du corps. Dans la sclérose en plaques, les messages envoyés par notre cerveau sont mal transmis au reste du corps. Cela provoque différents symptômes tels que des troubles de la vision, des troubles moteurs, des troubles sensitifs, cognitifs et sphinctériens. Les douleurs, directement ou indirectement provoquées par la maladie, font également partie du quotidien des patients. La douleur, un symptôme typique mais pas systématique La douleur n’est pas systématique dans la sclérose en plaques SEP, elle est toutefois fréquente. "Plus de 50 % des malades ont mal. Et près de 70 à 75 % des patients ressentent des douleurs dans les mois qui précèdent la consultation chez leur neurologue", fait remarquer le Pr Hautecoeur. L’apparition des premières douleurs n’est pas liée à l’ancienneté de la maladie. La douleur ne signifie pas que la maladie est déjà bien installée, elle peut même intervenir dès la première poussée. A savoir aussi que la douleur n’est pas toujours le premier signe de la maladie. "Le premier symptôme est souvent la névrite optique, une inflammation du nerf optique qui provoque une perte partielle ou complète de la vision et dont la douleur est augmentée par la mobilisation des yeux", explique le neurologue. On estime que dans 20 à 30 % des cas, la névrite optique est révélatrice de la SEP. Your browser cannot play this video. Les différents types de douleurs dans la SEP Trois types de douleurs ont été identifiés dans la SEP, en fonction de leur origine. Les douleurs neurogènes sont provoquées par une atteinte du système nerveux central. Elles sont donc directement liées à la maladie. Ce sont les douleurs les plus fréquentes 60 % des douleurs dans la SEP. "Elles se caractérisent par des sensations de brûlures, de décharges électriques, de piqûres aux extrémités des membres, de réaction douloureuse au toucher", détaille le douleurs secondaires sont déclenchées par un dysfonctionnement. Ce sont souvent des troubles musculaires comme des raideurs ou de la spasticité contraction violente des muscles. Elles peuvent également être la conséquence de mauvaises positions adoptées face à des difficultés à la marche ou des troubles de l’équilibre. "On observe alors des tendinites ou des lombalgies".Les douleurs iatrogènes sont liées au traitement de fond de la SEP. Il peut s’agir de gênes musculaires ou de maux de tête. "Ce sont principalement les douleurs ressenties aux points d’injection en cas de traitement par injections. Mais il y en a de moins en moins car on traite le plus souvent avec des comprimés" indique le Pr Hautecoeur. SEP les traitements pour soulager les douleurs La prise en charge des douleurs est pluridisciplinaire et le traitement est adapté à l’origine de la douleur. Les douleurs neuropathiques dans les nerfs situés à l’extérieur de la moelle épinière sont soulagées grâce aux antiépileptiques, antidépresseurs ou encore à l’hypnose. Les névralgies douleurs sur le trajet d’un nerf sensitif comme la sciatique sont traitées avec des antiépileptiques, la thermocoagulation destruction par la chaleur des ganglions des nerfs impliqués dans la douleur ou la radiothérapie ciblée sur les ganglions. En cas de douleurs secondaires, on privilégie les traitements prescrits habituellement dans les rhumatismes. "Les massages profonds par un kinésithérapeute, la rééducation, la correction de la posture, l’activité physique régulière… permettent de soulager ces douleurs". Les douleurs iatrogènes se traitent avec des antalgiques, des anesthésiques locaux ou bien par le changement du site d’injection. Attention, les croyances des patients sur certaines médicaments peuvent être un obstacle à l’observance des traitements. "La prise d’antidépresseurs ou d'anti-épileptiques peut faire peur aux malades qui ne comprennent pas pourquoi on leur prescrit des antidépresseurs ou des antiépileptiques alors qu’ils ne souffrent pas de dépression, ni d’épilepsie. Il y a une réelle nécessité à faire de la pédagogie sur les différentes actions des médicaments auprès des patients atteints de SEP, pour les rassurer sur leurs croyances et leur montrer dans quelle mesure certaines molécules sont efficaces pour traiter leurs douleurs", insiste le spécialiste. À voir aussi Toujours parler de ses douleurs à son médecin Le patient ne doit jamais souffrir en silence au risque de passer à côté de traitements adaptés. La douleur est malheureusement un symptôme trop souvent négligé par les patients. Ils n’ont pas toujours le réflexe d’aller consulter en cas de douleur qu’ils n’associent pas à la SEP. Par exemple, un simple mal de dos peut en fait être la conséquence d’une spasticité, un des symptômes de la SEP. A la moindre douleur, il faut consulter son neurologue pour lui en parler. Your browser cannot play this video. Les soignants aussi peuvent négliger la douleur. Aller voir son médecin généraliste en cas de douleur n’est pas toujours judicieux, selon le Pr Hautecoeur "certains médecins généralistes ne font pas toujours le lien entre certaines douleurs et la SEP car ils ne connaissent pas bien la maladie. Sur l’ensemble de sa patientèle, un médecin généraliste a en moyenne un patient souffrant de SEP. Les généralistes devraient pourtant jouer un rôle central dans la SEP notamment dans la reconnaissance de poussées et de non poussées, des types de douleurs. Ils se doivent d’être de bons cliniciens pour pouvoir renvoyer les patients vers les spécialistes adaptés et faciliter une prise en charge optimale". La douleur est un aspect de la maladie pouvant être handicapant, mais il est possible de la soulager, voire de la supprimer. Elle est déterminante pour comprendre l’évolution de la maladie et ainsi adapter au mieux les traitements afin d’améliorer la qualité de vie du patient. D’où la nécessité d’en parler.
W4tUUso. 3x8hj0s6je.pages.dev/2823x8hj0s6je.pages.dev/1103x8hj0s6je.pages.dev/4133x8hj0s6je.pages.dev/1763x8hj0s6je.pages.dev/4993x8hj0s6je.pages.dev/4343x8hj0s6je.pages.dev/473x8hj0s6je.pages.dev/444
le mal a dit sclerose en plaque