Laréduction de peine est prévue par la loi, notamment en matière de faux monnayage, de terrorisme, de trafic de stupéfiants, d’assassinat ou d’empoisonnement, de tortures ou d’actes de barbarie, d’enlèvement et de séquestration, de détournement d’aéronef, de navire ou de tout autre moyen de transport, de traite des êtres humains, de
Audition libre L’audition libre permet d’interroger une personne soupçonnée d’avoir commis une infraction sans la placer en garde à vue. Elle ne concerne que les personnes qui se rendent à la police ou à la gendarmerie de leur plein gré ou à la suite d’une convocation. Pour qu’il s’agisse d’une audition libre, aucune contrainte ne doit avoir été exercée ex menottes. La personne entendue a le droit de quitter les lieux à tout moment. Si l’infraction est punie d’une peine de prison, vous avez droit à l’assistance d’un avocat. Comparution immédiate La comparution immédiate est une procédure permettant au procureur de la République de faire juger une personne immédiatement après sa garde à vue. Il engage cette procédure s’il estime que les charges sont suffisantes et que l’affaire est en état d’être jugée. L’auteur présumé doit, en présence de son avocat, accepter d’être jugé immédiatement. Cette procédure s’applique uniquement pour des délits punis d’au moins 2 ans de prison ou 6 mois pour un flagrant délit ex détention de stupéfiants ; agression physique. Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité CRPC Également appelée plaider-coupable », la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité CRPC est une procédure qui permet au Procureur de la République de proposer une sanction à l’encontre d’une personne majeure qui reconnaît les faits. Elle concerne tous les délits, sauf les infractions punies par une peine de prison de plus de 5 ans ex violences, agression sexuelle, les délits de presse ex injure, diffamation, les délits politiques ex participation à une manifestation non autorisée. Convocation par officier de police judiciaire COPJ La convocation par officier de police judiciaire COPJ a pour objet de convoquer une personne poursuivie à une audience devant le tribunal correctionnel. La COPJ énonce le fait poursuivi, vise le texte de loi qui le réprime, indique le tribunal saisi, le lieu, la date et l’heure de l’audience à laquelle la personne est convoquée. La COPJ peut être notifiée par les services de police ou de gendarmerie, c’est-à -dire portée à la connaissance de la personne suspectée à l’issue d’une enquête du procureur de la République. Elle peut être délivrée à la fin de la garde à vue ou lors de la clôture de la la personne concernée est détenue, elle est convoquée par le chef de l’établissement pénitentiaire. Un délai d’au moins 10 jours sépare la date de la notification de la date d’audience. Ce délai a pour point de départ le lendemain du jour de la notification. Ainsi, le jour de délivrance de la convocation ne compte pas dans le calcul des délais. La COPJ énonce l’infraction, ses circonstances, le lieu de l’infraction et les éventuelles circonstances aggravantes. Convocation par procès-verbal CPPV La convocation par procès-verbal CPPV est une forme de convocation devant le juge pénal. Elle permet au procureur de la République de faire juger une personne ayant commis un délit dans un délai maximum de 6 mois à la suite de sa garde à vue. Elle concerne des faits simples, pouvant être jugés rapidement et sans instruction. Dans l’attente du jugement, le juge des libertés et de la détention peut soumettre le prévenu à un contrôle judicaire ou à une assignation à résidence avec surveillance électronique. Crime de guerre Les crimes de guerre figurent parmi les 3 catégories d’infractions internationales avec les crimes contre la paix et les crimes contre l’humanité. Ils supposent l’existence d’un conflit armé entre deux États. Ils consistent en des atteintes aux personnes et aux biens ainsi qu’en des agissements méconnaissant volontairement les lois et coutumes de la guerre. Ils se prescrivent selon le droit commun, à la différence des crimes contre l’humanité qui sont imprescriptibles. Cross-examination La cross-examination ou contre-interrogatoire est une modalité d’interrogatoire de l’accusé dans le système anglo-saxon. Dans le cadre de cette procédure, l’accusation puis la défense posent des questions à l’accusé mais le président de la juridiction reste un simple arbitre. Dans le système français, le président de la juridiction a la direction des débats, comme le prévoit l’article 309 du code de procédure pénale. Détention provisoire La détention provisoire est une mesure privative de liberté qui consiste à placer une personne en détention avant son procès. La détention provisoire est une exception à la présomption d’innocence. Elle ne peut être ordonnée que dans 3 circonstances lors d’une information judiciaire, lors d’une procédure de comparution immédiate, lors d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité CRPC. Excuse de minorité L’excuse de minorité est une cause légale de diminution de la peine encourue par les mineurs qui sont auteurs d’une infraction. Puisqu’il est mineur, un enfant risque, pour la même infraction, une peine moins sévère qu’un majeur. Les sanctions pénales applicables au mineur varient selon son âge et peuvent être complétées ou remplacées par des mesures et des sanctions éducatives. Faux et usage de faux Le fait de se servir en toute connaissance de cause d’un faux document, conformément à sa nature ou à sa destination normale est un délit. Il en va par exemple ainsi en cas d’utilisation d’une fausse pièce d’identité. La peine encourue est de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende. FIJAIS fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes Le fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes FIJAIS vise à prévenir le renouvellement de certaines infractions ex meurtre, viol, agression sexuelle. On y enregistre notamment les condamnations, les compositions pénales et les non-lieux. Ces informations sont accessibles aux autorités judiciaires, aux officiers de police judiciaire OPJ, aux préfets et à certaines administrations. Elles sont conservées pendant 30 ans en matière de crime ou de délit punis de 10 ans d’emprisonnement et pendant 20 ans dans les autres cas. Imputabilité La notion d’imputabilité renvoie à la possibilité de considérer qu’une personne a commis une infraction. Cette notion a une dimension matérielle et morale l’auteur de l’infraction doit avoir compris la portée de son acte et avoir souhaité la commettre. Seule une personne dotée d’un libre arbitre peut être sanctionnée à la suite de la commission de l’infraction. Il existe ainsi des causes de non-imputabilité qui font disparaître l’élément moral de l’infraction. Exemple trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli le discernement ou le contrôle des actes article 122-1 du code pénal. Instruction Également appelée information judiciaire », l’instruction désigne la phase, antérieure au jugement, pendant laquelle le juge d’instruction examine les faits susceptibles de constituer un crime ou un délit. Cette phase débute généralement à l’initiative du procureur de la République. Afin que les droits de la défense soient garantis, l’avocat peut demander au juge d’instruction d’ordonner des actes d’enquête complémentaires ex expertises, auditions de témoins, confrontations. Non-lieu L’ordonnance de non-lieu est une décision du juge d’instruction ou de la Chambre de l’instruction prise dans 3 cas les faits ne constituent pas une infraction, l’auteur de l’infraction est inconnu ou les charges retenues contre la personne mise en examen sont insuffisantes. Cette décision met fin à la détention provisoire et au contrôle judiciaire. Le non-lieu est distinct de l’acquittement. On parle d’acquittement lorsque, la Cour d’assises déclare l’innocence de l’accusé. Il ne tombe pas ou plus sous l’application de la loi pénale ou bien est déclaré non coupable des faits qui lui sont reprochés. Permission de sortir Le condamné peut se voir délivrer une autorisation de s’absenter d’un établissement pénitentiaire durant la période d’exécution de sa peine. Cette autorisation est accordée par le juge d’application des peines. Elle peut être accordée en cas de circonstances familiales graves, afin de maintenir des liens familiaux ou encore pour répondre à une convocation administrative. Ce type d’autorisation vise à permettre la réinsertion sociale et professionnelle. Plainte Le dépôt de plainte vous permet d’informer la justice que vous avez a été victime d’une infraction. Le procureur de la République pourra alors décider d’engager ou non des poursuites. Le dépôt de plainte peut se faire auprès de la police, de la gendarmerie ou directement auprès du procureur de la République par lettre recommandée avec accusé de réception. Afin d’obtenir réparation de votre préjudice, il est nécessaire de vous constituer partie civile. Présomption d’innocence Ce principe signifie qu’un individu, même suspecté de la commission d’une infraction, ne peut être considéré comme coupable avant d’avoir été définitivement jugé comme tel par un tribunal. Ce principe fait reposer sur l’accusation – le procureur de la République – la charge de rapporter la preuve de la culpabilité du prévenu. Ce principe est notamment consacré par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, par la Convention européenne des droits de l’homme et figure à l’article préliminaire du code de procédure pénale. TAJ fichier de traitement des antécédents judiciaires Le fichier de traitement des antécédents judiciaires TAJ rassemble les informations relatives aux infractions, à leurs auteurs ainsi qu’aux victimes concernées. Il est à distinguer du casier judiciaire. Bien que le bulletin no 2 de votre casier judiciaire soit vierge, il est possible que vous soyez inscrit au TAJ. Cela peut avoir de lourdes conséquences sur le plan professionnel. Il peut être judicieux de recourir à un avocat pour être accompagné tout au long de la procédure d’effacement du fichier TAJ.
Convoquépar la police. Vous pouvez recevoir par la poste, ou en main propre, une convocation dans les locaux de police. Lorsqu’il s’agit d’une infraction au Code de la route, il estRécemment, vous avez peut-être été destinataire d'un mail, dont l'objet est une convocation judiciaire vous accusant de proposer, partager, diffuser et échanger des supports à caractère pornographiques ou pédopornographiques et d'avoir commis des atteintes sexuelles sans violence sur mineurs. Ces courriels usurpent l'appellation de la Gendarmerie nationale, de la Police nationale, de la préfecture de Police de Paris et d'Europol. Attention ce type de courriel est une arnaque. Ce message vous demande de prendre contact au plus vite avec les directeurs de la Police ou de la Gendarmerie nationales. L'objectif de cette arnaque est de vous amener à verser une somme d'argent ou de vous faire communiquer vos données personnelles. Les services du ministère de l'Intérieur n'envoient jamais de courriel pour procéder à des auditions. Les infractions mentionnées dans cette pseudo convocation ne font jamais l'objet de transaction. Leur traitement s'inscrit dans le cadre judiciaire sous contrôle d'un magistrat. Si vous êtes destinataire de ce type de mail Ne cédez pas à la panique ; Ne répondez jamais vous confirmeriez que votre adresse est valide et que vous lisez ce type de message, entraînant d'autres sollicitations similaires ; Ne prenez jamais contact avec l'expéditeur, celui-ci cherchera à accroître la pression ; Ne payez pas ; Votre adresse email a sans doute été extraite suite à la consultation d'un site de e-commerce. Il est recommandé de changer votre mot de passe ; Ne cliquez sur aucun lien ou pièce jointe vous pourriez être dirigé sur un site malveillant maquillé en site institutionnel, vous amenant à donner des informations personnelles ou à télécharger des documents contenant des logiciels malveillants ; Marquez ce courriel comme étant un courrier indésirable afin que les suivants puissent être filtrés par votre messagerie ; Conservez des éléments de preuve par des captures d'écran note de menace, adresse mail de l'expéditeur, etc. ; Déposez un signalement sur et à l'adresse mail fraude-bretic[at] afin qu'il soit pris en compte dans le cadre de l'enquête ouverte par l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication OCLCTIC ; Si vous avez donné suite déposez plainte immédiatement auprès des services de Police ou de Gendarmerie. Télécharger Découvrir d'autres articles sur le thème Sécurité Pour que la montagne reste un plaisir 08/08/2022 Vous passez votre été à la montagne ? Randonnée, VTT, escalade … retrouvez tous les conseils du ministère des Sports "pour que la montagne reste un pl...
Laffaire a par la suite été portée devant la justice. Les chefs d’inculpation vont du détournement et de la dilapidation de deniers publics, au faux et usage de faux en écriture bancaire. 18 prévenus ont été poursuivis, dont l’un des plus importants est Abdelhak Benkirane, ex-directeur général de l’établissement bancaire
Attention aux faux mails signalant que vous êtes convoqué devant la justice Les internautes sont appelés à être vigilants face à la circulation de courriels de fausses convocations judiciaires pour partages de documents pédopornographiques. Pranithan Chorruangsak / EyeEm via Getty Images Le ministère de l'Intérieur vous alerte sur des faux mails visant à vous escroquer image d'illustration Pranithan Chorruangsak / EyeEm via Getty Images ESCROQUERIE - Vous avez reçu des courriels vous signalant que vous êtes convoqués devant la justice pour avoir proposé ou partagé des contenus à caractère pornographique ou pédopornographique, où vous vous seriez rendus coupables d’atteintes sexuelles sans violence sur mineurs. Il s’agit en réalité d’une arnaque, alerte le ministère de l’Intérieur dans un communiqué publié ce jeudi 9 décembre. “Ces courriels usurpent l’appellation de la Gendarmerie nationale, de la Police nationale, de la préfecture de Police et d’Europol”, précisent les autorités. L’objectif des arnaqueurs? Pousser l’internaute ”à verser une somme d’argent” ou à “communiquer [ses] données personnelles”, explique le communiqué. Le ministère rappelle que ses services “n’envoient jamais de courriel pour procéder à des auditions” et que “les infractions mentionnées dans cette pseudo convocation ne font jamais l’objet de transaction”. C’est sous contrôle d’un magistrat que le traitement de ces infractions a lieu. Portez plainte si vous avez répondu Les services de police recommandent aux internautes recevant ces mails de ne surtout pas répondre pour ne pas entraîner “d’autres sollicitations similaires” et encore moins de payer. “Si vous avez donné suite déposez plainte immédiatement auprès des services de Police ou de Gendarmerie”, complète le ministère. Le communiqué rappelle également quelques règles de cybersécurité de base comme de ne pas cliquer sur les liens ou pièces jointes contenus dans le courriel, signaler celui-ci comme un courrier indésirable et conserver toutes les preuves de la tentative d’escroquerie adresse mail de l’expéditeur, captures d’écran, menaces, etc.. L’Intérieur préconise également de signaler le courriel sur et à l’adresse mail fraude-bretic pour “qu’il soit pris en compte dans le cadre de l’enquête ouverte par l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication OCLCTIC”. À voir également sur Le HuffPost Comprendre enfin ce qu’est une cyberattaque grâce à un hacker cagoulé Le19 février, le parquet de Nanterre avait annoncé l’ouverture d’une information judiciaire « pour abus de biens sociaux, abus de confiance aggravés, faux et usage de faux, blanchiment Depuis plusieurs mois, de nombreux citoyens nous signalent avoir reçu des mails suspects émanant de dirigeants de la Police fédérale voire d’autres institutions policières ou judiciaires. Il s’agit d’une tentative d’escroquerie exécutée au moyen d’envois d’e-mails ou via la création de faux sites ou fausses nouvelles. Nous invitons l’ensemble de la population à la plus grande prudence face à ce phénomène en recrudescence ! Modus operandi Depuis plusieurs mois, et de manière récurrente ces dernières semaines, des particuliers adressent des mails ou des lettres à l’attention de Catherine De Bolle, actuelle directrice d’Europol et ancienne commissaire générale de la Police fédérale, ou à d’autres autorités policières, signalant avoir réceptionné un mail émanant d’un Haut responsable de la Brigade de protection des mineurs », faisant état d’une consultation illégale de site pédopornographiques et pour laquelle le paiement d’une amende » est proposé en lieu et place de poursuites judiciaires. Certaines de ces personnes joignent à leur courrier soit une preuve de paiement, ou parfois un chèque. Le nom de l’actuel commissaire général de la Police fédérale, le premier commissaire divisionnaire Marc De Mesmaeker, est aussi cité dans certains de ces e-mails, de même que le nom d’Eric Snoeck, le directeur général de la Police judiciaire fédérale. Par ailleurs, plus récemment, le nom du Procureur fédéral Frédéric Van Leeuw et d’autres autorités judiciaires apparaissent également dans certaines versions de ces messages frauduleux. Certains des e-mails reprennent comme objet de message la mention Votre convocation » et prétendent vous informer que vous auriez commis des infractions diverses, voire des envois de photos de natures sexuelles à des mineurs. L’expéditeur indique que vous devez payer une amende sinon vous serez poursuivi par la justice. Malheureusement, les gens paient parfois cette soi-disant amende. Injustement, car l’argent va alors directement aux fraudeurs. Ce phénomène touchant l’ensemble des pays francophones, une concertation a été mise en place via Europol. Plus récemment, nous avons constaté que des messages apparaissent aussi en néerlandais. Il est donc possible que la Flandre voire les Pays-Bas soient touchés par le phénomène. Conseils pratiques La Police fédérale rappelle les mesures de prudence en cas de réception d’un e-mail suspect • La police ne vous enverra jamais d’amende par e-mail. • Vérifiez l’adresse de l’expéditeur du mail si elle est fantaisiste ou étrange policefédérale par exemple ou federalpolice il y a de fortes chances qu’il s’agisse d’une tentative d’escroquerie. Les services de police ne font aucunement usage d’une adresse de messagerie gratuite. • Ne répondez jamais à un mail qui semble étonnant, voire suspect. • Un e-mail qui contient des fautes d’orthographe ou de grammaire, ou qui n’est pas rédigé de manière professionnelle, est suspect. • Vérifiez la justesse de l’information reçue en recherchant sur Internet l’existence de signalement. Certains sites comme ou peuvent vous éclairer quant à l’existence d’une arnaque. • Ne communiquez jamais vos données personnelles ou bancaires via téléphone ou mail à la demande d’un tiers. Signalez en un clic le mail frauduleux aux services en charge via le site de Safe on Web https // • Envoyez une copie du mail frauduleux à l’adresse suivante suspect Effacez ensuite le mail suspect. Vous êtes néanmoins victime d’une escroquerie via un faux mail ? • Prévenez le plus rapidement possible votre banque et CardStop afin de faire bloquer les opérations financières qui peuvent encore l’être, et éventuellement vos cartes bancaires. • Prenez contact avec la Police locale afin de porter plainte. • Changez vos mots de passe et passez éventuellement votre ordinateur au crible d’un antivirus, si vous pensez avoir installé un malware. Pour plus d’informations sur les mesures de prudence, nous vous invitons à consulter le site du Centre for Cybersecurity Belgium » CCB à l’adresse suivante https //Lefaux et l’usage de faux sont très souvent liés à l’escroquerie et de manière générale les poursuites sont souvent conduites sous les chefs de faux et usage de faux
De nombreux internautes ont reçu de faux courriels à l’en-tête de la gendarmerie Repro PP Par publié le 29 septembre 2021 à 11h09, modifié le17 février 2022. De nombreux utilisateurs d’internet ont reçu par mail une convocation de la gendarmerie pour une affaire criminelle ces derniers jours. C’est une arnaque internet. Un dossier portant accusation contre votre personne a été émis. Veuillez prendre connaissance de la pièce jointe pour répondre dans les plus brefs délais ». Veuillez svp Consulter la pièce jointe attachée ci-annexé puis nous répondre dans les plus brefs délais. Passer sic le délai de 72 heures, nous entamerons une procédure formelle à savoir un mandat d’arrêt ». Signé du patron des gendarmesDe nombreux internautes en France, et notamment en Béarn ont reçu depuis samedi ces mails comminatoires signés de Christian Rodriguez, général de gendarmerie. Si les formulations sont douteuses, et pas trop parfaites syntaxiquement, la mise en scène est étudiée. Logo de la gendarmerie, signature fausse bien sûr du vrai nom du patron des gendarmes depuis 2019, adresse mail laissant penser à un courrier officiel… Autant d’éléments qui ont pu provoquer des sueurs froides chez les destinataires de ces courriels, dont certains étaient à l’en-tête de la Brigades protections mineurs ». La rédaction vous conseille Comme l’a signalé presque aussitôt la gendarmerie nationale sur son compte Twitter, ce samedi, il s’agit en fait d’arnaques internet, de type phishing ». D’autres mails ont été signalés avec la signature d’Interpol ou de la police nationale. Le côté solennel et pour le moins anxiogène est là pour faire cliquer sur la pièce jointe, ce qu’il convient de ne pas faire au risque délivrer, via la pièce jointe notamment, des informations personnelles à des escrocs, voire d’installer un logiciel malveillant sur son sur la pièce jointe Jamais la gendarmerie encore moins son chef ne vous enverra de mail ! » précise le compte Twitter de la gendarmerie arnaque n’est pas nouvelle, comme l’explique le dernier tweet de la gendarmerie nationale. Une première vague de mails malveillants du même type avait été repérée en 2020, une seconde en juillet dernier. La troisième est là , et la gendarmerie invite les destinataires à signaler ce genre de courriers douteux sur la plateforme internet-signalement. La rédaction vous conseille
Cefaux vous cause préjudice. Si l'enquête préliminaire le détermine il peut également y avoir usage de faux , si demande de CI suite au faux formulaire de cession . (falsification du La gendarmerie appelle à la vigilance certaines personnes ont été escroquées après avoir reçu une fausse convocation de la police par email. Vous avez reçu un mail venant prétendument de la police vous demandant de prendre contact avec un agent afin de payer une amende ? Méfiance ! Une nouvelle arnaque avec ce mode opératoire a été dénoncée par les gendarmes des Deux-Sèvres. Ces derniers ont publié un message d’alerte sur Facebook. Il s’agit d’une fausse convocation de la police nationale vous incriminant faussement et vous priant de prendre contact avec un fonctionnaire de police par l’intermédiaire d’une adresse courriel non officielle. Si vous recevez ce flyer, ne donnez pas suite » écrivent les gendarmes. Par la suite, les malfrats tentent de faire payer une soi-disant amende. Là encore, les gendarmes préviennent que si malheureusement vous vous êtes acquittés d’une amende » par ce biais, alors vous êtes victime de cette arnaque. Dans ce cas, RDV au commissariat ou à la gendarmerie pour déposer plainte ». Pour information, les adresses email officielles se terminent par ». Unclassique dans le cadre du faux et usage de faux entre époux est sans doute la demande de crédit sur internet. Étant la procédure totalement dématérialisée, onDélit pénal puni par la loi, le faux et usage de faux signifie fabriquer de faux documents fausse fiche de paie, signature imitée…. Le mensonge lors de démarches, la rédaction de fausses attestations et la détention de faux documents sont également punis par la loi. Du côté des demandeurs de prêt, certains n’hésitent pas à enjoliver leur dossier afin d’augmenter leurs chances d’obtenir un crédit montants du loyer plus petit de ce qu’il n’est vraiment, présentation de fiches de paie alors que la personne est au chômage, faux papiers d’identité pour prouver » que la situation financière est bonne alors qu’en réalité, la personne est dans une situation de surendettement et qu’elle ne peut pas souscrire un prêt bancaire… La fabrication de faux documents est un acte délictueux amendes, sanctions, aides juridiques mises en place en cas de fraude… Voici tous les risques encourus pour un faux et usage de faux d’un crédit à la consommation. Table des matières1 Fabrication, usage et détention de faux documents2 Quels sont les faits ? Comment établir un délit de faux ?3 Quels sont les faux fournis pour obtenir un crédit consommation ?4 Quelles sont les peines encourues pour faux et usage de faux ?5 Les aides juridiques en cas de fraudes6 Comment lutter contre les fraudes d’octroi d’un prêt ? Fabrication, usage et détention de faux documents Fabriquer et utiliser de faux documents constituent un délit. Il s’agit d’actes par lesquels une personne conçoit intégralement un papier ou modifie les informations contenues dans un document original. Ces divers renseignements ont tous une valeur juridique, autrement dit qu’ils sont établis afin d’obtenir des droits ou de prouver une identité, un fait… A noterL’imitation d’une signature représente également un délit de faux et la détention de faux documents est aussi sanctionnée. La fabrication, la détention et l’utilisation de faux papiers sont donc des actes punis par la loi. Quels sont les faits ? Comment établir un délit de faux ? Comme expliqué, le faux et usage de faux signifie concevoir de faux papiers pour obtenir un droit ou encore un crédit. Voici quelques exemples de faux et usage de faux – Fabriquer de faux documents fausse fiche de paie, faux passeport, faux diplôme…– Imiter une signature– Modifier frauduleusement un papier authentique. Trois éléments sont nécessaires pour établir un délit de faux 1. Le faux doit s’appuyer sur un support Il doit avoir pour objectif de frauder une tierce Le document doit être falsifié et altérer la vérité. A noter Il est défini par l’article 441-1 du Code pénal Constitue un faux toute altération frauduleuse de la vérité, de nature à causer un préjudice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un écrit ou tout autre support d’expression de la pensée qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d’établir la preuve d’un droit ou d’un fait ayant des conséquences juridiques. » Quels sont les faux fournis pour obtenir un crédit consommation ? Un crédit n’est pas accordé automatiquement par l’établissement bancaire. En effet, le demandeur doit répondre aux conditions de son organisme financier être majeur, avoir un CDI, disposer d’un seuil de revenus minimums, ne pas dépasser un certain taux d’endettement… C’est à partir de ce moment-là que la personne peut avoir envie de frauder pour obtenir son prêt. Pour bénéficier d’un crédit à la consommation, certaines personnes n’hésitent donc pas à fournir de faux documents fausses fiches de paie, faux relevés bancaires, faux papiers d’identité… pour voir leur prêt accordé et ainsi réaliser leur projet. Pour informationPour évaluer les risques d’un crédit, les banques ont plusieurs méthodes. Grâce au Credit Scoring, elles déterminent les possibilités d’emprunts du demandeur en lui donnant une note en se basant sur sa situation et ses justificatifs. Le travail de vérification est donc de plus en plus poussé ! Cependant, un tel acte a très peu de chances de passer entre les mailles du filet. S’il n’est pas repéré tout de suite, il est fort probable qu’il soit remarqué un jour ou un autre. De plus, n’oubliez pas que fournir de faux documents est un délit puni par la loi ! Alors, avant de faire quelque chose que vous pourriez regretter par la suite, voici les peines encourues pour faux et usage de faux. Quelles sont les peines encourues pour faux et usage de faux ? Fabriquer un faux document et s’en servir pour obtenir un crédit à la consommation est une escroquerie. Le simple fait de détenir un faux, de faire une fausse déclaration ou de mentir à votre banque ou à l’administration est également puni par la loi. Voici les peines générales encourues pour faux et usage de faux – Faux et usage de faux 3 ans de prison et 45 000 € d’amende maximum. Si le faux concerne un document administratif comme une pièce d’identité, la peine est plus importante 5 ans de prison et 75 000 € d’amende.– Détention d’un faux document, mais sans l’utiliser 2 ans de prison et 30 000 € d’amende maximum. Cette sanction monte à 5 ans de prison et à 75 000 € d’amende en cas de possession de plusieurs documents.– Fausse attestation sans valeur juridique un an de prison et 15 000 € d’amende. Si cette attestation porte préjudice à autrui, la sanction est plus importante 3 ans de prison et 45 000 € d’amende maximum.– Mensonge à l’administration sans fournir de faux documents 2 ans de prison et 30 000 € d’amende maximum. A prendre en compte Les délits sont également inscrits au casier judiciaire. Des sanctions peuvent aussi être appliquées si l’infraction est proche du faux – Délivrer frauduleusement à une personne un document destiné à constater une qualité, un droit ou une autorisation 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende.– Fait de se faire procurer frauduleusement un document destiné à constater une qualité, un droit ou une autorisation 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende.– Falsification d’un certificat ou d’une attestation originairement sincère 1 an de prison et 15 000 euros d’amende même peine si le certificat ou l’attestation est utilisé.– Utilisation d’un document d’identité appartenant à une tierce personne avec ou sans son consentement afin d’entrer ou de rester sur le territoire Schengen ou d’obtenir un statut, un titre ou encore un avantage 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende. Le faux et usage de faux pour obtenir un crédit à la consommation ou un tout autre prêt est donc passible de sanctions très importantes. D’autres peines peuvent également être prononcées – Interdiction d’exercer la gestion, l’administration, la direction et le contrôle d’une entreprise industrielle ou commerciale, d’exercer l’activité exercée lors de l’infraction, mais également une profession industrielle et commerciale, une fonction publique.– Interdiction des droits civiques, civils et de la famille.– Exclusion des marchés publics.– Confiscation de l’élément ayant servi ou qui était destiné à commettre l’infraction. Pour un étranger coupable de faux et usage de faux, il peut se voir interdire de territoire français définitivement ou pour une durée de 10 ans maximum. Les peines encourues pour faux et usage de faux sont donc lourdes. Jouer la carte de l’honnêteté en fournissant des papiers originaux et attestés est donc la meilleure solution pour éviter de se retrouver dans une situation grave. De plus, si votre fraude est repérée, vous ne pourrez pas souscrire un crédit à l’avenir. Votre demande sera automatiquement refusée. Les aides juridiques en cas de fraudes Vous avez fraudé pour obtenir votre crédit à la consommation ? Si votre prêt n’a pas été accordé sur présentation de faux documents, il est fort probable que votre infraction ait été repérée. Autre point important n’oubliez pas que les établissements bancaires partagent ce type d’information et qu’ils dénoncent les fraudeurs. Si vous envisagez de faire un crédit un peu plus tard, ce dernier ne vous sera donc pas accordé. D’ailleurs, vous risquez de ne plus jamais pouvoir en souscrire un ! Autre situation vous avez des remords, car vous avez fourni de faux documents ? Vous n’avez pas encore obtenu votre crédit à la consommation ? Le mieux est de contacter votre banque pour lui dire que vous annulez votre demande de prêt. Mieux vaut agir avant que votre tentative de fraude ne soit repérée et qu’elle se retourne contre vous ! – À lire également crédit conso accepté à tous les coups Comment lutter contre les fraudes d’octroi d’un prêt ? Les établissements bancaires sont très attentifs aux risques de fraude et utilisent des méthodes toujours plus poussées pour limiter les risques. Ils veulent d’ailleurs faire évoluer leurs moyens pour détecter au maximum les escroqueries. En effet, face aux techniques d’escrocs de plus en plus poussées et face aux vendeurs de faux papiers, les organismes de crédit doivent s’adapter pour repérer les fraudeurs. Outre les chargés d’étude fraude, les établissements financiers n’hésitent donc pas à utiliser des logiciels facilitant grandement leur travail de détection des fraudes. Les sanctions en cas de fraude sont lourdes, et le remboursement des sommes perçues en fournissant ces faux documents sera également demandé. Pour éviter une sanction importante, misez donc sur la carte de l’honnêteté et ne cherchez pas à fournir de faux documents. – À lire également que faire si un coemprunteur ne paye pas ?QSA6b.