Quest-ce que Netwrix Auditor ? Netwrix Auditor est une plateforme de transparence pour l’analyse du comportement des utilisateurs et la rĂ©duction des risques, qui permet de contrĂŽler les changements, les configurations et les accĂšs dans les environnements informatiques hybrides afin de protĂ©ger les donnĂ©es quel que soit leur emplacement.
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LAlarme sera GĂ©nĂ©rale, tout le monde est concernĂ©, en cas de feu, tous les occupants doivent quitter leur poste, leur site, ou bien l’Alarme Restreinte (souvent par un message codĂ©), ne concernera qu’une partie des Ă©quipes ou un seul atelier ou local sinistrĂ©. C’est ainsi que sont employĂ©s des termes comme :
PLAN-TYPE DE LA CONVENTION PORTANT SUR LA COORDINATION ET LA RÉPARTITION DES TÂCHES DE SÛRETÉ POUR LES PHASES D'EMBARQUEMENT DES PASSAGERS À BORD DES NAVIRES ROULIERS À PASSAGERS Convention portant sur la coordination et la rĂ©partition des tĂąches de sĂ»retĂ© pour les phases d'embarquement des passagers Ă  bord des navires rouliers Ă  passagersLa prĂ©sente Convention est Ă©tablie ENTRE XXXX, en tant qu'armateur exploitant de navires rouliers Ă  passagers, ci-aprĂšs dĂ©nommĂ© "XXX" d'une part, ET en tant qu'exploitant de port ou d'installation portuaire, YYYY, ci aprĂšs dĂ©nommĂ© "YYY" d'autre part1. Contexte et objet de la conventionLe contexte terroriste international et national nĂ©cessite un renforcement des contrĂŽles de sĂ»retĂ© lors des phases d'embarquement sur les navires rouliers Ă  passagers. La chaĂźne de contrĂŽle port/ installation portuaire-navire doit ĂȘtre cohĂ©rente et connue des deux parties et permettre ainsi d'assurer un continuum de sĂ»retĂ© "terre-mer". Afin de remplir ces critĂšres, la prĂ©sente convention identifie les modalitĂ©s de coordination ainsi que les responsabilitĂ©s et les missions convenues entre ses signataires. Cet objectif, rappelĂ© Ă  l'article L. 5332-46 du code des transports, vise Ă  formaliser l'exigence ISPS d'interface Ă  travers l'Ă©laboration d'une convention entre le port ou l'installation portuaire et la compagnie, intĂ©grĂ©e in fine au plan de sĂ»retĂ© du port ou de l'installation portuaire et au plan de sĂ»retĂ© du navire. La prĂ©sente convention vise notamment Ă  coordonner les mesures de contrĂŽles d'accĂšs Ă  bord du navire entre l'agent de sĂ»retĂ© du port ou de l'installation portuaire, l'agent de sĂ»retĂ© de la compagnie et l'agent de sĂ»retĂ© du navire et organiser l'information rĂ©ciproque sur les mesures mises en Ɠuvre, avec compte-rendu obligatoire au reprĂ©sentant de l'Etat dans le dĂ©partement. Elle est annexĂ©e au plan de sĂ»retĂ© du port ou de l'installation portuaire et au plan de sĂ»retĂ© du navire, mentionnĂ©s aux chapitres 3 et 4. Si nĂ©cessaire, traduire le texte de chaque chapitre dans une langue Ă©trangĂšre comprise par le bord ou l' RĂ©fĂ©rences juridiquesLa prĂ©sente convention est Ă©tablie au regard du cadre juridique suivant - le chapitre XI-2 de la Convention SOLAS ; - le code international pour la sĂ»retĂ© des navires et des installations portuaires code ISPS ; - le rĂšglement CE n° 725/2004 du Parlement et EuropĂ©en et du Conseil du 31 mars 2004 relatif Ă  l'amĂ©lioration de la sĂ»retĂ© des navires et des installations portuaires ; - la directive 2005/65/ CE du Parlement et du Conseil du 26 octobre 2005 relative Ă  l'amĂ©lioration de la sĂ»retĂ© des ports ; - le code des transports ; - l'arrĂȘtĂ© du 23 novembre 1987 modifiĂ© relatif Ă  la sĂ©curitĂ© des navires ; - l'arrĂȘtĂ© du 4 juin 2008 modifiĂ© relatif aux conditions d'accĂšs et de circulation en zone d'accĂšs restreint des ports et des installations portuaires et Ă  la dĂ©livrance des titres de textes imposent un cadre juridique visant Ă  sĂ©curiser la chaĂźne du transport maritime, en particulier Ă  travers l'interface entre le navire et le port. Le paragraphe 8 de ladite directive prĂ©citĂ©e prĂ©cise que les navires rouliers sont particuliĂšrement vulnĂ©rables aux atteintes Ă  la sĂ»retĂ©, notamment lorsqu'ils transportent non seulement du fret, mais aussi des passagers. L'article R. 5332-46 du code des transports prĂ©voit le partage des charges de sĂ»retĂ© sous forme d'une convention annexĂ©e aux plans de sĂ»retĂ© du port ou de l'installation portuaire et des navires concernĂ©s. La division 130 du rĂšglement annexĂ© Ă  l'arrĂȘtĂ© du 23 novembre 1987 modifiĂ© prĂ©voit Ă©galement que les contrĂŽles d'accĂšs et la gestion des armes dĂ©clarĂ©es doivent faire l'objet d'une Port ou installation s concernĂ©e sListe des ports ou installations portuaires, avec nom et numĂ©ro national et OMI, et nom et coordonnĂ©es des agents de sĂ»retĂ© du port ou de l'installation portuaire, joignables 24h/ Navire s concernĂ© sListe des navires, avec nom et numĂ©ro OMI, armateur, nom et coordonnĂ©es des agents de sĂ»retĂ© de la compagnie et des agents de sĂ»retĂ© du navire, joignables 24h/ Mesures de sĂ»retĂ© prises dans le port ou l'installation portuaireL'exploitant du port ou de l'installation portuaire est responsable in fine de la mise en Ɠuvre des mesures de sĂ»retĂ© dĂ©finies dans le cadre de ses plans de sĂ»retĂ© du port ou des installations portuaires. Une rĂ©partition des tĂąches entre armateur et exploitant du port ou de l'installation portuaire, avec recours Ă©ventuel Ă  un prestataire, peut nĂ©anmoins ĂȘtre approuvĂ©e par les signataires par l'intermĂ©diaire de la prĂ©sente convention. Le prĂ©sent chapitre doit expliciter sans ambiguĂŻtĂ© les rĂŽles et missions de chacune des parties au sein du port ou de l'installation portuaire et de la zone d'accĂšs restreint il doit dĂ©crire dans le dĂ©tail, par niveau de sĂ»retĂ©, les tĂąches rĂ©alisĂ©es par chacun des signataires en matiĂšre de contrĂŽle d'accĂšs et d'inspection-filtrage. Cette description devra bien distinguer les mesures de sĂ»retĂ© et les taux de contrĂŽle mis en Ɠuvre sur les personnes, les bagages laissĂ©s dans les vĂ©hicules et les bagages admis dans les espaces publics, et enfin sur les vĂ©hicules, pour chacun des cas suivants Passagers piĂ©tons Passagers vĂ©hiculĂ©s Passagers arrivant en bus VĂ©hicules lourds 6. Mesures de sĂ»retĂ© prises Ă  bord du navireL'armateur est responsable in fine de la mise en Ɠuvre des mesures de sĂ»retĂ© dĂ©finies dans le cadre de ses plans de sĂ»retĂ© des navires et conformes aux textes rappelĂ©s dans l'article 1er. Une rĂ©partition des tĂąches entre armateur et exploitant, avec recours Ă©ventuel Ă  un prestataire, peut nĂ©anmoins ĂȘtre approuvĂ©e par les signataires par l'intermĂ©diaire de la prĂ©sente convention. Le prĂ©sent chapitre doit expliciter sans ambiguĂŻtĂ© les rĂŽles et missions de chacune des parties Ă  l'entrĂ©e ou Ă  bord du navire il doit dĂ©crire dans le dĂ©tail, par niveau de sĂ»retĂ©, les tĂąches rĂ©alisĂ©es par chacun des signataires en matiĂšre de contrĂŽle d'accĂšs, et d'inspection-filtrage. Cette description devra bien distinguer les mesures de sĂ»retĂ© et les taux de contrĂŽle mis en Ɠuvre sur les personnes, les bagages laissĂ©s dans les vĂ©hicules et les bagages admis dans les espaces publics, et enfin sur les vĂ©hicules, pour chacun des cas suivant Passagers piĂ©tons Passagers vĂ©hiculĂ©s Passagers arrivant en bus Autres personnels navigants, prestataires Ă  bord 
 7. Articles prohibĂ©s ou soumis Ă  autorisation Information au publicA minima, l'armateur doit s'assurer que les passagers soient bien informĂ©s de la liste des articles Liste non exhaustive des articles prohibĂ©s ou soumis Ă  contrĂŽle transportĂ©s dans les vĂ©hicules privĂ©s Ă  usage non commercial NATURE MARCHANDISES DANGEREUSES AUTORISÉES À ÊTRE TRANSPORTÉES EN RÉFÉRENCE DU CODE IMDG Armes et munitions En rĂ©fĂ©rence Ă  la rĂ©glementation applicable, le transport Ă  bord du navire d'une arme de catĂ©gorie B et C et D est soumis Ă  dĂ©claration auprĂšs de la compagnie. Le transport de l'arme/ munition est rĂ©alisĂ© conformĂ©ment Ă  la procĂ©dure compagnie approuvĂ©e par l'administration. Un maximum de 1 000 cartouches classĂ©es UN0012 et UN0014 de la classe 1,4S est autorisĂ© Ă  ĂȘtre transportĂ©e par vĂ©hicule. Ces cartouches sont rangĂ©es dans leurs boĂźtes d'origine. Ces cartouches ne doivent pas inclure de munitions contenant des projectiles explosifs ou incendiaires. Gaz butane/ propane Seuls les vĂ©hicules de type caravane, mobile home ou camping-car sont autorisĂ©s Ă  transporter au plus 3 bouteilles de gaz de type butane/ propane. Le poids total de ces bouteilles n'excĂšde pas 47 kg. Ces bouteilles sont destinĂ©es uniquement Ă  l'usage de l'Ă©clairage, du chauffage et des Ă©quipements du coin cuisine du vĂ©hicule. Propane/ hĂ©lium Ă  usage d'un aĂ©rostat Le transport de ce type de matĂ©riel comprend au plus un ensemble de 3 bouteilles de propane/ hĂ©lium ne dĂ©passant pas le poids de 47kg. Les bouteilles vides doivent ĂȘtre certifiĂ©es. Gaz de pĂ©trole liquĂ©fiĂ© GPL Seul un vĂ©hicule constructeur est autorisĂ© Ă  transiter sur un navire. Essence et Gazole Un jerrican approuvĂ© ne dĂ©passant pas 5 litres en bon Ă©tat est autorisĂ© par vĂ©hicule. Les jerricans vides et non dĂ©gazĂ©s ne sont pas autorisĂ©s. Extincteur Le transport d'extincteur par vĂ©hicule ne doit pas dĂ©passer le poids de 5kg. MatĂ©riel de plongĂ©e Le transport de bouteille de plongĂ©e est soumis Ă  dĂ©claration auprĂšs de la compagnie. Aucun transport connexe de type classe classe 3 n'est autorisĂ© avec une bouteille de plongĂ©e. Un maximum de 2 bouteilles de secours et d'une bouteille de plongĂ©e par place dans le vĂ©hicule est autorisĂ© exemple/ un vĂ©hicule de 5 places est autorisĂ© Ă  transporter 7 bouteilles au plus. Le format d'une bouteille rĂ©pond Ă  un volume intĂ©rieur en eau de 10 litres contenant un gaz de type UN1002, UN1072, UN3156. OxygĂšne mĂ©dical Le transport Ă  usage mĂ©dical de bouteilles d'oxygĂšne est autorisĂ© sous couvert d'une ordonnance d'un mĂ©decin. Feux d'artifice Le transport de feux d'artifice Ă  bord du navire est soumis Ă  dĂ©claration auprĂšs de la compagnie. Le vĂ©hicule privĂ© Ă  usage non commercial doit transporter ce type de marchandises dans son emballage fabriquant. Le poids de cette marchandise ne doit pas dĂ©passer 5kg. Pyrotechnie et gilet flottant Le transport de ce type de matĂ©riel est autorisĂ© de la maniĂšre suivante par vĂ©hicule -6 gilets flottants -6 feux Ă  main -4 fusĂ©es Ă  parachute -2 fumigĂšnes Ce matĂ©riel vient en supplĂ©ment de la dotation rĂ©glementaire embarquĂ©e Ă  bord d'un navire tractĂ© sur une remorque. Fourrage pour animaux Le transport d'une remorque pour animaux ne doit pas comporter plus de 3 bales de fourrage d'une taille standard. RĂ©cipients d'aĂ©rosols ou de liquides inflammables Chaque passager du vĂ©hicule est autorisĂ© Ă  transporter des produits d'hygiĂšne courante dans ses bagages. La quantitĂ© nette totale de ces produits inflammables ne doit pas dĂ©passer 2kg ou 2 litres maximum exemple 4 aĂ©rosols de 500 ml chacun. Ces articles incluent les produits tels que les fixatifs/ laques pour cheveux, les parfums et les eaux de Cologne, fixateurs/ vernis Ă  ongles, etc. Produits de bricolage Le vĂ©hicule privĂ© Ă  usage non commercial peut transporter les marchandises dangereuses suivantes -Recharge Ă  gaz d'un chalumeau ou autre capacitĂ© 1 litre, -Peinture 10 transportĂ©s par les passagers piĂ©tons non vĂ©hiculĂ©sUn passager ne peut se prĂ©valoir de la limite dĂ©finie pour la cumuler avec celle d'un passager qui ne transporte pas de marchandise dangereuse. NATURE MARCHANDISES DANGEREUSES AUTORISÉES À ÊTRE TRANSPORTÉES EN RÉFÉRENCE DU CODE IMDG Armes et munitions En rĂ©fĂ©rence Ă  la rĂ©glementation applicable, le transport Ă  bord du navire d'une arme de catĂ©gorie, B et C et D est soumis Ă  dĂ©claration auprĂšs de la compagnie. En rĂ©fĂ©rence Ă  la procĂ©dure de la compagnie approuvĂ©e par l'administration, l'arme, les munitions sont remises Ă  la compagnie avant l'embarquement. Durant la traversĂ©e, les armes et munitions sont stockĂ©es sous clĂ© Ă  bord du navire dans un local sĂ©curisĂ©. Ces armes et munitions sont restituĂ©es Ă  son propriĂ©taire lors du dĂ©barquement. Un maximum de 200 cartouches classĂ©es UN0012 et UN0014 de la classe 1. 4S est autorisĂ© Ă  ĂȘtre transportĂ© par piĂ©ton. Ces cartouches sont rangĂ©es dans leurs boĂźtes d'origine. Ces cartouches ne doivent pas inclure de munitions contenant des projectiles explosifs ou incendiaires. OxygĂšne mĂ©dical Le transport Ă  usage mĂ©dical de bouteilles d'oxygĂšne est autorisĂ© sous couvert de l'ordonnance d'un mĂ©decin. Gaz butane/ propane Les passagers piĂ©tons sont autorisĂ©s Ă  transporter des cartouches de gaz dans la limite maximum de 2 cartouches de 450g. Pyrotechnie et gilet flottant Le transport de ce type de matĂ©riel est autorisĂ© de la maniĂšre suivante -6 gilets flottants -6 feux Ă  main -4 fusĂ©es Ă  parachute -2 fumigĂšnes RĂ©cipients d'aĂ©rosols ou de liquides inflammables Un passager piĂ©ton est autorisĂ© Ă  transporter des produits d'hygiĂšne courante dans ses bagages. La quantitĂ© nette totale de ces produits inflammables ne doit pas dĂ©passer 2 kg ou 2 litres maximum exemple 4 aĂ©rosols de 500 ml chacun. Ces articles incluent les produits tels que les fixatifs/ laques pour cheveux, les parfums et les eaux de Cologne, fixateurs/ vernis Ă  ongles, ProcĂ©dure en cas de dĂ©couverte d'un article prohibĂ© ProcĂ©dure de gestion mutuelle des articles autorisĂ©s soumis Ă  dĂ©claration, en particulier les armes de chasse Mesures particuliĂšres par ex port d'armes par un agent de l'Etat, embarquement des EPNAP, des EPPN 8. Autres procĂ©dures de coordination mise Ă  jour, suivi, communication, information mutuelle 
Ce chapitre doit comprendre a minima les procĂ©dures relatives Ă  - rĂ©unions pĂ©riodiques, Ă  la demande, comptes-rendus, 
 ; - suivi et mise Ă  jour de la convention dont l'identification des personnes ou du service en charge ; - Ă©changes d'informations mise Ă  jour du nom et des coordonnĂ©es tĂ©lĂ©phoniques des agents de sĂ»retĂ©, des responsables des prestataires, information des incidents 
 - moyens de communication ; - procĂ©dure en cas d'alerte ; - procĂ©dure en cas de dĂ©couverte d'un bagage ou d'un colis abandonnĂ© ; - gestion des objets refusĂ©s Ă  bord et identifiĂ©s lors des contrĂŽles ; -
9. Volet financier en cas de dĂ©lĂ©gationLe cas Ă©chĂ©ant, description des taches dĂ©lĂ©guĂ©es conformĂ©ment Ă  l'article 47 de l'arrĂȘtĂ© du 4 juin 2008 relatif aux conditions d'accĂšs et de circulation en zone d'accĂšs restreint des ports et des installations portuaires et Ă  la dĂ©livrance des titres de circulation. RĂ©fĂ©rence au document contractuel. Fait en deux 2 exemplaires originaux Ă  XXXX, le XXXX Pour la compagnie maritime XXX Pour l'exploitant XXX Tableau des taux de contrĂŽle Ă  rĂ©aliser pour l'exploitant du port ou de l'installation portuaire Statut ContrĂŽles d'accĂšs Inspection visuelle ContrĂŽles renforcĂ©s alĂ©atoires Bagages Ă  main Habitacle et coffre du vĂ©hicule Personnes Palpations de sĂ©curitĂ© Fouille Bagages VĂ©hicules lĂ©gers Remorques UnitĂ©s de charge Passagers piĂ©tons non vĂ©hiculĂ©s Passagers avec vĂ©hicule Tableau des taux de contrĂŽle Ă  rĂ©aliser pour l'armateur exploitant un navire roulier Ă  passagers Statut ContrĂŽles d'accĂšs Inspection visuelle ContrĂŽles renforcĂ©s alĂ©atoires Bagages Ă  main Habitacle et coffre du vĂ©hicule Personnes Palpations de sĂ©curitĂ© Fouille Bagages VĂ©hicules lĂ©gers Remorques UnitĂ©s de charge Passagers piĂ©tons non vĂ©hiculĂ©s Passagers avec vĂ©hicule
Unealarme gsm, ce n’est pas bien compliquĂ© Ă  comprendre. C’est une alarme qui est programmĂ©e pour vous informer en temps rĂ©el sur votre tĂ©lĂ©phone en cas d’intrusion dans votre maison. Alors, si vous allez en vacance et qu’il n’y a personne chez vous, c’est l’alarme idĂ©ale Ă  installer. Avec une alarme gsm, vous pouvez
Lors d’une intrusion, d’une tentative d’effraction ou d’un simple accident domestique, la centrale d’alarme est un atout de taille pour mettre en fuite le cambrioleur, l’agresseur ou simplement pour prĂ©venir le propriĂ©taire ou la sociĂ©tĂ© de tĂ©lĂ©surveillance. Elle contrĂŽle, pilote et centralise les informations provenant de l’ensemble de composants de votre systĂšme d’alarme Ă  savoir les sirĂšnes intĂ©rieures et extĂ©rieures, les diffuseurs de messages vocaux, la transmission tĂ©lĂ©phonique, les dĂ©tecteurs de mouvements, de fumĂ©e ou encore la ou les camĂ©ras de vidĂ©o-surveillance. Elle assure avec ces derniers une communication filaire ou sans fil 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Ainsi, lorsqu’un Ă©lĂ©ment de votre systĂšme d’alarme dĂ©tecte une anomalie, il enregistre ladite anomalie et la transmet instantanĂ©ment via une impulsion Ă©lectrique Ă  la centrale d'alarme par liaison filaire ou sans fil. Une fois que le signal est transmis Ă  la centrale d’alarme, cette derniĂšre procĂšde Ă  une analyse rapide des informations et dĂ©cide de la conduite Ă  adopter en fonction des paramĂštres entrĂ©s initialement par l’utilisateur comme par exemple activer les sirĂšnes, le dĂ©tecteur de fumĂ©e, etc. L’ultime Ă©tape du processus d’action d’un systĂšme d’alarme est d’alerter le propriĂ©taire, les voisins ou les proches en cas d’accident domestique comme un dĂ©part d’incendie ou directement la centrale de tĂ©lĂ©surveillance, un poste de police ou le propriĂ©taire en cas d’effraction. GrĂące Ă  cette alerte, une intervention rapide et efficace pourra ĂȘtre enclenchĂ©e. Globalement, c’est un systĂšme intelligent qui va activer / dĂ©sactiver, armer / dĂ©sarmer, programmer ou encore lancer automatiquement les diffĂ©rents modes des Ă©lĂ©ments connectĂ©s Ă  votre systĂšme d’alarme mais aussi mettre en route ou dĂ©sactiver votre alarme C’est le cƓur de votre systĂšme d’alarme. L’utilisateur peut piloter la centrale d’alarme soit par un clavier ou directement Ă  distance via une tĂ©lĂ©commande ou appareil connectĂ© comme un smartphone ou une tablette. Cela vous permettra d’ĂȘtre informĂ© en temps rĂ©el et de suivre l’état de votre systĂšme grĂące aux applications compatibles et tĂ©lĂ©chargeables directement depuis vos appareils connectĂ©s. De plus, la centrale d’alarme permet Ă  l’utilisateur de communiquer avec son installateur par ligne tĂ©lĂ©phonique si besoin ou si vous avez un problĂšme avec votre systĂšme. Les objectifs d’un systĂšme d’alarme sont clairs dĂ©tecter, analyser, dissuader et alerter. Mais encore faut-il savoir les diffĂ©rences majeures entre une centrale d’alarme sans fil et une centrale d’alarme filaire. Quelle option choisir pour assurer la protection optimale de votre logement ou vos locaux professionnels ? Avantages 1 La centrale d’alarme sans fil fonctionne sans cĂąble ses diffĂ©rents Ă©lĂ©ments sont connectĂ©s et communiquent entre eux par le biais d’un circuit radio sĂ©curisĂ©. En pratique, chaque appareil dĂ©tecteur de fumĂ©e, sirĂšnes, etc. dispose d’un petit transmetteur capable de recevoir et d’envoyer des informations. Toutefois, la dĂ©nomination “sans fil” ne signifie pas forcĂ©ment une absence totale de cĂąbles bien que capables de communiquer via la transmission radio, certains Ă©quipements exigent tout de mĂȘme une alimentation Ă©lectrique pour leur assurer une autonomie constante mise Ă  part certains appareils fonctionnant sur pile ou sur batterie. Ainsi, le sans fil » permet l’utilisateur final d’ĂȘtre beaucoup plus libre dans ses choix d’installation et permet Ă  l’installateur de monter et poser chacun des Ă©lĂ©ments simplement, sans avoir Ă  tenir compte de la proximitĂ© d’une prise physique pour assurer le raccordement au reste du systĂšme d’alarme ou encore sans avoir Ă  percer une saignĂ©e dans un mur pour fixer un Ă©lĂ©ment par exemple. 2 La centrale d’alarme sans fil est Ă©galement flexible, modulable & Ă©volutive l’utilisateur final qui souhaiterait rajouter ou retirer des Ă©lĂ©ments peut le faire simplement. Dans le premier cas, il suffit de les poser Ă  l’emplacement dĂ©sirĂ©, puis de les associer Ă  la centrale qui pilote le systĂšme. Dans le deuxiĂšme cas, il les retire de leur emplacement et les dĂ©sactive du systĂšme. Cette flexibilitĂ© est d’autant plus grande lorsqu’il s’agit d’élĂ©ments qui sont placĂ©s dans des piĂšces Ă  l’intĂ©rieur ou Ă  l’extĂ©rieur de la maison qui sont parfois difficiles Ă  raccorder Ă  un rĂ©seau cĂąblĂ© comme le garage, une cave, un grenier ou encore une dĂ©pendance. La seule chose qu’il faut garder en tĂȘte est la zone de couverture de la centrale plusieurs dizaines de mĂštres selon les modĂšles. 3 La centrale d’alarme sans fil est fiable elle exploite des Ă©quipements capables de rĂ©sister aux tentatives de brouillage en basculant automatiquement sur un autre canal radio en cas de problĂšme. Elle offre de ce fait un excellent niveau de fiabilitĂ© et se montre plus difficile Ă  pirater qu’une centrale d’alarme filaire. 4 La centrale d’alarme sans fil est facilement transportable l’utilisateur final peut trĂšs simplement enlever les Ă©quipements et les rĂ©installer dans une nouvelle maison ou de nouveaux locaux en cas de dĂ©mĂ©nagement. InconvĂ©nients Contrepartie de tous ces avantages, pour une surface et un niveau d’équipement Ă©quivalent, l’alarme sans fil sera lĂ©gĂšrement plus chĂšre Ă  l’achat car elle offrira Ă  l’utilisateur plus de possibilitĂ©s. De plus, une maintenance rĂ©guliĂšre sera Ă  prĂ©voir, en l’occurrence le remplacement des piles des Ă©lĂ©ments distants. NĂ©anmoins, ces diffĂ©rences de prix Ă  l’achat et des frais de maintenances peuvent ĂȘtre compensĂ©es par les frais d’installation rĂ©duits car le systĂšme filaire ne nĂ©cessite pas forcĂ©ment l’intervention d’un professionnel pour le montage et la pose. Attention toutefois, il faut savoir que l’installation et la configuration d’une alarme sans fil ne sont pas Ă  la portĂ©e de tous suivant les systĂšmes plus ou moins complexes. đŸĄȘ La centrale d’alarme filaire Avantages & InconvĂ©nients 1 Bas prix mais complexitĂ© dans l’installation MĂȘme si la centrale d’alarme filaire est moins chĂšre Ă  l’achat, elle nĂ©cessitera l’intervention d’un professionnel pour le cĂąblage des diffĂ©rents Ă©lĂ©ments et donc des frais d’installations sont Ă  prĂ©voir. Ce systĂšme est donc plutĂŽt conseillĂ© pour des maisons en travaux ou en cours de construction car il faudra tirer des fils dans les murs pour pouvoir relier les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments. Une contrainte qu’il faudra considĂ©rer en amont. 2 Aucune flexibilitĂ© et transportabilitĂ© il conviendra de bien penser Ă  rendre les Ă©lĂ©ments filaires dĂ©tecteurs, centrale, sirĂšne, etc du systĂšme facile d’accĂšs. Il ne sera pas possible de modifier les emplacements Ă  posteriori. Qui-plus-est, le choix de la technologie sera essentiel car les alarmes filaires sont difficiles Ă  moderniser, il faut alors souvent changer le systĂšme d’alarme au complet. Il faut donc bien choisir son kit dĂšs le dĂ©part pour assurer la sĂ©curitĂ© des locaux ou du domicile pendant plusieurs annĂ©es. 3 Aucun frais d’entretien pour l’alimentation il n’est pas nĂ©cessaire de devoir changer les piles des Ă©lĂ©ments du kit comme pour les Ă©lĂ©ments d’une alarme sans fil puisqu’ils sont alimentĂ©s de maniĂšre continue. 4 Une grande fiabilitĂ© elle est insensible aux interfĂ©rences et brouillages d’ondes radio entre les accessoires, contrairement aux alarmes sans fil. La transmission filaire des donnĂ©es rend donc ce type d’alarme trĂšs sĂ©curisĂ©e et quasiment sans risques. Qui-plus-est, les cĂąblages permettront de protĂ©ger n’importe quelles piĂšces de votre logement ou de votre local de grande taille, dont les Ă©tages vous n’aurez pas la limitation de la portĂ©e d’un systĂšme d’alarme sans fil. đŸĄȘUne centrale d’alarme mixte ? Ce systĂšme combine la technologie filaire et sans-fil. Nous avons donc les mĂȘmes avantages que pour une alarme filaire, mais avec en plus la possibilitĂ© de rajouter des pĂ©riphĂ©riques sans-fil dĂ©tecteurs, claviers, sirĂšnes, tĂ©lĂ©commandes, ce qui peut parfois ĂȘtre pratique selon la configuration du lieu Ă  protĂ©ger. Chez Objectif SĂ©curitĂ©, nos experts vous accompagnent dans la protection sur mesure de votre foyer ou de vos locaux professionnels en vous proposant une large gamme de centrale d’alarme et de pĂ©riphĂ©riques complĂ©mentaires filaires et sans fil hauts de gammes provenant des plus grandes marques. Nous vous garantissons le choix d’un systĂšme sur-mesure, adaptĂ© Ă  vos besoins et dotĂ© des technologies les plus rĂ©centes en matiĂšre de sĂ©curitĂ©. DĂ©couvrez nos marques partenaires Ils’agit gĂ©nĂ©ralement de la liste finale de candidats prĂ©sentĂ©e pour examen par l’autoritĂ© d’embauche ultime. Pour de nombreux candidats, l’objectif est d’atteindre la liste restreinte afin de concourir sur un pied d’égalitĂ©. Chaque fois qu’un employeur ou un reprĂ©sentant du gouvernement annonce une ouverture, des Simon Leys publie un recueil d’articles Ă©crits dans divers journaux ou revues depuis quinze ans. Un certain nombre d’entre eux sont accessibles sur la Toile. Je les ai rassemblĂ©s. Vous en lirez ci-dessous quelques extraits [1]. Si vous ĂȘtes un incorrigible amateur » au sens que Leys donne Ă  ce mot dans son texte sur Chesterton, si, pour vous, la qualitĂ© esthĂ©tique de l’oeuvre d’art reflĂšte la qualitĂ© Ă©thique de son auteur » c’est la leçon chinoise » qui est tout sauf un sermon moral », lisez Le Studio de l’inutilitĂ©. Le livre est publiĂ© aux Editions Flammarion. QuatriĂšme de couvertureDans sa jeunesse, Simon Leys passa deux ans dans une cahute de Hong Kong en compagnie de trois amis, une pĂ©riode bĂ©nie oĂč l’étude et la vie ne formaient plus qu’une seule et mĂȘme entreprise ». C’est en souvenir de ce gĂźte rĂ©gi par l’échange et l’émulation, surnommĂ© Le Studio de l’inutilitĂ© », qu’il a baptisĂ© ce recueil consacrĂ© Ă  ses domaines de prĂ©dilection la littĂ©rature, la Chine et la mer. Il y Ă©claire la belgitude » d’Henri Michaux, dĂ©peint la personnalitĂ© de George Orwell, analyse les rouages du gĂ©nĂ©ral cambodgien, Ă©pingle les notes de Barthes visitant la Chine maoĂŻste, dĂ©brouille les Ă©nigmes du miracle chinois » Ă  la lumiĂšre tragique des analyses de Liu Xiaobo, Prix Nobel de la Paix toujours emprisonnĂ©. Infligeant de salutaires accrocs Ă  la pensĂ©e unique, Leys fait partager ses curiositĂ©s et ses admirations, ses enthousiasmes et ses indignations. Ce Studio est une ode au savoir inutile » et Ă  la quĂȘte dĂ©sintĂ©ressĂ©e de la vĂ©ritĂ©. TABLE En guise de liminaire. Le Studio de l’inutilitĂ© p 7 LITTÉRATURE Belgitude de Michaux p 15G. K. Chesterton 1874-1936 p 49Orwell intime VO p 69Joseph Conrad et L’Agent secret p 97 Le prince de Ligne ou le XVIIIe siĂšcle incarnĂ© p 109Victor Segalen revu Ă  travers sa correspondance complĂšte p 119 extraitsDans la lumiĂšre de Simone Weil p 141Nabokov et la publication posthume de son roman inachevĂ© p 151 CHINE Anatomie d’une dictature post-totalitaire » VO p 163Ethique et esthĂ©tique la leçon chinoise p 189Madame Chiang Kai-shek Soong Mayling p 199Roland Barthes en Chine p 211Relire l’histoire de la RĂ©volution culturelle » p 217Le gĂ©nocide cambodgien p 221 LA MER La mer et les Ă©crivains p 237Dans le sillage de Magellan p 255Les naufragĂ©s des Auckland p 271 Pour prendre congĂ©. Une idĂ©e de l’universitĂ© p 285. Feuilletez le livre Le Studio de l’inutilitĂ© En guise de liminaire Les gens comprennent tous l’utilitĂ© de ce qui est utile, mais ils ignorent l’utilitĂ© de l’inutile. »Zhuang Zi Dans la Chine traditionnelle, les lettrĂ©s, les poĂštes et les artistes avaient l’habitude de donner des noms Ă©vocateurs ou inspirĂ©s Ă  leurs rĂ©sidences, ermitages, studios ou ateliers. En fait, quelquefois ils ne possĂ©daient pas de rĂ©sidence, ni d’ermitage, studio ou atelier — et parfois, pas mĂȘme un toit au-dessus de leur tĂȘte — mais l’existence ou la non-existence d’un support matĂ©riel pour un Nom est une question dont nul d’entre eux ne se serait jamais fort prĂ©occupĂ©. Et on peut d’ailleurs se demander si l’une des plus profondes sĂ©ductions de la culture chinoise ne rĂ©side pas prĂ©cisĂ©ment dans cette puissante vertu dont elle investit l’Écrit. Ce n’est pas une idĂ©e abstraite que j’avance ici mais une rĂ©alitĂ© vivante. Laissez-moi vous en donner juste une modeste illustration, qui me frappa jadis, quand j’étais encore un jeune Ă©tudiant ignorant. À Singapour, je frĂ©quentais assez rĂ©guliĂšrement un petit cinĂ©ma oĂč l’on montrait des films d’opĂ©ra de PĂ©kin. Le cinĂ©ma en question Ă©tait une installation rustique, plantĂ©e Ă  ciel ouvert dans un prĂ©, en bordure de la grand-route Ă  cette Ă©poque, Singapour possĂ©dait encore un espace campagnard une palissade entourait deux douzaines de rangĂ©es de siĂšges, faites de longues planches reposant sur des trĂ©teaux. Durant la saison des pluies, il y avait toujours une grosse averse en fin d’aprĂšs-midi ; Ă  la nuit tombĂ©e, quand la sĂ©ance commençait, bien souvent les planches n’avaient pas eu le temps de sĂ©cher ; et aussi, au guichet, en achetant votre ticket, vous receviez une petite liasse de vieux journaux pour protĂ©ger votre postĂ©rieur de l’humiditĂ©. Tout dans ce cinĂ©ma respirait le bricolage et l’improvisation — tout, sauf l’enseigne qui, surmontant le porche, proclamait le nom de l’établissement une splendide calligraphie — deux grands caractĂšres tracĂ©s d’un pinceau large et gĂ©nĂ©reux, Wen Guang, que l’on pourrait traduire LumiĂšre de la Civilisation », ou LumiĂšre de l’Écrit » c’est la mĂȘme chose. Mais un peu plus tard, durant la sĂ©ance, assis sous les Ă©toiles, et contemplant sur l’écran la sublime interprĂ©tation de Ma Lianliang dans le rĂŽle d’un sagace ministre des Trois Royaumes IIIe siĂšcle, vous deviez bien convenir que cette LumiĂšre de la Civilisation » n’était pas une hĂąblerie creuse. Mais revenons au Studio de l’inutilitĂ© c’était une cahute situĂ©e au coeur d’un bidonville de rĂ©fugiĂ©s Ă  Hong Kong cĂŽtĂ© Kowloon. Pour s’y rendre de nuit, il fallait se munir d’une torche Ă©lectrique, car il n’y avait lĂ  ni routes ni rĂ©verbĂšres — seulement un dĂ©dale de sentes obscures qui louvoyaient dans un chaos de baraques boiteuses. Un Ă©gout Ă  ciel ouvert longeait le sentier, et de gros rats dĂ©boulaient sous les pieds des passants. Pendant deux ans, je bĂ©nĂ©ficiai lĂ  de la fraternelle hospitalitĂ© d’un ancien condisciple que j’avais connu Ă  Taiwan ; c’était un artiste — calligraphe et graveur de sceaux — et il partageait son logement avec deux autres Ă©tudiants — un philologue et un historien. Nous ne disposions que d’une salle commune oĂč nous dormions sur des couchettes superposĂ©es. Cette piĂšce Ă©tait encombrĂ©e d’un fatras de bouquins et d’effets divers ; c’eĂ»t Ă©tĂ© un vĂ©ritable taudis, n’était-ce que sa crasse et son dĂ©sordre se trouvaient spectaculairement rachetĂ©s par une oeuvre de mon ami une grande calligraphie en style sigillaire archaĂŻque Ă©tait accrochĂ©e au mur, Wu Yong Tang, le Studio de l’inutilitĂ© ». InterprĂ©tĂ©e de façon littĂ©rale, cette inscription aurait pu prĂ©senter une touche d’humour et d’autodĂ©rision ; en fait, elle comportait un double sens qui ne manquait pas d’un fier toupet ces mots avaient Ă©tĂ© choisis par notre camarade philologue qui Ă©tait un garçon fort Ă©rudit, et ils faisaient allusion Ă  un passage du Classique des Mutations Yi Jing, le plus ancien, le plus sacrĂ© et le plus obscur de tous les classiques chinois, passage dans lequel il est Ă©crit que le dragon du printemps est inutile » — ce qui signifie selon un commentaire traditionnel que, dans leur jeunesse et durant leur pĂ©riode de formation, les talents des hommes vraiment supĂ©rieurs et promis Ă  un brillant avenir doivent rester passai donc deux ans dans le Studio de l’inutilitĂ© ; ce furent des annĂ©es intenses et joyeuses ; pour moi, l’étude et la vie ne formaient plus qu’une seule et mĂȘme entreprise, d’un intĂ©rĂȘt inĂ©puisable ; mes amis devenaient mes maĂźtres, et mes maĂźtres, des amis. On trouve la meilleure description de ce genre d’expĂ©rience dans le grand classique de John Henry Newman, The Idea of a University ; Newman y fait une affirmation extraordinairement audacieuse — il dit que, s’il avait Ă  choisir entre deux types d’universitĂ©, l’un oĂč d’éminents professeurs dispensent leur enseignement Ă  des Ă©tudiants qui ne viennent lĂ  que pour assister aux cours et pour prĂ©senter des examens, et l’autre, oĂč il n’y aurait ni professeurs, ni cours, ni examens, ni diplĂŽmes, mais oĂč les Ă©tudiants vivraient simplement ensemble pendant quelque deux ou trois ans —, il opterait pour ce second type, et il conclut Comment expliquer ceci ? Quand une foule de jeunes gens, enthousiastes, ouverts, capables de sympathie et d’observation comme le sont tous les jeunes, se trouvent rassemblĂ©s et se frĂ©quentent librement les uns les autres, ils vont nĂ©cessairement apprendre quantitĂ© de choses du seul fait de ces Ă©changes, mĂȘme sans personne pour leur donner cours ; la conversation de tous est une sĂ©rie de leçons pour chacun, et ils acquiĂšrent ainsi de nouvelles idĂ©es et des vues inĂ©dites, une nourriture originale pour la pensĂ©e, de clairs principes pour le jugement et l’action quotidienne. » J’espĂšre ĂȘtre restĂ© fidĂšle Ă  l’enseignement du Studio de l’inutilitĂ© — pas nĂ©cessairement dans le sens oĂč l’entendaient mes camarades car je crains bien de n’ĂȘtre pas prĂ©cisĂ©ment de la race des dragons ! mais au moins dans le sens plus Ă©vident que lui a donnĂ© ZhuangZi citĂ© en commençant. Cette aspiration-lĂ  est-elle plus modeste ou plus ambitieuse ? AprĂšs tout, cette sorte d’inutilitĂ©-lĂ  est le fondement mĂȘme de toutes les valeurs essentielles de notre commune humanitĂ©. Simon Leys, Canberra, juin 2011. * Henri Michaux. Belgitude de Michaux Extraits Georges Perros qui Ă©tait un lecteur merveilleusement sensible [...] m’avait dit MĂȘme si on ne sait rien de sa biographie, en lisant bien Henri Michaux, on est forcĂ© de voir qu’il est belge. »Michel Butor Ce besoin d’approfondir, cette insistance [de Michaux] n’est pas française. L’avantage et l’inconvĂ©nient d’ĂȘtre nĂ© Ă  Bruxelles [2].Cioran En Belgique Je plie Je coule Je m’appuie sur les coups qu’on me porte [...] Et toi, qui en misĂšre as abondance Et toi, Par ta soif, du moins tu es soleil Épervier de ta faiblesse, domine ! Henri Michaux, Épreuves, exorcismes. Les artistes qui se contentent de dĂ©velopper leurs dons n’arrivent finalement pas Ă  grand-chose. Ceux qui laissent vraiment une trace sont ceux qui ont la force et le courage d’explorer et d’exploiter leurs carences. DĂšs le dĂ©but, Michaux en eut l’intuition Je suis nĂ© trouĂ© », et il sut en tirer parti avec gĂ©nie. J’ai sept ou huit sens. Un d’eux celui du manque [...] Il y a de ces maladies, si on les guĂ©rit, Ă  l’homme, il ne reste rien. » Aussi faut-il bien prendre ses prĂ©cautions Toujours garder en rĂ©serve de l’inadaptation. » Mais sur ce chapitre, de naissance, il Ă©tait bien Ă©quipĂ©. Car, pour commencer, Michaux Ă©tait belge. Non seulement il Ă©tait belge, mais par-dessus le marchĂ© comme on vient de le remarquer il Ă©tait de Namur — la province d’une province. Les Français racontent des histoires belges ; les Belges, eux, racontent des histoires namuroises. Jorge Luis Borges, qui Ă©tait lui-mĂȘme assez bien placĂ© pour apprĂ©cier la chose car Buenos Aires n’est pas exactement le nombril de notre planĂšte, a soulignĂ© Ă  propos de Michaux, prĂ©cisĂ©ment tout l’avantage qu’on peut retirer d’une origine culturellement marginale Un Ă©crivain nĂ© dans un grand pays court le risque de prĂ©supposer que la culture de sa patrie lui suffit. Paradoxalement, c’est lui qui tend ainsi Ă  ĂȘtre provincial [3]. » Au fond, la belgitude c’est cette conscience diffuse d’un manque. Tout d’abord, il y a ce manque d’une langue. Dans leur usage du français, les Belges sont taraudĂ©s d’incertitudes. Les uns trĂ©buchent dans des orniĂšres wallonnes, les autres pataugent dans un marĂ©cage de tournures flamandes. TroublĂ©s, inquiets, ils boitent tantĂŽt d’un pied, tantĂŽt de l’autre. Mais pour Michaux, l’infirmitĂ© fut encore plus corsĂ©e nĂ© au fond de la Wallonie, puis claquemurĂ© tout gosse dans un pensionnat entiĂšrement flamand, il rĂ©ussit cette singuliĂšre prouesse de commencer son existence en souffrant des DEUX handicaps Ă  la fois [4]. Bien sĂ»r, il s’est tĂŽt dĂ©barrassĂ© du wallon, et il a complĂštement oubliĂ© le flamand de son enfance, mais il lui en est quand mĂȘme restĂ© ceci, qui est essentiel et qui imprime une saveur distincte Ă  sa diction Je ne pense pas toujours directement en français. » Cette situation l’a du reste rendu particuliĂšrement sensible Ă  la relation mĂ©fiante, maladroite et hĂ©sitante que ses compatriotes entretiennent avec le langage. Dans un de ses tout premiers textes, il observait dĂ©jĂ  qu’en Belgique l’injure la plus courante est stoeffer qui se traduit de la sorte homme prĂ©tentieux, poseur. Le Belge a peur de la prĂ©tention [...], surtout de la prĂ©tention des mots dits ou Ă©crits. De lĂ  son accent, cette fameuse façon de parler le français. Le secret est tel le Belge croit que les mots sont prĂ©tentieux. Il les empĂąte et les Ă©touffe tant qu’il peut, tant qu’ils soient devenus inoffensifs, bon enfant. Parler se doit faire, pense-t-il, comme ouvrir son portefeuille, en cachant les billets de mille, ou comme signal d’alarme en cas d’accident — encore parle-t-il avec force gestes, ceux-ci faisant passer le mot. » Puis il y a le manque d’espace. Ce pays triste et surpeuplĂ©... une campagne argileuse qui clapote sous le pied, terre Ă  grenouille... pas vide. Qu’est-ce qui est vide dans ce pays ? N’importe oĂč l’on plonge la main, on tire des betteraves ou des pommes de terre, ou un navet, ou un rutabaga ; de la bourre d’estomac ; pour le bĂ©tail et pour toute cette race mangeuse de farineux autant qu’il se peut, et de lourdeurs. Quelques riviĂšres sales, lentes, dĂ©faites et qui ne savent oĂč aller. Cheminez, cercueils ! [...] Une campagne de petites montagnes d’excursionnistes ; des files interminables montent, descendent, en lacet, en colimaçon ; fourmis, fourmis de ce pays laborieux, laborieux entre tous... » L’Europe compte bon nombre de petits pays mais celui-ci est bien le seul, semble-t-il, Ă  s’enorgueillir de son exiguĂŻtĂ©. Il proclame sa petitesse, il la revendique avec satisfaction, il s’y complaĂźt, il s’en drape comme d’un Ă©tendard. Avez-vous jamais entendu des Hollandais, des Danois, des Portugais ou des Suisses, qui se qualifiaient de petits Hollandais », petits Danois », etc. ? Et d’ailleurs, telle qu’elle est pour l’instant, la Belgique se sent inconfortable, elle est mal Ă  l’aise — elle se trouve encore trop grande ! Elle voudrait se faire toujours plus petite, et elle y arrivera. [...] CrĂ©dit Extrait distribuĂ© par les Editions Flammarion [5]. * L’écrivain consacre un chapitre Ă  l’écrivain anglais Chesterton. Le seul inĂ©dit du livre, Simon Leys n’en ayant fait qu’une communication orale Ă  la Chesterton Society, en 1997. Extraits G. K. Chesterton 1874-1936 Le poĂšte qui dansait avec une centaine de jambes En principe, le titre d’un article ou d’une causerie devrait dĂ©finir le sujet traitĂ©. Laissez-moi tout d’abord expliquer la signification de mon sous-titre. Chesterton, le poĂšte CrĂ©dit American Chesterton society Chesterton a dit un jour qu’il soupçonnait Bernard Shaw d’ĂȘtre le seul homme Ă  n’avoir jamais Ă©crit de poĂ©sie. Nous pourrions bien soupçonner Chesterton du contraire. A-t-il jamais rien Ă©crit d’autre ? Mais qu’est-ce que la poĂ©sie ? Il ne s’agit pas seulement d’une forme littĂ©raire usant de vers, de rythmes et de rimes — quoique Chesterton ait Ă©galement Ă©crit beaucoup de ces poĂšmes-lĂ , dont certains restent d’ailleurs mĂ©morables. Non, la poĂ©sie est quelque chose de beaucoup plus fondamental. La poĂ©sie est une saisie du rĂ©el. La poĂ©sie dresse un inventaire de l’univers visible ; elle donne leur nom Ă  toutes les crĂ©atures ; elle nomme ce qui est. Ainsi, pour Chesterton, l’un des plus grands poĂšmes jamais Ă©crits se trouve dans Robinson CrusoĂ© cette liste de toutes les choses que Robinson rĂ©ussit Ă  sauver du naufrage de son navire deux fusils, une hache, trois sabres, une scie, trois fromages de Hollande, cinq piĂšces de viande de chĂšvre sĂ©chĂ©e... » La poĂ©sie est notre lien vital avec le monde extĂ©rieur — la ligne de sĂ©curitĂ© dont dĂ©pend notre survie mĂȘme — et, en certaines circonstances, le dernier rempart de notre santĂ© mentale. On conserve beaucoup de malentendus au sujet de Chesterton. L’un d’eux le peint sous les traits d’un grand bonhomme aimable et jovial, animĂ© en permanence d’un rire innocent — un homme qui semblerait avoir passĂ© sa vie entiĂšre dans une bienheureuse ignorance des noirs aspects de notre commune condition, un homme solidement et sereinement ancrĂ© dans des certitudes ensoleillĂ©es, un homme auquel nos quotidiennes angoisses, nos doutes et nos peurs auraient Ă©tĂ© Ă©pargnĂ©s ; un homme d’un autre Ăąge peut-ĂȘtre, et qui n’aurait guĂšre pu pressentir les terreurs et les horreurs de notre Ă©poque. A la fin du hideux XXe siĂšcle qui fut peut-ĂȘtre la pĂ©riode la plus fĂ©roce et la plus inhumaine de toute l’Histoire, et au commencement du XXIe qui ne s’annonce guĂšre mieux, nous pouvons bien nous demander si, avec sa bonne humeur constante et invincible, Chesterton n’est pas une sorte de monument d’un autre temps, voire mĂȘme d’une autre civilisation. Ne devrait-il pas apparaĂźtre aux yeux du lecteur moderne comme un anachronisme, certes plaisant, mais qui n’a plus rien Ă  nous dire ? Car, aprĂšs tout, ne sommes-nous pas les enfants de Kafka ? Et comment donc Chesterton pourrait-il rĂ©pondre Ă  nos angoisses ? Or le fait est cependant lĂ  Kafka lui-mĂȘme, prĂ©cisĂ©ment, trouva en Chesterton un miroir reflĂ©tant sa propre inquiĂ©tude. D’aprĂšs le tĂ©moignage de son jeune admirateur et ami, Gustav Janouch, nous savons avec quel enthousiasme Kafka avait lu The Man Who Was Thursday Le nommĂ© Jeudi qui, effectivement, est entre tous les romans de Chesterton le plus accompli, le plus profond et le plus troublant. A propos de ce livre, notons au passage que Chesterton lui-mĂȘme a remarquĂ© que la plupart de ses lecteurs semblent n’avoir jamais rĂ©ussi Ă  lire son titre en entier. En effet, le livre ne s’appelle pas simplement The Man Who Was Thursday, mais bien The Man Who Was Thursday A NIGHTMARE. Mais ce Cauchemar »-lĂ  n’avait certainement pas Ă©chappĂ© Ă  Kafka. Lorsque Chesterton n’était encore qu’un jeune homme oisif et rĂȘveur qui s’était laissĂ© dĂ©river sans motivation particuliĂšre vers une vague Ă©cole des beaux-arts, il se trouva secouĂ© par une crise soudaine il fit l’expĂ©rience d’une terrible confrontation avec le Mal — le Mal perçu non pas comme une menace venue de l’extĂ©rieur, mais bien comme une rĂ©alitĂ© spirituelle, lovĂ©e au coeur de sa propre conscience. Ce fut alors qu’il eut l’intuition du paradoxe central qu’il ne cessera d’explorer toute sa vie durant, et qu’il finira par rĂ©sumer vers la fin de sa carriĂšre, dans son livre magistral sur saint Thomas d’Aquin le christianisme a inversĂ© l’ancienne croyance platonicienne selon laquelle c’est l’univers matĂ©riel qui serait mauvais, et l’univers spirituel qui serait bon. En rĂ©alitĂ©, c’est le contraire qui est vrai ayant créé le monde, Dieu regarda toutes choses et vit qu’elles Ă©taient bonnes. Il n’y a pas de choses mauvaises, mais seulement un mauvais usage des choses. Ou, si vous voulez, il n’y a pas de mauvaises choses, mais seulement des pensĂ©es mauvaises, et surtout des intentions mauvaises. Il est possible de disposer des choses bonnes avec de mauvaises intentions, et les bonnes choses, telles que le monde et la chair, ont Ă©tĂ© dĂ©tournĂ©es par une intention mauvaise, appelĂ©e le diable. Mais le diable est incapable de rendre aucune chose mauvaise — les choses demeurent telles qu’elles ont Ă©tĂ© créées le premier jour. L’oeuvre du Ciel seule est matĂ©rielle — la crĂ©ation du monde matĂ©riel. L’OEUVRE DE L’ENFER EST ENTIÈREMENT SPIRITUELLE. Dans sa jeunesse, durant tout un temps, Chesterton vĂ©cut dans la crainte de se trouver pris au piĂšge de son propre esprit, bouillonnant d’une incontrĂŽlable activitĂ© — et pendant toute une pĂ©riode, il tituba littĂ©ralement au bord de la folie. Dans cet Ă©tat, ce fut finalement la poĂ©sie qui le sauva et lui permit de conserver la raison, car le don du poĂšte qui est aussi le don de l’enfant consiste en la capacitĂ© de rester reliĂ© au monde extĂ©rieur, de contempler les choses avec une attention intense et totale, et de tomber en extase devant le spectacle du rĂ©el. Et le poĂšte et l’enfant ont reçu en partage la grĂące de ce que Chesterton appelait le minimum mystique » — Ă  savoir, la conscience de ce que les choses sont , point Ă  la ligne. Si une chose n’est rien d’autre qu’elle-mĂȘme, c’est bien ; elle est , et c’est ça qui est bon. » Il est intĂ©ressant de noter en passant qu’à l’autre bout du monde, il y a de cela un millier d’annĂ©es, les grands mystiques de la Chine et du Japon dont Chesterton lui-mĂȘme n’a jamais rien connu avaient dĂ©veloppĂ© exactement les mĂȘmes idĂ©es je pense ici aux maĂźtres du bouddhisme chan mieux connu en Occident sous son nom japonais de zen — ces maĂźtres qui n’enseignaient qu’au moyen de poĂšmes, de peintures, de paradoxes, de plaisanteries et d’énigmes. Ainsi, par exemple, un jeune disciple demande Ă  un vieux moine Qu’est-ce que le Bouddha ? » Et le maĂźtre de rĂ©pondre Le Bouddha est un navet de deux livres achetĂ© au marchĂ© de Chaozhou. » La leçon Ă  retenir est celle-ci accrochez-vous Ă  la rĂ©alitĂ©. Si vous pouviez absolument saisir ne fĂ»t-ce qu’un fragment de rĂ©alitĂ©, si modeste soit-il, dans son irrĂ©ductibilitĂ© concrĂšte et singuliĂšre, vous prendriez enfin appui sur le solide terrain du vrai. Accrochez-vous donc Ă  la rĂ©alitĂ© — tout comme Robinson CrusoĂ© qui, pour sauver sa vie s’accroche aux choses qu’il a pu rĂ©cupĂ©rer du naufrage deux fusils, une hache, trois sabres, une scie, trois fromages de Hollande... » J’ai dit dans mon intitulĂ© que non seulement Chesterton est un poĂšte », mais qu’il est un poĂšte qui danse avec une centaine de jambes ». En fait, cette expression est empruntĂ©e Ă  Chesterton lui-mĂȘme il s’en est servi dans une interview pour dĂ©crire le personnage le plus extraordinaire qu’il ait jamais créé "Sunday" Dimanche, l’énigmatique gĂ©ant Ă  deux faces — Ă©norme, turbulent, Ă©vasif — qui tire toutes les ficelles de l’action dans sa sublime fable mĂ©taphysique, Le nommĂ© Jeudi. Il Ă©crivit ce livre quand il avait Ă  peine 30 ans, et, chose Ă©trange, quelque vingt annĂ©es plus tard, sa propre apparence physique devait finir par rassembler Ă  celle de Sunday — comme l’ont notĂ© divers tĂ©moins. Ainsi Valery Larbaud qui, Ă©tant venu lui rendre visite, Ă©voque cette Ă©tonnante ressemblance dans une lettre adressĂ©e Ă  Claudel ; et Bernard Shaw lui-mĂȘme, amical adversaire en d’innombrables joutes d’idĂ©es, le dĂ©crivit Ă©galement, avec affection, comme une montagne humaine, Ă©norme physiquement et intellectuellement au-delĂ  de toute proportion acceptable, et qui semble grandir encore comme vous le regardez ». Mais ceci ne va pas sans nous poser quelques problĂšmes d’ordre pratique comment tracer le portrait d’un homme qui danse avec une centaine de jambes ? comment fixer son image mouvante et bondissante ? La tĂąche est impossible — ne me blĂąmez donc pas si vous trouvez mes propos par trop dĂ©cousus. Leur seule excuse sera d’ĂȘtre Ă©maillĂ©s d’une sĂ©rie de citations empruntĂ©es Ă  ses Ă©crits — et si ces citations, Ă  leur tour, pouvaient vous inciter Ă  le lire et relire, nous n’aurons pas perdu notre temps. Car, pour le reste, je dois vous avouer que je suis bien mal qualifiĂ© pour traiter de ce sujet. Je ne suis nullement un expert en la matiĂšre la grande Ă©dition des Oeuvres complĂštes de Chesterton encore en cours de publication aux Etats-Unis comptera finalement une cinquantaine de volumes ; quelque vingt-cinq ont dĂ©jĂ  paru, desquels je ne connais qu’une modeste partie mais je poursuis mon exploration avec dĂ©lice. Comme vous le voyez, dans ce domaine, je ne suis donc qu’un incorrigible amateur. Mais au fond, d’un point de vue chestertonien, c’est peut-ĂȘtre aussi bien ainsi — car Chesterton justement attachait un prix particulier Ă  cette notion d’ amateur , opposĂ©e Ă  celle de professionnel . Dans son autobiographie, il donne de son pĂšre un portrait plein d’affection. Son pĂšre dirigeait une agence immobiliĂšre Chesterton la firme existe toujours, vous pouvez encore voir son nom affichĂ© dans les rues de Londres, et mĂȘme de Sydney et de Perth sur des maisons et immeubles Ă  vendre ou Ă  louer, mais il avait aussi toutes sortes de talents artistiques — dessin, peinture, vitrail, photo, lanternes magiques, etc. — qu’il employait en famille pour l’enchantement de ses enfants. Chesterton conclut Dans l’ensemble je suis heureux qu’il n’ait jamais Ă©tĂ© un artiste professionnel cela aurait pu l’empĂȘcher de devenir un amateur. Portrait de G. K. Chesterton en 1914. La supĂ©rioritĂ© de l’amateur sur le professionnel est une notion importante et paradoxale, mais elle est largement ignorĂ©e dans la culture occidentale, laquelle considĂšre de façon gĂ©nĂ©rale que seul le professionnel est vraiment sĂ©rieux », tandis que l’activitĂ© de l’amateur paraĂźt nĂ©cessairement entachĂ©e de frivolitĂ© mais nous allons voir Ă  l’instant ce que Chesterton pensait du sĂ©rieux et du frivole. Pour moi, cette façon qu’il a de valoriser l’amateurisme prĂ©sente un intĂ©rĂȘt tout particulier, car elle coĂŻncide en fait avec un principe fondamental de l’esthĂ©tique chinoise dont Chesterton ignorait d’ailleurs entiĂšrement l’existence. Il s’agit du reste d’un principe qui devrait prĂ©senter une pertinence profonde et universelle. Songez-y un moment vous pouvez ĂȘtre — vous devez ĂȘtre — pleinement professionnel tant que vous ĂȘtes agent immobilier ou notaire, fossoyeur ou comptable, dentiste ou avocat — mais pourriez-vous vous intituler, disons, poĂšte professionnel ? Et si, sur un formulaire officiel de passeport ou de visa, vous veniez Ă  remplir la rubrique profession » en inscrivant membre du genre humain » ou plus simplement vivant », le prĂ©posĂ© Ă  qui vous remettrez cette dĂ©claration doutera de votre santĂ© mentale. Aucune activitĂ© humaine vraiment importante ne saurait ĂȘtre poursuivie d’une maniĂšre simplement professionnelle. C’est ainsi, par exemple, que l’apparition du politicien professionnel marque un dĂ©clin de la dĂ©mocratie — puisque dans une dĂ©mocratie authentique, l’exercice des responsabilitĂ©s politiques est le privilĂšge et le devoir de chaque citoyen. L’amour pratiquĂ© de façon professionnelle est prostitution. Vous devez fournir la preuve de vos qualifications professionnelles pour obtenir le plus modeste emploi de postier ou de balayeur de rues, mais nul ne vĂ©rifiera vos compĂ©tences quand vous voudrez devenir un mari ou une Ă©pouse, un pĂšre ou une mĂšre de famille, et pourtant ce sont lĂ  autant de tĂąches complexes et absorbantes, des tĂąches d’une importance capitale, et qui requiĂšrent un talent proche du gĂ©nie. En plus du portrait qu’il traça de son pĂšre, Chesterton fit l’éloge de l’amateur en plusieurs autres endroits. Certains de ses aphorismes sur le sujet sont devenus justement cĂ©lĂšbres ; ainsi Quand une chose vaut la peine d’ĂȘtre faite, ça vaut mĂȘme la peine de la faire mal. Ou encore Tout comme un mĂ©chant homme est quand mĂȘme un homme, un mĂ©chant poĂšte est quand mĂȘme poĂšte. Il poussa plus avant le contraste entre l’amateur et le professionnel, et le dĂ©veloppa en une comparaison entre le gĂ©nĂ©raliste et le spĂ©cialiste. Il appliqua cette notion Ă  une question qui lui tint toujours particuliĂšrement Ă  coeur — celle de la condition des femmes. Selon lui, l’homme doit ĂȘtre, jusqu’à un certain point, un spĂ©cialiste ; par la force des choses, il se trouve contraint de poursuivre une voie Ă©troitement professionnelle pour gagner le pain du mĂ©nage — tandis que la femme est vĂ©ritablement gĂ©nĂ©raliste elle est appelĂ©e Ă  exĂ©cuter cent activitĂ©s diffĂ©rentes pour assurer la bonne marche du foyer. Le prĂ©jugĂ© moderne qui consiste Ă  dĂ©noncer l’étroitesse des tĂąches domestiques suscite son indignation Quand on dit que les tĂąches domestiques sont une besogne harassante, tout le problĂšme est de savoir dans quel sens on entend cette expression. Si l’on veut dire qu’il s’agit d’une tĂąche extrĂȘmement difficile, j’admets qu’on dĂ©crive ainsi l’activitĂ© de la femme qui peine et dĂ©pense toutes ses forces Ă  la maison, tout comme on dit qu’un homme peine et dĂ©pense toutes ses forces en construisant la cathĂ©drale d’Amiens, ou qu’il peine et dĂ©pense toutes ses forces en servant un canon Ă  la bataille de Trafalgar. Puis il passe en revue tout l’éventail des besognes mĂ©nagĂšres qui requiĂšrent tour Ă  tour, ou simultanĂ©ment, les talents et l’initiative d’un homme d’Etat, d’un diplomate, d’un Ă©conomiste, d’un Ă©ducateur et d’un philosophe, et il conclut Je conçois volontiers que toutes ces choses puissent Ă©puiser l’esprit, je n’imagine pas comment elles pourraient jamais le rĂ©trĂ©cir. La mission d’une femme est laborieuse, mais elle est telle parce qu’elle est gigantesque, et non parce qu’elle serait mesquine. Je plaindrai Mme Jones en raison de l’énormitĂ© de sa tĂąche, je ne la plaindrai jamais en raison de sa petitesse. La rĂ©putation de Chesterton prĂ©sente aujourd’hui une curieuse contradiction tout Ă  la fois, il jouit d’une large popularitĂ©, et il se trouve relativement ignorĂ©. Sur la scĂšne littĂ©raire et intellectuelle contemporaine, il est simultanĂ©ment prĂ©sent et absent. Sa prĂ©sence se manifeste de diverses maniĂšres. Tout d’abord, Ă  un niveau superficiel, on ne compte plus le nombre de ses bons mots et aphorismes qui sont passĂ©s dans l’usage courant de la langue au point de devenir proverbiaux dans la conversation et dans la presse on cite constamment ses propos sans mĂȘme savoir qu’ils sont de lui. Il a des images frappantes qui tantĂŽt dĂ©gonflent des clichĂ©s et tantĂŽt illuminent des questions complexes. Certains de ses traits d’esprit sont des arguments d’une drĂŽlerie irrĂ©futable ; il invente des raccourcis saisissants pour rejoindre la vĂ©ritĂ©. Ainsi, il dĂ©sarme le vieux slogan chauvin Qu’elle ait tort ou qu’elle ait raison, c’est ma patrie ! » en le retournant avec une logique implacablement saugrenue Sobre ou ivre, c’est ma mĂšre ! » Ou encore, sur la dĂ©mocratie La dĂ©mocratie, c’est comme quand on se mouche mĂȘme si vous ne le faites pas bien, vous devez le faire vous-mĂȘme. Sur le difficile problĂšme du pĂ©chĂ© originel et de l’innocence perdue de la nature humaine, il a ce commentaire apparemment loufoque, mais profondĂ©ment juste Si vous vouliez dissuader quelqu’un de boire un dixiĂšme whisky, vous pourriez fort bien lui donner une cordiale bourrade en lui disant "Allons, courage, soyez un homme !" Mais en revanche, pour dissuader un crocodile de manger un dixiĂšme explorateur, personne ne songerait Ă  lui donner une cordiale bourrade en lui disant "Allons, courage, soyez un crocodile !" Le cĂŽtĂ© baroque et excentrique de telles images incite souvent les esprits superficiels Ă  ignorer la profondeur et le sĂ©rieux de sa pensĂ©e. Les imbĂ©ciles le croient frivole ; mais qu’est-ce que la frivolitĂ© ou le sĂ©rieux ? Chesterton disait Ă  ce sujet Un homme qui s’attache aux harmonies, qui n’associe les Ă©toiles qu’avec les anges, ou les agneaux avec les fleurs printaniĂšres risque fort d’ĂȘtre frivole car il n’adopte qu’un seul mode Ă  un certain moment ; et puis ce moment une fois passĂ©, il peut oublier le mode en question. Mais un homme qui ose accorder un ange avec un octopus doit avoir une vision vraiment sĂ©rieuse de l’univers. Plus les sujets Ă©voquĂ©s diffĂšrent entre eux, plus la philosophie qui les embrasse doit ĂȘtre profonde et universelle. Un esprit lĂ©ger et irrĂ©flĂ©chi est caractĂ©risĂ© par l’harmonie des matiĂšres qu’il traite ; un esprit pĂ©nĂ©trant et rĂ©flĂ©chi, par leur apparente diversitĂ©. Quand on lit Chesterton aujourd’hui, on est constamment saisi par la troublante justesse d’un grand nombre de ses analyses, par la qualitĂ© prophĂ©tique d’un grand nombre de ses avertissements — et pourtant certains d’entre eux ont Ă©tĂ© formulĂ©s il y a bientĂŽt un siĂšcle. Ses Ă©crits ont une actualitĂ©, une pertinence, une pressante urgence que nous ne trouvons chez aucun de ses illustres contemporains. Que pourrait-on encore retenir aujourd’hui des observations sociales de Bernard Shaw et de H. G. Wells ? [...] Simon Leys, Lire, 21-04-12. * Vladimir Nabokov Nabokov et la publication posthume de son roman inachevĂ© L’amertume d’une vie in­terrompue n’est rien en re­gard de l’amer­tume d’une oeuvre interrompuela probabilitĂ© que la premiĂšre puisse se poursuivre par-delĂ  la ­tombe semble infinie, comparĂ©e au dĂ©sespĂ©rant inachĂšvement de la seconde, vu de lĂ -bas cela pourra peut-ĂȘtre pa­raĂźtre absurde, mais vu d’ici, l’écrit ­reste irrĂ©mĂ©diablement inexistant », disait Nabokov [6]. Pour Ă©crire ses romans, Nabokov procĂ©dait de façon trĂšs particuliĂšreson habitude Ă©tait de former d’abord dans son esprit une vision complĂšte de l’oeuvre, et ensuite il se mettait Ă  noter sur des fiches un premier brouillon fait de fragments dĂ©tachĂ©s, sans suite logique ni chronologique. Ces fiches, d’un format lĂ©gĂšrement infĂ©rieur Ă  celui de cartes postales standards, prĂ©sentant chacune, uniquement sur le cĂŽtĂ© recto, un court passage pouvant aller d’une ligne Ă  un ou deux paragraphes. Certaines fiches ne comportent qu’une phrase isolĂ©e — une idĂ©e, une touche descriptive ; d’autres offrent une sĂ©quence numĂ©rotĂ©e, formant une narration ininterrompue allant, dans deux cas, jusqu’à plus de vingt fiches. Dans une seconde Ă©tape, il mĂ©langeait et rĂ©assemblait ces fiches, organisant un projet de structure, esquissant liens et connexions, tissant ensemble les divers fils de l’intrigue. La composition prenait ainsi progressivement forme, jusqu’à ce qu’un manuscrit dĂ©finitif et continu puisse enfin ĂȘtre mis au net. Nabokov commença Ă  travailler Ă  son dernier roman en 1975 ; il fut bientĂŽt interrompu par un accident, puis par la dĂ©tĂ©rioration de son Ă©tat de santĂ©. À sa mort 1977, il n’était mĂȘme pas arrivĂ© Ă  la moitiĂ© de la premiĂšre Ă©tape tout ce qui reste de ses brouillons est un lot de 138 fiches qui, si on les imprimait de façon continue, comme pour un livre ordinaire, rempliraient Ă  peine une trentaine de pages. Qu’aurait-on dĂ» faire de ces 138 fiches ? Comme son fils Dmitri le rappelle, Nabokov, durant sa derniĂšre maladie, sur son lit d’hĂŽpital, donna Ă  sa femme, l’admirable Vera dont il sera question dans un moment, l’instruction de les brĂ»ler dans le cas oĂč il mourrait sans avoir pu terminer son manuscrit. La veuve dĂ©vouĂ©e ne put se rĂ©soudre Ă  exĂ©cuter cette instruction Ă  la lettre — cela l’aurait obligĂ©e Ă  dĂ©truire ce qui constituait pour elle de trĂšs prĂ©cieuses reliques, mais elle respecta l’esprit essentiel de cette derniĂšre volontĂ© de son mari jamais elle ne livra Ă  la curiositĂ© des lecteurs ces fragments non corrigĂ©s. AprĂšs la mort de Vera 1991, Dmitri Nabokov — fils unique du couple extraordinaire — devint le seul gardien de l’ ?uvre de l’écrivain ; dix-huit ans plus tard, aprĂšs une longue rĂ©flexion » dĂ©crite dans un passage bizarrement contournĂ© et obscur de son introduction, il dĂ©cida finalement de les publier dans la forme actuelle un grand et luxueux volume, paru aux États-Unis, prĂ©sentant sur 138 pages de carton, imprimĂ©es d’un seul cĂŽtĂ©, des reproductions en fac-similĂ© dĂ©tachables des 138 fiches ; chaque fiche occupe la moitiĂ© supĂ©rieure de la page, tandis que son contenu est encore repris en caractĂšres d’imprimerie sur la moitiĂ© infĂ©rieure. Si le lecteur le dĂ©sire, il peut dĂ©tacher n’importe quelle fiche, ou toutes les fiches, par simple pression du doigt le long de leur pourtour. Ayant ainsi procĂ©dĂ©, il peut alors, fiches en main, battre les cartes pour les rĂ©arranger Ă  sa guise, suivant ce qu’il estimerait ĂȘtre un ordre, soit mieux conforme au dessein original de Nabokov, soit simplement plus satisfaisant pour son goĂ»t personnel. DĂ©lestĂ© de ses fiches, le volume ainsi Ă©viscĂ©rĂ© peut ĂȘtre replacĂ© sur un rayon de bibliothĂšque son aspect extĂ©rieur reste inchangĂ©, et pourtant il recĂšle maintenant une cavitĂ© secrĂšte dans laquelle vous pourriez commodĂ©ment ranger par exemple soit votre testament ou, un trousseau de clĂ©s, ou un petit flacon de Calvados, ou les boucles d’oreilles de votre femme. Un roman dans le roman Mais en quoi consistait le dessein original de Nabokov ? Laura est le principal personnage d’un roman-dans-le-roman ; elle est basĂ©e sur Flora, maĂźtresse de l’auteur du roman-dans-le-roman ; Flora a Ă©galement un mari, un homme ĂągĂ©, un brillant neurologue qui est en train d’expĂ©rimenter sur lui-mĂȘme une mĂ©thode de suicide mental, par oblitĂ©ration de la conscience de soi, en commençant Ă  partir des orteils. Flora elle-mĂȘme a subi dans son enfance une expĂ©rience de type Lolita, aux mains d’un locataire de sa mĂšre, un pervers d’ñge mĂ»r qui, cette fois, ne s’appelle pas Humbert Humbert, mais bien Hubert Hubert. Mais Ă©videmment, on ne saurait Ă©quitablement rendre compte d’une expĂ©rience littĂ©raire en rĂ©duisant celle-ci Ă  quelques fils d’une intrigue interrompue on pourrait aussi bien regarder sur un Ă©cran le rĂ©cital d’un violoniste virtuose en coupant le son. Mais en l’occurrence, qu’en est-il de l’expĂ©rience littĂ©raire ? Les 138 fiches peuvent aisĂ©ment se lire d’une traite ce n’est pas long. Mais l’impression dominante qui se dĂ©gage de cette lecture est un mĂ©lange de confusion et de frustration. En ce qui me concerne, elle me rappelle irrĂ©sistiblement la description que fait Balzac du Chef-d’oeuvre inconnu dans la nouvelle philosophique qui porte ce mĂȘme titre ; on s’en souvientun vieux peintre appelĂ© Frenhofer travaille depuis dix ans Ă  une toile qui, estime-t-il, devrait ĂȘtre son ultime et suprĂȘme chef-d’oeuvre. Tous les jeunes artistes admirent son gĂ©nie et dĂ©sespĂšrent de jamais Ă©galer l’habilitĂ© de son pinceau ; ils brĂ»lent du dĂ©sir de contempler sa derniĂšre oeuvre, mais Frenhofer conserve son atelier verrouillĂ© Ă  double tour. Un jour, toutefois, deux disciples sont enfin admis Ă  l’intĂ©rieur. Ils sont sidĂ©rĂ©s le chef-d’oeuvre inconnu se dresse devant eux sur son chevalet, mais tout d’abord, ils n’y voient goutte Le vieux lansquenet se joue de nous, dit l’un. Je ne vois lĂ  que des couleurs confusĂ©ment amassĂ©es et contenues par une multitude de lignes bizarres qui forment une muraille de peinture... En s’approchant, ils aperçurent dans un coin de la toile le bout d’un pied nu qui sortait de ce chaos de couleurs, de tous, de nuances indĂ©cises, espĂšce de brouillard sans forme ; mais un pied dĂ©licieux, un pied vivant ! Ils restĂšrent pĂ©trifiĂ©s d’admiration devant ce fragment Ă©chappĂ© Ă  une incroyable, Ă  une lente et progressive destruction... Les 138 fiches nabokoviennes prĂ©sentent un assemblage non moins dĂ©concertant. On retrouve çà et lĂ  quelques Ă©chos de l’esprit acĂ©rĂ© du vieil Ă©crivain, quelques Ă©clairs du feu d’artifice familier — Ă  ces endroits-lĂ , on reconnaĂźt la main du maĂźtre ; mais trop souvent, ces traces Ă  demi effacĂ©es rappellent, non pas sa magie, mais bien ses affectations les moins plaisantes. Par exemple, une fiche est consacrĂ©e Ă  une sotte dĂ©molition d’une sĂ©rie de grands Ă©crivains français Ă  qui Nabokov attribue une commune mĂ©diocritĂ© », et ils sont rassemblĂ©s lĂ  pour la spirituelle raison que leur patronyme Ă  chacun commence par la lettre M ainsi Michaux et Montherlant que Nabokov orthographie Montherland » ! se trouvent vouĂ©s Ă  la mĂȘme gĂ©henne alors qu’en fait rien ne saurait les rapprocher — Ă  part leur gĂ©nie. Cette conscience exacerbĂ©e de sa propre importance avait Ă©tĂ© relevĂ©e il y a bien longtemps dĂ©jĂ  par Hannah Arendt Il y a une chose qui m’horripile chez Nabokov. On dirait qu’il veut toujours vous montrer comme il est intelligent. On dirait qu’il cherche toujours Ă  se dĂ©finir lui-mĂȘme comme Ă©tant “plus intelligent que”.Il y a quelque chose de vulgaire dans son raffinement, et je suis allergique Ă  cette sorte de vulgaritĂ©, parce que je ne la connais que trop bien, et je connais trop de gens qui en sont infectĂ©s. » [7] Pourquoi publier maintenant Ă  l’encontre des instructions claires et lucides de Nabokov ! ces brouillons fragmentaires, inachevĂ©s et largement dĂ©nuĂ©s d’inspiration ? AprĂšs la mort de Nabokov, on l’a vu, ce fut sa veuve, Vera, qui se trouva tout d’abord chargĂ©e de la gestion de son oeuvre. Son attitude en ce domaine mĂ©rite notre attention toute particuliĂšre, car nul n’aurait pu ĂȘtre mieux qualifiĂ© qu’elle, moralement et esthĂ©tiquement, pour prendre les dĂ©cisions qui convenaient. Reprenons les choses depuis le dĂ©but. Quand Vera rencontra Vladimir 1923, ils Ă©taient tous deux de jeunes exilĂ©s russes errant Ă  travers l’Europe. Elle avait vingt et un ans, il en avait vingt-quatre ; tous deux Ă©taient hautement cultivĂ©s et exceptionnellement douĂ©s. Ils avaient traversĂ© les mĂȘmes tragĂ©dies, ils vivaient une mĂȘme existence prĂ©caire dans une pĂ©riode de bouleversements extrĂȘmes. Ils tombĂšrent amoureux l’un de l’autre, se mariĂšrent et ne se quittĂšrent pratiquement plus jamais, si briĂšvement que ce soit, jusqu’à ce que la mort les sĂ©pare plus d’un demi-siĂšcle plus tard. Les tĂ©moins qui eurent le privilĂšge de les observer de prĂšs dans leurs toutes derniĂšres annĂ©es furent tous frappĂ©s de l’intensitĂ© et de la profondeur de leur affection mutuelle. D’emblĂ©e, Vera avait discernĂ© le gĂ©nie de Vladimir cette foi ne souffrit jamais le moindre doute. Quand les Ă©loges de la critique et le succĂšs mondial finirent par couronner l’art littĂ©raire de Nabokov et ceci ne survint que relativement tard dans sa carriĂšre, avec la publication de Lolita, Vera ne fut nullement surprise, ceci ne fit que confirmer ce qu’elle savait depuis toujours. Avec son intelligence et sa vaste culture cosmopolite, elle aurait pu ambitionner une carriĂšre pour elle-mĂȘme. Mais en fait, d’entrĂ©e de jeu, elle avait fait son choix elle se mettrait complĂštement et exclusivement au service de l’activitĂ© crĂ©atrice de son mari. Elle devint son premier conseiller littĂ©raire, lecteur et critique, mais aussi sa secrĂ©taire, dactylo, son agent, son chauffeur, assistant, traducteur, spĂ©cialiste en relations publiques, sa tĂ©lĂ©phoniste, son Ă©diteur — et sa muse. Bien qu’elle cherchĂąt toujours Ă  se rendre invisible aux yeux du public dans la mesure oĂč ceci eĂ»t Ă©tĂ© possible pour une aussi lumineuse beautĂ©, sa relation avec son mari n’était nullement une forme de soumission. Nabokov l’admirait et s’appuyait sur son jugement tout autant qu’il l’aimait. Sans nul doute, tĂŽt ou tard quelque Ă©nergumĂšne, activiste du mouvement de libĂ©ration fĂ©ministe, ne manquera pas de soutenir que les livres de Nabokov furent en fait Ă©crits par sa femme [8] ; pareille sottise pourrait toutefois contenir involontairement une vĂ©ritĂ© subtile il a bien Ă©crit ses livres, mais elle a fait l’homme qu’il est devenu. Sans Vera, quelle sorte de livres eĂ»t-il Ă©crits ? Nul ne peut le dire ; une chose est certaine ils auraient Ă©tĂ© l’oeuvre d’un autre Ă©crivain. Vera avait ses propres idĂ©es et opinions, dont Nabokov tenait compte. Deux fois, elle l’empĂȘcha de brĂ»ler le manuscrit de Lolita, et rĂ©ussit Ă  le persuader de reprendre un travail dont il avait dĂ©sespĂ©rĂ©. Son respect pour ce qu’il avait Ă©crit Ă©tait scrupuleux et ne tolĂ©rait nul compromis ; ainsi par exemple, durant la carriĂšre universitaire de Nabokov, quand quelque indisposition l’empĂȘchait de donner son cours, elle faisait classe Ă  sa place et lisait aux Ă©tudiants la leçon qu’il avait prĂ©alablement rĂ©digĂ©e, sans se permettre d’en modifier la moindre virgule. En ce qui concerne The Original of Laura, cependant, Vera n’observa qu’à moitiĂ© les instructions de Nabokov. Son amour l’empĂȘcha de dĂ©truire les brouillons que Vladimir avait Ă©crits Ă  la main ; son goĂ»t et son jugement littĂ©raire l’empĂȘchĂšrent de les publier. Dix-huit ans aprĂšs la mort de sa mĂšre, Dmitri dĂ©cida finalement de publier ces fragments posthumes. Il serait impertinent de s’interroger ici sur ses motivations. Il Ă©tait proche de ses parents ; son affection et son admiration pour son pĂšre Ă©taient manifestes, ainsi que la dĂ©votion avec laquelle il servit l’oeuvre de celui-ci — il consacra beaucoup de temps et d’attention Ă  prĂ©parer des Ă©ditions et des traductions de plusieurs de ses ouvrages. De toute façon, ce n’est pas l’affection et le dĂ©vouement de Dmitri qui sont en cause ici. La question est que penser de son goĂ»t et de son jugement ? Faux-pas Sur ce terrain-lĂ , il fit une fois un redoutable faux-pas. Lors du triomphe international de Lolita, comme il s’en prĂ©parait une adaptation cinĂ©matographique, le jeune Dmitri il avait 26 ans Ă  l’époque eut l’idĂ©e d’organiser en Italie oĂč il poursuivait sa carriĂšre de chanteur d’opĂ©ra une fausse compĂ©tition pour l’attribution Ă  une actrice du rĂŽle de Lolita Pendant deux jours son appartement de Milan fut envahi par une cohorte de candidates nymphettes, robustement nubiles, avec quelques mamans provinciales Ă  la remorque. Quand son pĂšre vit dans un hebdomadaire illustrĂ© une photo des “finalistes” entourant Dmitri sur son vaste lit couvert de satin, il envoya de toute urgence un tĂ©lĂ©gramme Ă  celui-ci, lui intimant de mettre immĂ©diatement un terme Ă  cette pantalonnade publicitaire. Et il Ă©crivit encore une longue lettre sĂ©vĂšre Ă  Dmitri, le mettant en garde contre ce genre de farce puĂ©rile, qui ne pourrait que nuire Ă  sa carriĂšre. [9] AprĂšs coup, Dmitri fut naturellement fort contrit c’est lui-mĂȘme d’ailleurs qui rĂ©vĂ©la les dĂ©tails de l’épisode dont on vient de citer la description ; il en fit Ă©tat deux fois dans son Ă©dition des lettres choisies de Nabokov, et dans un essai de souvenirs personnels. Cette indiscrĂ©tion de jeunesse eut lieu il y a prĂšs d’un demi-siĂšcle ; il serait donc bien artificiel d’en faire aujourd’hui grief au vieil homme qui vient de prendre l’initiative de publier The Original of Laura. Mais on regrette pourtant que, cette fois-ci, il n’ait pu y avoir de sĂ©vĂšre tĂ©lĂ©gramme paternel pour stopper cette entreprise. Simon Leys, Le Figaro du 15-04-10. [10] * Ethique et esthĂ©tique, la leçon chinoise Colin McCahon, Spring, Ruby Bay, 1945. Dans le catalogue d’une grande rĂ©trospective individuelle qui s’est tenue il y a un an et demi au Stedelijk Museum d’Amsterdam, j’ai Ă©tĂ© frappĂ© par un propos du peintre Ă  la mĂ©moire duquel cette exposition Ă©tait consacrĂ©e ; Ă  un tournant crucial de sa carriĂšre, l’artiste en question, expĂ©diant un lot de peintures rĂ©centes Ă  un ami, lui expliquait Mon prochain ensemble de peintures devrait ĂȘtre meilleur, et pourtant je ne me sens pas encore capable de mieux peindre. Pour le moment, mon effroyable problĂšme est qu’il me faudra d’abord devenir un homme meilleur avant de pouvoir faire de la meilleure peinture ». Non, ce n’est pas un lettrĂ© chinois d’un autre siĂšcle qui avait Ă©crit ces lignes, mais bien Colin McCahon 1919-1987, le plus important peintre nĂ©o-zĂ©landais de notre Ă©poque. L’auteur du catalogue — un bon connaisseur de l’art occidental — en citant ce propos, ne pouvait dissimuler son Ă©tonnement imagine-t-on Michel-Ange ou Rubens, Ingres ou Delacroix, Matisse ou Picasso Ă©mettant une aussi singuliĂšre idĂ©e ?Pour des esthĂštes chinois traditionnels, en revanche, pareille notion va de soi, et McCahon ne faisait guĂšre que rĂ©pĂ©ter une vĂ©ritĂ© qui, Ă  leurs yeux, devrait ĂȘtre Ă©vidente pour tout artiste sĂ©rieux. Comment le peintre nĂ©o-zĂ©landais, autodidacte enfermĂ© dans l’isolement de sa lointaine province, Ă©tait arrivĂ© Ă  dĂ©velopper sans le savoir une vue aussi chinoise », demeure une Ă©nigme que nous ne chercherons pas Ă  Ă©lucider ici. On remarquera seulement qu’il lisait beaucoup, et que, depuis le milieu du XXe siĂšcle, de nombreuses notions philosophiques et esthĂ©tiques de la pensĂ©e chinoise et japonaise ont filtrĂ© dans la conscience occidentale par le truchement d’innombrables ouvrages de vulgarisation, voire mĂȘme de romans Ă  succĂšs. Rappelez-vous par exemple Robert Pirsig et son fameux TraitĂ© du zen et de l’entretien des motocyclettes Ă©tonnant best-seller des annĂ©es 1970, ce livre conserve d’ailleurs, aujourd’hui encore, sa fraĂźcheur et son originalitĂ© on le relit avec profit Vous voulez savoir comment peindre une peinture parfaite ? C’est facile. Devenez parfait vous-mĂȘme, et puis peignez naturellement. » Produits de notre commune nature humaine, il est bien normal que toutes les grandes civilisations cultivent des valeurs fondamentalement semblables, mais elles le font par des voies diffĂ©rentes et sans nĂ©cessairement leur assigner la mĂȘme importance. Ce que l’une considĂšre comme un axiome de base, Ă©rige en orthodoxie et dĂ©veloppe de façon systĂ©matique, peut n’apparaĂźtre chez l’autre qu’à l’état d’intuition brillante, apprĂ©hendĂ©e par quelques individus exceptionnels. Ainsi cette idĂ©e que la qualitĂ© esthĂ©tique de l’oeuvre d’art reflĂšte la qualitĂ© Ă©thique de son auteur, est tellement essentielle dans la pensĂ©e chinoise, qu’elle risque parfois de devenir un clichĂ© ressassĂ© dont le sens peut finir par se dĂ©former, par l’effet d’une application mĂ©canique et simpliste. En Occident, en revanche, sans ĂȘtre entiĂšrement inconnue, cette mĂȘme notion fait rarement l’objet d’un dĂ©veloppement aussi mĂ©thodique. Ainsi Vasari par exemple peut relever tout naturellement une correspondance entre la beautĂ© spirituelle de la peinture de Fra Angelico et la saintetĂ© dont Ă©tait empreinte son existence monastique, mais par ailleurs il ne lui viendrait guĂšre Ă  l’esprit d’attribuer les carences artistiques d’autres oeuvres aux manquements moraux de leurs auteurs...Les quatre arts majeurs de la Chine — la poĂ©sie, la calligraphie, la peinture exĂ©cutĂ©e Ă  l’encre, au moyen d’un pinceau calligraphique et la musique de qin cithare Ă  sept cordes — sont pratiquĂ©s non par des professionnels, mais par des amateurs lettrĂ©s. Traditionnellement, ces diverses disciplines ne sauraient ĂȘtre exercĂ©es comme un mĂ©tier un artiste qui accepterait paiement pour son art se disqualifierait et se verrait aussitĂŽt rĂ©duit Ă  une condition infĂ©rieure d’artisan. Si le poĂšte, le musicien, le calligraphe et le peintre et bien souvent un mĂȘme homme est tout cela Ă  la fois peuvent faire jouir gratuitement quelques connaisseurs, quelques amis choisis, des produits de leur art quelquefois d’ailleurs, c’est l’apprĂ©ciation de ce public restreint mais talentueux qui vient Ă©pauler leur inspiration, il n’en reste pas moins que l’objet premier de leur activitĂ© demeure la culture et le dĂ©veloppement de leur vie intĂ©rieure. On Ă©crit, on peint, on joue de la cithare, pour perfectionner sa personnalitĂ©, pour s’accomplir morale- ment en accordant son humanitĂ© individuelle aux rythmes de la crĂ©ation chinoise qui, dans le domaine des thĂ©ories littĂ©raires, calligraphiques, picturales et musicales, a accumulĂ© une littĂ©rature remarquablement vaste et riche, Ă  la fois philosophique, critique et technique, s’est Ă©laborĂ©e sans faire aucune rĂ©fĂ©rence au concept de beautĂ© » mei ; le terme meixue Ă©tude du beau » est un vocable moderne spĂ©cialement fabriquĂ© pour traduire la notion occidentale d’esthĂ©tique ou lorsque ce concept intervient, c’est souvent dans un sens pĂ©joratif, car la recherche du beau » est, pour un artiste, une tentation vulgaire, un piĂšge, une malhonnĂȘte tentative de sĂ©duction. Les critĂšres esthĂ©tiques sont fonctionnels l’oeuvre opĂšre-t-elle de façon efficace, nourrit-elle l’énergie vitale de l’artiste, rĂ©ussit-elle Ă  capter le souffle qui informe les monts et les fleuves, instaure-t-elle une harmonie entre les mĂ©tamorphoses des formes et les mĂ©tamorphoses du monde ? Mais mĂȘme comme il exĂ©cute son oeuvre, c’est toujours et avant tout sur lui-mĂȘme que l’artiste travaille. Une fois que l’on a saisi cela, on comprend le sens et la raison d’ĂȘtre de ces innombrables propos et prĂ©ceptes qui, Ă  toutes les Ă©poques, associent inlassablement la qualitĂ© artistique de la peinture Ă  la qualitĂ© morale du peintre. On pourrait multiplier les exemples j’en ai donnĂ© toute une sĂ©rie d’échantillons dans mon commentaire du chapitre XV, Loin de la poussiĂšre », du traitĂ© de Shitao Les Propos sur la peinture du moine Citrouille-AmĂšre [11] Si la qualitĂ© morale de l’homme est Ă©levĂ©e, le rythme et le souffle de sa peinture seront nĂ©cessairement Ă©levĂ©s eux aussi » les qualitĂ©s et les dĂ©fauts de la peinture sont fonction de l’élĂ©vation ou de la mĂ©diocritĂ© morales de l’homme » celui dont la valeur morale est infĂ©rieure ne saurait peindre » ceux qui apprennent la peinture placent avant toute chose la formation de leur personnalitĂ© morale ; dans la peinture de ceux qui ont rĂ©ussi Ă  se constituer cette personnalitĂ© morale, passe un large et Ă©clatant souffle de rectitude, transcendant tous les problĂšmes formels. Mais si le peintre est dĂ©pourvu de cette qualitĂ©, ses peintures, si sĂ©duisante que soit leur apparence, prĂ©senteront une sorte de souffle malsain qui se manifestera dans le moindre coup de pinceau. L’ ?uvre reflĂšte l’homme c’est vrai en littĂ©rature, c’est tout aussi vrai pour la peinture ». Mais certains critiques sont allĂ©s plus loin, et ont cherchĂ© Ă  vĂ©rifier dans les oeuvres d’artistes cĂ©lĂšbres, tantĂŽt l’expression des vertus particuliĂšres qu’ils avaient manifestĂ©es dans leur vie, et tantĂŽt le reflet de leurs fautes morales Ce qu’écrit un homme fournit une image de son coeur, et on peut y dĂ©chiffrer ses vices et ses vertus. La peinture qui a la mĂȘme origine que l’écriture, prĂ©sente elle aussi un miroir du coeur. Au dĂ©but, lorsque je regardais les peintures des Anciens, je doutais encore du bien-fondĂ© de cette opinion, mais aprĂšs avoir Ă©tudiĂ© la vie des peintres, j’ose affirmer sa justesse. Ainsi, si nous examinons les diffĂ©rents artistes de l’époque Yuan c’est-Ă -dire l’époque d’humiliation nationale, sous l’occupation mongole Ni Zan avait radicalement rompu avec le monde vulgaire, et aussi sa peinture prĂ©sente-t-elle un dĂ©pouillement austĂšre et une Ă©lĂ©gance dĂ©tachĂ©e d’oĂč est banni tout ornement. Zhao Mengfu en revanche ne sut se garder de la tentation il collabora avec les envahisseurs, et tant sa calligraphie que sa peinture sont entachĂ©es de joliesse et d’un vulgaire dĂ©sir de plaire [12] ... » Ce dernier passage, opposant l’une Ă  l’autre deux figures emblĂ©matiques — Ni Zan et Zhao Mengfu —, amorce un dangereux glissement critique la signification profonde d’une lecture Ă©thique de l’oeuvre d’art se perd et fait place Ă  l’étroite et dogmatique application d’une sorte de political correctness. La peinture de Ni Zan est certes sublime — vision limpide et distante de paysages pĂąles et vides, lavĂ©s de toute souillure mondaine — mais on sait bien peu de chose de la personne historique de Ni Zan lui-mĂȘme, et les anecdotes exemplaires qui cĂ©lĂšbrent sa puretĂ© et son dĂ©tachement pourraient bien n’ĂȘtre, pour une bonne part, qu’une projection imaginaire des vertus suggĂ©rĂ©es par son art [13]. Le cas de Zhao Mengfu est plus curieux encore aristocrate qui accepta de se mettre au service des envahisseurs mongols, il fut traditionnellement considĂ©rĂ© par la postĂ©ritĂ© comme un ignoble traĂźtre ; mais le problĂšme est qu’il se montre aussi, dans sa peinture et surtout dans sa calligraphie, un artiste prodigieusement douĂ©. Pour rĂ©soudre cette embarrassante contradiction, les critiques choisissent en gĂ©nĂ©ral de dĂ©noncer conventionnellement, contre l’évidence de leurs yeux, la vulgaritĂ© » de sa trop splendide calligraphie jugement qui rappelle un peu la fameuse condamnation prononcĂ©e par les surrĂ©alistes Ă  l’encontre de Paul Claudel On ne peut pas ĂȘtre ambassadeur de France et poĂšte » — comme si Claudel n’avait pas Ă©tĂ© l’un et l’autre !.Mais mĂȘme ces excĂšs naĂŻfs et simplificateurs n’ont pu altĂ©rer la comprĂ©hension profonde que les grands artistes chinois ont toujours conservĂ©e de cette dimension Ă©thique qui doit gouverner leur travail. Et les calligraphes, en particulier, en sont d’autant plus conscients que la pratique de leur discipline constitue pour eux une ascĂšse quotidienne, une vĂ©ritable respiration de tout l’ĂȘtre physique, psychique et moral, et dont ils peuvent eux-mĂȘmes mesurer l’efficacitĂ© de façon immĂ©diate et concrĂšte. En ce sens d’ailleurs, la calligraphie n’est pas seulement le produit de leur personnalitĂ© — leur personnalitĂ© devient elle-mĂȘme un produit de la calligraphie. Cet inversement de la causalitĂ© graphologique » a Ă©tĂ© bien soulignĂ© par Jean-François Billeter dans son Art chinois de l’écriture [14], et il a Ă©tayĂ© son observation de citations judicieuses. Liu Xizai 1813-1881, Qing La suprĂȘme beautĂ© d’une calligraphie ne relĂšve plus de la beautĂ© prĂ©cisĂ©ment, elle rĂ©sulte de son adĂ©quation naturelle Ă  la vĂ©ritĂ© » que le calligraphe nourrit en lui — authenticitĂ©, puretĂ© originale, naturel absolu ce que les Allemands appellent Echtheit En calligraphie, ce n’est pas de plaire qui est difficile, mais de ne pas chercher Ă  plaire. Le dĂ©sir de plaire rend l’écriture convenue, son absence la rend ingĂ©nue et vraie » Ă©crivait le calligraphe Liu Xizai — citĂ© par Billeter, qui Ă©claire encore ces mots d’un propos de Stendhal Je crois que pour ĂȘtre grand dans quelque chose que ce soit, il faut ĂȘtre soi-mĂȘme. » En fait, ce rapprochement avec Stendhal me semble particuliĂšrement intĂ©ressant. La perfection de l’oeuvre d’art dĂ©pend entiĂšrement de la vĂ©ritĂ© humaine de l’artiste ; cette notion morale qui fonde toute l’esthĂ©tique chinoise se retrouve Ă©galement en Occident, mais ici, elle est plutĂŽt le fait de quelques esprits d’exception, dont Stendhal fournit justement une parfaite illustration toute son esthĂ©tique est passionnĂ©ment et furieusement morale — rappelez- vous par exemple sa condamnation de Chateaubriand Je n’ai jamais pu lire 20 pages de M. de Chateaubriand [...] À 17 ans, j’ai failli avoir un duel parce que je me moquais de "la cime indĂ©terminĂ©e des forĂȘts" qui comptait beaucoup d’admirateurs au 6e de dragons [...] Le beau style de M. de Chateaubriand me semble dire une quantitĂ© de petites faussetĂ©s. Toute ma croyance sur le style est dans ce mot. » Dans cette mĂȘme famille spirituelle de sublimes gĂ©nies excentriques » au sens chinois du mot, il faudrait Ă©galement ranger Simone Weil dont on pourrait compiler toute une esthĂ©tique Ă  partir de la si riche mine des Cahiers — ou encore Wittgenstein, dont un propos au sujet de TolstoĂŻ me paraĂźt singuliĂšrement appropriĂ© pour conclure cette modeste note, car il propose justement un critĂšre de critique littĂ©raire aussi original qu’efficace VoilĂ  un homme vrai, qui a le droit d’écrire. »Simon Leys, Le Magazine littĂ©raire n° 429, 01-03-04. * Une idĂ©e de l’UniversitĂ© Discours prononcĂ© le 18 novembre 2005 Ă  l’UniversitĂ© catholique de Louvain lors de la remise Ă  Simon Leys du doctorat honoris causa. Extraits [...] Vers la fin de sa vie, Flaubert a Ă©crit dans une de ses admirables lettres, Ă  son ami Tourgueniev, une petite phrase que je voudrais placer en tĂȘte de mes rĂ©flexions, car elle les rĂ©sume trĂšs bien "J’ai toujours tĂąchĂ© de vivre dans une tour d’ivoire, mais une marĂ©e de merde en bat les murs, Ă  les faire crouler." Tels sont bien les deux pĂŽles de la situation d’une part la "tour d’ivoire", d’autre part la "marĂ©e de merde". La tour d’ivoire ConsidĂ©rons d’abord la tour d’ivoire. C. S. Lewis a observĂ© que, pour mesurer la valeur de n’importe quelle chose, que ce soit un tire-bouchon ou une cathĂ©drale, il faut savoir de quoi il s’agit, Ă  quel usage c’est destinĂ© et comment on s’en sert. [...] Aussi la dĂ©finition de l’universitĂ© ne prĂȘte guĂšre Ă  discussion, il me semble. L’universitĂ© a pour objet la recherche dĂ©sintĂ©ressĂ©e de la vĂ©ritĂ©, qu’elles qu’en puissent ĂȘtre les consĂ©quences, l’extension et la communication du savoir pour lui-mĂȘme, sans aucune considĂ©ration utilitaire. En ce qui concerne son mode d’opĂ©ration, l’universitĂ© requiert quatre facteurs. Les deux premiers sont indispensables, les deux autres sont importants, mais parfois facultatifs. 1. Une communautĂ© de savants. Il y a quelques annĂ©es, en Angleterre, un brillant et fringant jeune ministre de l’Education Ă©tait venu visiter une grande et ancienne universitĂ© ; il prononça un discours adressĂ© Ă  l’ensemble du corps professoral, pour leur exposer de nouvelles mesures gouvernementales en matiĂšre d’éducation, et commença par ces mots "Messieurs, comme vous ĂȘtes tous ici des employĂ©s de l’universitĂ©...", mais un universitaire l’interrompit aussitĂŽt "Excusez-moi, Monsieur le Ministre, nous ne sommes pas les employĂ©s de l’universitĂ©, nous sommes l’universitĂ©." On ne saurait mieux dire. [...] 2. Le second facteur indispensable une bonne bibliothĂšque. Cette Ă©vidence se passe de commentaire. 3. Les Ă©tudiants. Ils constituent un Ă©lĂ©ment important, mais pas toujours indispensable. Il est bon de former des Ă©tudiants, mais il n’est pas souhaitable de les attirer Ă  tout prix par tous les moyens et sans discrimination. Les Ă©tudiants Ă©trangers — payants — rapportent annuellement prĂšs de deux milliards de dollars aux universitĂ©s australiennes. Un recteur d’universitĂ© nous a engagĂ©s un jour Ă  considĂ©rer nos Ă©tudiants non comme des Ă©tudiants, mais bien comme des clients. J’ai compris ce jour-lĂ  qu’il Ă©tait temps de s’en aller. [...] En fait, je rĂȘve d’une universitĂ© idĂ©ale les Ă©tudes n’y mĂšneraient Ă  aucune profession en particulier et ne feront d’ailleurs l’objet d’aucun diplĂŽme. Mais peut-ĂȘtre cette universitĂ© idĂ©ale existe-t-elle dĂ©jĂ  ? Voyez le CollĂšge de France. 4. Des ressources matĂ©rielles — qui peuvent ĂȘtre de provenance variĂ©e soutien gouvernemental, mĂ©cĂ©nat privĂ©, etc. L’importance de l’argent est Ă©vidente, il serait sot de le nier. Mais rappelez-vous pourtant qu’on a vu d’admirables universitĂ©s fonctionner dans un dĂ©nuement extrĂȘme. L’universitĂ© de PĂ©kin, par exemple, durant les quinze premiĂšres annĂ©es de la jeune RĂ©publique chinoise, a jouĂ© un rĂŽle de premier plan dans la vie intellectuelle du pays, et cependant, faute de ressources, ses enseignants, qui constituaient une Ă©lite exceptionnellement jeune et brillante, restaient parfois plusieurs mois sans toucher leur salaire. Ayant ainsi esquissĂ© ce rapide portrait de notre rapide tour d’ivoire, examinons maintenant la "marĂ©e de merde" qui en bat les murs. La marĂ©e qui bat les murs Deux points essentiels sont particuliĂšrement exposĂ©s aux attaques. PremiĂšrement, le caractĂšre Ă©litiste de la tour d’ivoire — qui dĂ©rive de sa nature mĂȘme — se trouve dĂ©noncĂ© au nom des principes d’égalitĂ© et de dĂ©mocratie. Mais si l’exigence d’égalitĂ© est une noble aspiration dans sa sphĂšre propre — qui est celle de la justice sociale —, l’égalitarisme devient nĂ©faste dans l’ordre de l’esprit, oĂč il n’a aucune place. La dĂ©mocratie est le seul systĂšme politique acceptable, mais prĂ©cisĂ©ment, elle n’a d’application qu’en politique. Hors de son domaine propre, elle est synonyme de mort car la vĂ©ritĂ© n’est pas dĂ©mocratique, ni l’intelligence, ni la beautĂ©, ni l’amour ni la grĂące de Dieu. [...] Le second point sur lequel la tour d’ivoire se trouve constamment menacĂ©e et battue en brĂšche, c’est son caractĂšre dĂ©sintĂ©ressĂ©. Le coeur du problĂšme est rĂ©sumĂ© par un axiome de Zhuang Zi le grand penseur taoĂŻste du IVe siĂšcle avant — un des esprits les plus profonds qu’ait produit l’humanitĂ© Tous les gens comprennent l’utilitĂ© de ce qui est utile, mais ils ne peuvent comprendre l’utilitĂ© de l’inutile. » L’utilitĂ© supĂ©rieure de l’universitĂ© et son action efficace sont entiĂšrement fonction de son apparente "inutilitĂ©". Les Ă©coles professionnelles et techniques sont fort utiles, tout le monde comprend ça ; les universitĂ©s sont inutiles — transformons-les donc en un ersatz d’écoles professionnelles tel est la mentalitĂ© qui menace aujourd’hui la survie de l’universitĂ©. Les pressions exercĂ©es sur elle par ses principaux bailleurs de fonds pour qu’elle justifie son existence en termes quantitatifs et utilitaires sont probablement le plus redoutable facteur de corruption auquel elle doit maintenant faire face. [...] Quand l’universitĂ© cĂšde Ă  la tentation utilitariste, elle trahit sa vocation et vend son Ăąme. Il y a plus de cinq cents ans, Erasme a dĂ©fini en une phrase l’essence de l’entreprise humaniste On ne naĂźt pas homme, on le devient homo fit, non nascitur. » L’universitĂ© n’est pas une usine Ă  fabriquer des diplĂŽmes, Ă  la façon des usines de saucisses. C’est le lieu oĂč une chance est donnĂ©e Ă  des hommes de devenir qui ils sont vraiment. Commentaires n° 114, Ă©tĂ© 2006. l’article en pdf Lire aussi Simon Leys, la littĂ©rature et l’universitĂ© La libre Belgique * Simon Leys "L’intellectuel français ne sait pas comment on ouvre un parapluie" Flammarion publie un recueil de textes en forme de portrait du grand sinologue. Au menu, la Chine, la littĂ©rature, la mer... et la quĂȘte humaniste d’un esprit libre et iconoclaste. Simon Leys 76 ans est un Ă©crivain de combat nĂ© avec Les Habits neufs du prĂ©sident Mao 1971, chronique accablante de la RĂ©volution culturelle. Sans la maolĂątrie ambiante et les idioties sur l’"homme nouveau chinois" profĂ©rĂ©es Ă  l’Ouest, et particuliĂšrement en France, Pierre Ryckmans — son vrai nom —, universitaire belge spĂ©cialiste de la littĂ©rature classique chinoise, ne serait pas sorti de ses gonds et n’aurait pas pris un pseudonyme pour Ă©viter d’ĂȘtre persona non grata en Chine. EntrĂ© dans le pamphlet politique par indignation, Leys-Ryckmans n’aura de cesse de dĂ©noncer l’imposture des gouvernants et l’aveuglement des intellectuels avec ce mĂ©lange d’honnĂȘtetĂ©, de courage et de simplicitĂ© que George Orwell nommait "common decency". Pour autant, le seul sinologue de l’AcadĂ©mie de Belgique fauteuil 26, celui de Simenon ne se dĂ©partira jamais de ses premiĂšres amours la Chine, la littĂ©rature, la mer. C’est tout naturellement autour de ces trois piliers qu’a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© ce merveilleux recueil sous le sceau de "l’inutilitĂ©", au sens oĂč l’entendait le poĂšte du IVe siĂšcle avant JĂ©sus-Christ Zhuang Zi gratuitĂ©, don de soi, gĂ©nĂ©rositĂ©. L’Express, 06-04-12. Lorsque vous Ă©voquez les figures de Michaux, Chesterton, Orwell..., on voit se dessiner en creux votre autoportrait. RĂ©el ou idĂ©al... Nos admirations nous dĂ©finissent, mais parfois elles peuvent aussi cerner nos manques par exemple, un bĂšgue qui admire un Ă©loquent causeur, un Ă©crivain crispĂ© et taciturne comme Jules Renard qui vĂ©nĂšre la tonitruante prolixitĂ© de Victor Hugo, ou un romancier concis et pur comme Chardonne qui cĂ©lĂšbre le formidable flot de TolstoĂŻ.... Quand on rend visite Ă  quelqu’un que l’on souhaiterait mieux connaĂźtre, on est naturellement tentĂ© de regarder les livres de sa bibliothĂšque ce n’est pas plus indiscret que de regarder son visage — c’est tout aussi rĂ©vĂ©lateur bien que parfois trompeur. Les intellectuels de ce dĂ©but de siĂšcle se caractĂ©risent-ils toujours par cet Ă©trange cocktail de naĂŻvetĂ© politique et de fascination pour les rĂ©gimes totalitaires ? Je crois Ă  l’universalitĂ© et Ă  la permanence de la nature humaine ; elle transcende l’espace et le temps. Comment expliquer sinon pourquoi les peintures de Lascaux ou la lecture de Zhuang Zi Tchouang-tseu ou de Montaigne peuvent nous toucher de façon plus immĂ©diate que les informations du journal de ce matin ? Pour le meilleur et pour le pire, je ne vois donc pas comment les intellectuels du XXIe siĂšcle pourraient fort diffĂ©rer de ceux du siĂšcle prĂ©cĂ©dent. Malraux disait que l’intellectuel français est un homme qui ne sait pas comment on ouvre un parapluie je soupçonne d’ailleurs qu’il parlait d’expĂ©rience ; et personnellement je ne me flatte pas d’une bien grande dextĂ©ritĂ©. Du fait de leur maladresse et de leur faiblesse, certains intellectuels seraient-ils plus vulnĂ©rables devant les sĂ©ductions du pouvoir, et de son incarnation dans des chefs totalitaires ? Je me contente de constater mĂ©lancoliquement la rĂ©currence du phĂ©nomĂšne — je ne suis pas psychologue. Quels sont vos projets ? Comme je l’évoque dans le post-scriptum de mon essai sur Liu Xiaobo, par la faute d’un agent consulaire belge, mes fils jumeaux se sont trouvĂ©s rĂ©duits Ă  l’état d’apatrides. La faute aurait pu ĂȘtre rectifiĂ©e ; malheureusement, elle Ă©tait tellement grotesque que les autoritĂ©s responsables n’auraient pu le reconnaĂźtre sans se rendre ridicules — aussi fallait-il la cacher. Comme toujours dans ce genre de mĂ©saventure administrative, la tentative de camouflage est cent fois pire que ce qu’elle tente de dissimuler. Le problĂšme devient monumental et rigide, il s’enfle et gonfle comme un monstrueux champignon vĂ©nĂ©neux qui, en fin de compte, ne contient RIEN un vide nausĂ©abond. Ayant jadis passĂ© pas mal de temps Ă  analyser et Ă  dĂ©crire divers aspects du phĂ©nomĂšne bureaucratique au sein du totalitarisme marxiste, j’ai dĂ©couvert avec stupeur qu’il avait son pendant naturel dans un ministĂšre bruxellois des bureaucrates belges placĂ©s dans le plus toxique des environnements pĂ©kinois se seraient aussitĂŽt sentis comme des poissons dans l’eau. Je voudrais tĂącher de dĂ©passer l’anecdote personnelle pour cerner une leçon universelle. De nombreux lecteurs, victimes d’expĂ©riences semblables, m’ont d’ailleurs offert des rapports d’une hallucinante absurditĂ©. J’envisage donc de faire une petite physiologie du bureaucrate. Cela pourrait s’intituler Le RĂȘve de Zazie — par rĂ©fĂ©rence Ă  l’hĂ©roĂŻne de Queneau comme on demande Ă  Zazie ce qu’elle voudrait devenir quand elle sera grande, elle rĂ©pond Institutrice ! — Ah, fort bien et pourquoi ? — Pour faire chier les mĂŽmes ! » Par Emmanuel Hecht, L’Express, 06-04-12. * Autres extraits sur pileface Le prince de Ligne ou le XVIIIe siĂšcle incarnĂ©Barthes et la Chine * Critiques La Disputepar Arnaud Laporteavec- Philippe Delaroche Lire- Nathalie Crom TĂ©lĂ©rama- Laurent Nunez Magazine LittĂ©raire CrĂ©dit FC Bernard Pivot, L’inutilitĂ© ? TrĂšs utile ! le JDDAude Lancelin, Il est libre, Leys Marianne * Note de lecture Simon Leys, Victor SĂ©galen, RenĂ© Leys »Biographie de Simon LeysBibliographie de Simon Leys. *
Fichetechnique de la serrure Ă  larder. La serrure Ă  larder est un systĂšme de fermeture encastrĂ© dans l’épaisseur de l’ouvrant de la porte et fixĂ© par des vis via la tĂȘtiĂšre. Ce
Le systĂšme de sĂ©curitĂ© incendie SSI d’un Ă©tablissement est constituĂ© de l’ensemble des matĂ©riels servant Ă  collecter toutes les informations/ordres liĂ©s Ă  la seule sĂ©curitĂ© incendie, Ă  les traiter et Ă  effectuer les fonctions nĂ©cessaires Ă  la mise en sĂ©curitĂ© de celui-ci. Dans sa forme la plus complexe il se compose d’un SDI et d’un SMSI. Il existe 5 catĂ©gories de SystĂšmes de SĂ©curitĂ© Incendie, du plus complexe au plus simple A > B > C > D > E Le SSI de catĂ©gorie A est le seul Ă  possĂ©der un SystĂšme de DĂ©tection Incendie avec des DĂ©tecteurs Automatiques d’Incendie. DĂšs l’instant oĂč des locaux Ă  sommeil sont installĂ©s dans l’ERP, un SSI de catĂ©gorie A est obligatoire. Ce sont les dispositions particuliĂšres propres Ă  chaque type d’ERP qui prĂ©cisent la catĂ©gorie du SSI Ă  installer. Le systĂšme de dĂ©tection incendie quand il existe collecte les informations Ă  partir des DAI et des DM et les affiche sur l’ECS. Le systĂšme de mise en sĂ©curitĂ© incendie traite ces informations par l’intermĂ©diaire du CMSI et agit en fonction grĂące aux DAS. SDI collecte CMSI traite DAS agit SSI de catĂ©gorie A en type R SSI de catĂ©gorie A d’un IGH de la dĂ©fense Le est utilisĂ© lorsque l’on ne dispose pas de dĂ©tection. Il permet de surveiller un local par exemple et de faire fonctionner localement un ou plusieurs de la fonction compartimentage. C’est en quelque sorte un mini SSI » prĂ©sent Ă  l’échelle d’une piĂšce ou d’un espace. Il existe plusieurs types de dĂ©tecteurs automatiques d’incendie 1 - Les dĂ©tecteurs optiques de fumĂ©e ou de flamme une cellule photoĂ©lectrique dĂ©clenche le dĂ©tecteur au passage de la fumĂ©e ou d’une flamme. 2 - Les dĂ©tecteurs thermiques - Thermostatique le dĂ©tecteur se dĂ©clenche Ă  partir d’une certaine tempĂ©rature - Thermo-diffĂ©rentiel le dĂ©tecteur se dĂ©clenche lors d’une diffĂ©rence de tempĂ©rature entre deux ambiances normalement Ă©gales - Thermo vĂ©locimĂ©trique le dĂ©tecteur se dĂ©clenche lors d’une vitesse anormale d’élĂ©vation de la tempĂ©rature. 3 - Les dĂ©tecteurs ioniques le dĂ©tecteur se dĂ©clenche lors de la prĂ©sence de gaz de combustion. ConsidĂ©rĂ©s comme radioactif ils sont retirĂ©s de la circulation. L’ALARME GENERALE C’est un signal sonore ayant pour but de prĂ©venir les occupants d’avoir Ă  Ă©vacuer les lieux. L’alarme gĂ©nĂ©rale peut ĂȘtre immĂ©diate ou temporisĂ©e, auquel cas elle se dĂ©clenche entre 0 et 5 minutes. L'ALARME GENERALE SELECTIVE C’est une alarme gĂ©nĂ©rale limitĂ©e Ă  l’information de certaine catĂ©gorie de personnel, selon les dispositions prĂ©vues pour certains ERP U et J gĂ©nĂ©ralement. Ce signal doit ĂȘtre diffĂ©rent de l’alarme gĂ©nĂ©rale et passe gĂ©nĂ©ralement par un boĂźtier report d’alarme. L’AALRME RESTREINTE C’est un signal sonore et visuel distinct de l’alarme gĂ©nĂ©rale qui a pour but d’avertir le poste de sĂ©curitĂ© de l’existence d’un sinistre et de sa localisation. Le dĂ©clenchement de l’alarme restreinte donne lieu Ă  une levĂ©e de doute afin de dĂ©terminer si celui-ci est le fait d’un dĂ©clenchement intempestif ou d’un sinistre rĂ©el. L’alarme restreinte prĂ©cĂšde gĂ©nĂ©ralement l’alarme gĂ©nĂ©rale. Il existe 5 types de systĂšmes d’alarme, les dispositions particuliĂšres propres Ă  chaque type d’ERP dĂ©finissent lesquels doivent ĂȘtre installĂ©s en fonction du SSI 1 > 2a > 2b > 3 > 4Un SSI de catĂ©gorie A est obligatoirement Ă©quipĂ© d’un systĂšme d’alarme de type 1 Alarme de type 4 Le rĂŽle de L’UnitĂ© de Signalisation est de donner une visualisation globale de l’état du CMSI afin d’en permettre la conduite et l’exploitation dĂ©faut d’alimentation du systĂšme, dĂ©rangement, dĂ©clenchement d’alarme, etc.. → L’UnitĂ© de Signalisation US permet de visualiser la position des DAS Elle affiche des informations synthĂ©tisĂ©es par fonction compartimentage, dĂ©senfumage, etc. Sur le CMSI, un voyant de signalisation existe pour l’alimentation de sĂ©curitĂ© - Si une des deux sources d’alimentation fonctionne le voyant est vert fixe. - Si il y Ă  un dĂ©faut de la source normale le voyant est jaune / orange fixe avec dĂ©faut source normale ». - Si il y Ă  un dĂ©faut de la source de sĂ©curitĂ© le voyant est jaune / orange fixe avec dĂ©faut batterie ». Concernant les Dispositifs ActionnĂ©s de SĂ©curitĂ© DAS, le tableau suivant rĂ©pertorie la signification des voyants associĂ©s Dispositif commandĂ© qui par un changement d’état participe directement et localement Ă  la mise en sĂ©curitĂ© d’un bĂątiment. DAS de compartimentage â–ș Clapets â–ș Portes coupe-feu DAS d’évacuation des personnes â–ș Dispositif de verrouillage Ă©lectromagnĂ©tique des issues de secours â–ș Non stop ascenseur â–ș Diffuseurs sonores DAS de dĂ©senfumage â–ș Volets de dĂ©senfumage â–ș Volets de transfert â–ș Exutoires de dĂ©senfumage â–ș Ouvrant de dĂ©senfumage â–ș Coffret de relayage pour ventilateur de dĂ©senfumage DAS d’extinction automatique â–ș COÂČ, mousse, FM200, etc. DAS de mise Ă  l’arrĂȘt de certaines installations techniques â–ș Climatisation, installation Ă  gaz, ERP est dĂ©coupĂ© en matiĂšre de sĂ©curitĂ© incendie, en plusieurs volumes, correspondant selon le cas Ă  un local, un niveau, une cage d’escalier, un canton, un secteur ou un compartiment. A un ou plusieurs de ces volumes voire Ă  l’ensemble du bĂątiment, peuvent correspondre des zones → Zones de dĂ©tection → Zones de mise en sĂ©curitĂ© → Zones de diffusion d’alarme → Zone de compartimentage → Zone de dĂ©senfumage Ces zones n’ont pas nĂ©cessairement les mĂȘmes limites gĂ©ographiques. Zones de DĂ©tection - La zone est surveillĂ©e par un ensemble de dĂ©tecteurs automatiques d’incendie et/ou de dĂ©clencheurs manuels, auxquels correspond une signalisation commune sur l’écran de contrĂŽle et de signalisation ECS du SDI. On distingue donc les Zones de DĂ©tection Automatique ZDA et les Zones de DĂ©tection par DĂ©clencheurs Manuels ZDM. Chaque doit pouvoir ĂȘtre rapidement inspectĂ©e lors d’une levĂ©e de doute. Zone de mise en SĂ©curitĂ© - C’est une zone qui peut ĂȘtre mise entiĂšrement en sĂ©curitĂ© par le SMSI, par l’action des DAS. Une ZS peut correspondre Ă  deux fonctions diffĂ©rentes, la Zone de Compartimentage ZC et la Zone de DĂ©senfumage ZF. Zone de diffusion d’Alarme - C’est une zone dĂ©limitĂ©e oĂč l’alarme sonore sera entendue par les occupants. En principe il n’existe qu’une seule zone d’alarme le bĂątiment. Il peut arriver, dans un bĂątiment d’espace trĂšs important, qu’il soit dĂ©coupĂ© en plusieurs zones d’alarmes. Zone de Compartimentage – Zone dans laquelle la fonction compartimentage est assurĂ©e, elle constitue une Zone de mise en SĂ©curitĂ© ZS. Zone de DĂ©senfumage – ZF Zone dans laquelle la fonction dĂ©senfumage est assurĂ©e, elle constitue une Zone de mise en SĂ©curitĂ© ZS. PRINCIPE D’ORGANISATION DES ZONES DE MISE EN SECURITELa zone d’alarme englobe toujours la zone de compartimentage qui englobe elle-mĂȘme la zone de dĂ©senfumage. PRINCIPE D’ORGANISATION DES ZONES DE DETECTION La zone de DĂ©senfumage englobe toujours la Zone de DĂ©tection Automatique et la Zone de DĂ©tection par DĂ©clencheurs Manuels. Selon le matĂ©riel installĂ©, le changement de niveaux d’accĂšs sur un SSI se fait par l’intermĂ©diaire d’une clĂ© ou d’un mot de passe. Pour des raisons d’exploitation il arrive frĂ©quemment, selon les sites, que le chef du service de sĂ©curitĂ© incendie SSIAP3 dĂ©lĂšgue l’accĂšs au niveau 2 Ă  ces chefs d’équipes SSIAP2. L’installation doit ĂȘtre rĂ©alisĂ©e par des entreprises dĂ»ment qualifiĂ©es. Un contrat d’entretien avec un installateur qualifiĂ© doit exister. Le contrat, les notices d’entretien et de fonctionnement doivent ĂȘtre annexĂ©s au registre de sĂ©curitĂ© LE SSI DOIT ETRE VERIFIE Tous les jours → VĂ©rification des voyants de l’US et du CMSI → VĂ©rification de l’état des alimentations de sĂ©curitĂ© → ContrĂŽle de l’état du TS ECS du SDI → ContrĂŽle du bon Ă©tat des dispositifs d’accĂšs niveau 0 Tous les mois → Essai de dĂ©verrouillage des issues de secours Tous les trois mois → Essai du compartimentage → Essai des coffrets de relayage → Essai de l’éclairage de sĂ©curitĂ©, du non stop ascenseur Tous les six mois → Essai du CMSI → Essai des DAS → Essai des DAI et DM → Essai des dispositifs de commande DCM, DCMR, DAC → Essai de l’équipement d’alarme Annuellement → Visite de contrĂŽle du SSI par une entreprise agréée
Quest-ce qu'une alarme personnelle ? de Karman Healthcare propose une large sĂ©lection de fauteuils roulants manuels, y compris des fauteuils roulants lĂ©gers et des fauteuils roulants de transport. Tous les S-ERGOSℱ conçus Ă  TaĂŻwan - La marque de fauteuils roulants n°1 *Financement disponible*
PubliĂ© le 26/03/2022 Ă  1127, Mis Ă  jour le 26/03/2022 Ă  1223 Cette photo, datĂ©e du 23 mars 2018 en Syrie, montre ce qui semble ĂȘtre des bombes incendiaires au phosphore, lors d'un bombardement Ă  Douma Syrie, alors encore tenue par les rebelles dans la Ghouta orientale, dans la banlieue de Damas. HAMZA AL-AJWEH / AFP FOCUS - Kiev a accusĂ© la Russie d'utiliser ces armes incendiaires, dont l'usage est interdit contre des civils, mais pas contre des cibles bombes au phosphore, que la Russie est accusĂ©e par Kiev d'utiliser en Ukraine, sont des armes incendiaires dont l'usage est interdit contre des civils mais pas contre des cibles militaires, selon une convention lire aussiGuerre en Ukraine l'offensive russe s'enlise-t-elle vraiment ?Ces bombes au phosphore, qui laissent des traĂźnĂ©es blanches dans le ciel, auraient frappĂ© une localitĂ© de la rĂ©gion de Lougansk, selon des responsables ukrainiens de ces rĂ©gions de l'Est. Une accusation relayĂ©e jeudi par le prĂ©sident ukrainien Volodymyr Zelensky. Cette information Ă©tait invĂ©rifiable dans l'immĂ©diat.La Russie n'a jamais violĂ© aucune convention internationale», a dĂ©clarĂ© le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogĂ© par la presse sur ce VOIR AUSSI - Zelensky accuse la Russie d'utiliser des bombes au phosphore en UkraineBombe incendiaire, pas chimiqueLes bombes au phosphore blanc ne sont pas des armes chimiques, dont l'usage est interdit par la Convention sur l'interdiction des armes chimiques CIAC entrĂ©e en vigueur en 1997. Elles entrent dans la catĂ©gorie des armes incendiaires. Leur utilisation est codifiĂ©e par le protocole III de la Convention sur certaines armes classiques CCAC entrĂ©e en vigueur en dĂ©cembre 1983, qui restreint leur emploi mais sans les interdire lire aussiArmes chimiques de quoi parle-t-on ?Ce type d'armes est interdit en toutes circonstances» contre les populations civiles, stipule ce protocole. Les armes incendiaires sont Ă©galement interdites contre des cibles militaires lorsqu'elles sont proches de populations civiles. Mais ce protocole ne concerne pas le phosphore blanc lorsqu'il est utilisĂ© pour ses propriĂ©tĂ©s fumigĂšnes ou bien FĂ©dĂ©ration de Russie et l'Ukraine sont considĂ©rĂ©s comme signataires de ce protocole III depuis 1982 du temps de l'URSS. Le phosphore, qui s'enflamme au contact de l'air, n'est pas classĂ© comme une arme chimique, on parle d'un Ă©quipement qui est Ă  la disposition de beaucoup d'armĂ©es dans le monde», selon Olivier Lepick, chercheur associĂ© Ă  la Fondation pour la recherche stratĂ©gique, interrogĂ© jeudi sur la chaĂźne française lire aussiUkraine des psys dĂ©ployĂ©s pour apaiser les traumatismes de la guerreSon utilisation peut servir d'Ă©cran de fumĂ©e pour masquer des mouvements de troupes, Ă©clairer le champ de bataille ou encore ravager par l'incendie des infrastructures. Mais, quand elle touche des civils, elle peut provoquer des dĂ©gĂąts absolument effroyables, des brĂ»lures extrĂȘmement importantes», souligne l' avec la Grande GuerreLes bombes incendiaires commencent Ă  ĂȘtre utilisĂ©es massivement durant le PremiĂšre Guerre mondiale, parallĂšlement Ă  la naissance de l'aviation militaire. Le 31 mai 1915, pour la toute premiĂšre fois, une attaque aĂ©rienne utilisant des bombes incendiaires est menĂ©e sur Londres avec un dirigeable allemand obus au phosphore blanc ont Ă©tĂ© largement utilisĂ©s durant la Seconde Guerre mondiale, surtout par l'armĂ©e amĂ©ricaine sur le sol europĂ©en, en particulier contre les troupes blindĂ©es type de munition incendiaire cĂ©lĂšbre, les bombes au napalm, Ă  base d'essence gĂ©lifiĂ©e, inventĂ©es en 1942, sont surtout connues pour avoir Ă©tĂ© utilisĂ©es par l'armĂ©e amĂ©ricaine au Vietnam contre la guĂ©rilla menĂ©e par l'armĂ©e vietcong, faisant un nombre Ă©levĂ© de victimes civiles. L'armĂ©e française a aussi utilisĂ© le napalm durant la Guerre d'Indochine, en particulier durant la Bataille de Vinh Yen en en Irak et en SyriePlus rĂ©cemment, l'armĂ©e amĂ©ricaine a Ă©tĂ© accusĂ©e d'avoir utilisĂ© des bombes au phosphore blanc durant une offensive sur Falloujah en novembre 2004 malgrĂ© la prĂ©sence de nombreux civils dans cette ville irakienne, soupçonnĂ©e de servir de base arriĂšre Ă  des groupes chef d'Ă©tat-major amĂ©ricain Peter Pace avait, aprĂšs coup, jugĂ© lĂ©gitime» l'usage de bombes Ă  phosphore blanc contre des insurgĂ©s en Irak. Le phosphore blanc est un moyen lĂ©gitime pour l'armĂ©e», avait expliquĂ© en novembre 2005 le haut gradĂ©. Ce n'est pas une arme chimique. C'est une arme incendiaire. Cela rentre dans le cadre du droit de la guerre d'utiliser ces armes».L'armĂ©e israĂ©lienne a Ă©tĂ© accusĂ©e d'utiliser des bombes au phosphore en janvier 2009 Ă  Gaza par le directeur de l'agence de l'ONU pour l'aide aux rĂ©fugiĂ©s palestiniens Unrwa John russe a Ă©tĂ© accusĂ©e en mars 2018 par l'Observatoire syrien des droits de l'homme OSDH d'avoir utilisĂ© des bombes incendiaires en Syrie lors de l'offensive du rĂ©gime de Bachar al-Assad, contre un bastion rebelle de la Ghouta orientale prĂšs de Damas. Moscou avait ukrainienne a, elle aussi, Ă©tĂ© accusĂ©e par la Russie d'avoir utilisĂ© des munitions au phosphore en juin 2014 durant la Guerre du et l'AzerbaĂŻdjan se sont Ă©galement accusĂ©s mutuellement d'avoir bombardĂ© des zones civiles, ou employĂ© des armes prohibĂ©es contenant du phosphore lors des combats au Nagorny Karabakh en VOIR AUSSI - Ukraine les images du centre commercial bombardĂ© Ă  Kiev
Maisqu’est-ce qui rĂ©pond quand on interroge le Yi Jing ? Echanges avec la salle 14h30-15h00 Yann Baud "Chaudron" et "7 mondes" Compositions musicales contemporaines 15h00-16h00 Zhou Jing Hong ThĂ©orie et pratique du Qigong selon le Yi Jing 16h00-18h Benny Cassuto, Patricia Ibanez, Bruno Poignant, GĂ©rard Timon, modĂ©rateur Patrice Van Eersel Table-ronde : De l’usage C’est fait ! Vous avez rĂ©ussi le pari d’installer une piscine dans votre jardin. DĂ©sormais, il ne vous reste plus qu’à profiter de merveilleux moments de relaxation en famille et avec les amis. Mais avant, place Ă  la sĂ©curitĂ© surtout celle des petits. Dans ce but prĂ©cis, les dispositions rĂšglementaires ont prĂ©vu plusieurs systĂšmes de protection dont la plus utilisĂ©e, l’alarme pour piscine. Comment ça marche ? L’alarme de piscine, qu’est-ce que c’est ? À la maniĂšre de celles utilisĂ©es dans un appartement, l’alarme de piscine est un systĂšme de signalisation des intrusions faites par enfants et animaux dans une piscine. La mise en place de ce dispositif permet d’assurer leur sĂ©curitĂ© grĂące Ă  la sonoritĂ© de la sirĂšne, mais il faut avouer que sans la prĂ©sence d’un intervenant, son utilitĂ© serait remise en cause. Les dispositions rĂšglementaires en ont adoptĂ© deux l’alarme pĂ©rimĂ©trique ou infrarouge et celle immergĂ©e prĂ©sentant chacune un mode spĂ©cifique de fonctionnement. Article informatif Fonctionnement d’une alarme immergĂ©e. Elle s’apparente Ă  un boitier blanc placĂ© sur le bord de la piscine au milieu du bassin. Une partie de ce boitier est immergĂ©e au fond de l’eau. L’alarme dispose de capteurs dĂ©tectant tout mouvement dans la piscine provenant d’adulte, d’enfant ou d’animaux. Elle se dĂ©clenche alors une fois l’onde au niveau du capteur. TrĂšs abordable, ce systĂšme d’alarme prĂ©sente une rĂ©elle facilitĂ© d’installation ainsi qu’une praticitĂ© prouvĂ©e. Il suffit juste en effet de la dĂ©sactiver pour se baigner en toute tranquillitĂ©. Fonctionnement d’une alarme pĂ©rimĂ©trique ou infrarouge. La dĂ©tection de mouvement se fait ici de façon optique et est assurĂ©e par des capteurs lumineux installĂ©s dans les quatre coins de la piscine. Ils peuvent soit ĂȘtre fixĂ©s au mur ou plantĂ©s dans le sol et forment une sorte de barriĂšre invisible autour de la piscine. Cette barriĂšre franchie, la sirĂšne se dĂ©clenche automatiquement. Ce dispositif prĂ©sente ainsi un Ă©norme avantage celui de pouvoir rĂ©agir Ă  temps minimisant ainsi de façon considĂ©rable le risque de noyade. Il faut cependant avouer sans surprise qu’il est trĂšs onĂ©reux. Dossier suivant Quelles sont les meilleures palmes Ă  petit prix sur le marchĂ© ? Les accessoires indispensables au fonctionnement d’une alarme de piscine L’alarme comme toute technologie, fonctionne Ă  la base de certains Ă©lĂ©ments. Ces derniers sont spĂ©cifiques Ă  chacune d’entre elles, mais on retient en gĂ©nĂ©ral les accessoires tels que la pile et un clavier pour l’activation, une clĂ©, une tĂ©lĂ©commande pour la gestion Ă  distance des programmations. Certaines disposent de la connectivitĂ© Bluetooth et peuvent ainsi ĂȘtre appareillĂ©es aux smartphones. Quelques rĂšgles de fonctionnement d’une alarme de piscine Une alarme doit respecter les dispositions de la norme NF P90-307/A1. PremiĂšrement, en vue d’assurer de façon continuelle sa mission, tout dysfonctionnement doit pouvoir ĂȘtre communiquĂ© Ă  la centrale de maniĂšre Ă  ce qu’on puisse rapidement y remĂ©dier. Il s’agit par exemple de l’usure des piles. En outre, la puissance doit atteindre les 100 dĂ©cibels minimum le mĂštre et l’accĂšs des enfants au dispositif de programmation restreint. Enfin, avoir une alarme de piscine ne voudra pas dire qu’il faut ĂȘtre tout le temps sur le qui-vive. Pour cela, il est conseillĂ© de choisir un modĂšle d’alarme dont le systĂšme ne se dĂ©clenche pas Ă  tout bout bout de champs, comme quand une feuille y tombe ou Ă  la mise en marche du systĂšme de filtration. Tout savoir sur la securite piscine DĂ©couvrezce qu'est une centrale d'alarme - cƓur du systĂšme d’alarme tĂ©lĂ©surveillĂ©e Homiris - et comment elle assure la protection de votre domicile 24H24. PARTICULIERS PROFESSIONNELS espace abonnĂ© 0800 97 30 36. Rappelez-moi ! RAPPELEZ-MOI AU. OK Nos Ă©quipes vous rappellent du lundi au vendredi de 8h Ă  19h30 et le samedi de 8h Ă  18h. Vos donnĂ©es La conservation pendant quatre ans, Ă  des fins de prospection commerciale, des donnĂ©es des membres du programme fidĂ©litĂ© et des utilisateurs du site Internet est excessive. En revanche, une durĂ©e de conservation de trois ans des clients inactifs », en raison des particularitĂ©s des traitements mis en Ɠuvre par la sociĂ©tĂ© [
] et notamment l’interconnexion profonde de ses bases » est justifiĂ©e. Telle est la solution retenue par la formation restreinte de la Commission nationale de l’informatique et des libertĂ©s Cnil en matiĂšre de durĂ©e de conservation dans la dĂ©libĂ©ration n° SAN-2020-008 du 18 novembre 2020 prononçant une sanction pĂ©cuniaire Ă  l’encontre d’une sociĂ©tĂ© de la grande distribution. Quel est le point de dĂ©part de la durĂ©e de conservation retenue ? Que signifie la notion de clients inactifs » ? Comment cette durĂ©e de conservation a-t-elle Ă©tĂ© apprĂ©ciĂ©e en l’espĂšce ? Comment dĂ©terminer le point de dĂ©part ? Au cours de contrĂŽles, les agents de la Cnil ont notĂ© que les donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel des membres du programme de fidĂ©litĂ© et des utilisateurs du site Internet de la sociĂ©tĂ© Ă©taient conservĂ©es pendant quatre ans Ă  compter de leur derniĂšre activitĂ©. Etant prĂ©cisĂ© que cette derniĂšre pouvait ĂȘtre caractĂ©risĂ©e par des situations variĂ©es derniĂšre transaction avec passage de la carte fidĂ©litĂ© en caisse d’un magasin, derniĂšre transaction en ligne, derniĂšre modification de l’espace personnel sur le site web de la sociĂ©tĂ©, dernier contact avec le service client point 31 de la dĂ©libĂ©ration. Sur ce point, la formation restreinte prĂ©cise que le programme de fidĂ©litĂ© de la sociĂ©tĂ© avait pour but la prospection commerciale de ses adhĂ©rents. Elle ajoute que les clients de la grande distribution, a fortiori ceux d’un programme fidĂ©litĂ©, sont des clients d’habitude retournant de façon rĂ©guliĂšre dans les mĂȘmes magasins. DĂšs lors, un client n’ayant pas commercĂ© avec la sociĂ©tĂ© pendant plusieurs annĂ©es ne doit plus ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un client actif ». Ainsi, la formation restreinte semble-t-elle considĂ©rer que le point de dĂ©part de la durĂ©e de conservation des donnĂ©es des clients Ă  des fins de prospection commerciale est le moment oĂč ces clients cessent d’ĂȘtre actifs ». En pratique, cela semble signifier que cette durĂ©e de conservation peut ĂȘtre prolongĂ©e puisqu’un tel point de dĂ©part est flexible. En effet, il suffit que le client commerce » avec le mĂȘme magasin aprĂšs un certain laps de temps, qui peut ĂȘtre plusieurs annĂ©es » Ă  lire la dĂ©finition donnĂ©e par la formation restreinte, pour que la date de derniĂšre activitĂ© – point de dĂ©part du dĂ©lai de conservation – soit dĂ©calĂ©e. Ce dĂ©lai Ă©tant remis Ă  zĂ©ro chaque fois que le client commerce » avec le mĂȘme magasin, les donnĂ©es utiles Ă  la prospection commerciale peuvent potentiellement ĂȘtre conservĂ©es de maniĂšre indĂ©finie. Or, nous nous interrogeons sur la pertinence de prendre en compte le fait que les clients retournent de façon rĂ©guliĂšre dans les mĂȘmes magasins » pour apprĂ©cier le point de dĂ©part de la durĂ©e de conservation fixĂ©e par la sociĂ©tĂ©. Comme exposĂ© ci-dessus, les habitudes des clients peuvent effectivement avoir un impact sur le point de dĂ©part dans la mesure oĂč elles sont de nature Ă  le repousser Ă  chaque interaction avec l’enseigne. Toutefois, en quoi le fait que les clients retournent de façon rĂ©guliĂšre dans les mĂȘmes magasins est-il dĂ©terminant pour fixer le point de dĂ©part de la durĂ©e de conservation Ă  la date de derniĂšre activitĂ© du client ? Ce dernier serait-il diffĂ©rent si les habitudes des clients Ă©taient diffĂ©rentes ? Qu’est-ce qu’un client inactif » ? La norme simplifiĂ©e n°NS-048 relative aux fichiers clients-prospects et vente en ligne ainsi que le projet de rĂ©fĂ©rentiel relatif aux traitements de donnĂ©es Ă  caractĂšre personnel mis en Ɠuvre aux fins de gestion des activitĂ©s commerciale de la Cnil, auxquels la formation restreinte se rĂ©fĂšre, Ă©voquent le terme compte inactif ». Selon ces deux textes adoptĂ©s ou en cours d’adoption par la Cnil, la notion d’ actif/inactif » est relative aux comptes en ligne, créés dans le cadre de l’utilisation d’un service de communication au public norme simplifiĂ©e ou plus gĂ©nĂ©ralement dans le cadre des activitĂ©s commerciales projet de rĂ©fĂ©rentiel. Pour rappel, la Cnil recommande la suppression des comptes aprĂšs un dĂ©lai Ă  l’issue duquel ces derniers doivent ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme inactifs. Etant prĂ©cisĂ© qu’aucune prescription n’est imposĂ©e, Ă  l’exception des comptes créés sur les sites de rencontre deux ans. En revanche, la notion de client inactif » n’est Ă©voquĂ©e ni dans la norme simplifiĂ©e, ni dans le projet de rĂ©fĂ©rentiel. Ainsi, qu’est-ce qu’un client inactif ? Quels sont les critĂšres Ă  prendre en compte pour juger de l’activitĂ© ou de l’inactivitĂ© d’un client ? Plus gĂ©nĂ©ralement, est-il possible de dĂ©duire de la dĂ©libĂ©ration que la formation restreinte applique le raisonnement retenu pour les comptes en ligne ? Si oui, en quoi ce raisonnement est-il pertinent pour les donnĂ©es des clients membres de programme de fidĂ©litĂ© et des utilisateurs du site Internet ? Etant rappelĂ© qu’en l’espĂšce l’interaction de ces derniers ne se limitent pas Ă  l’utilisation des comptes en ligne. Ils peuvent, par exemple, effectuer des achats en magasin avec la carte fidĂ©litĂ©. Par ailleurs, ladite norme simplifiĂ©e recommandait comme point de dĂ©part de la durĂ©e de conservation la fin de la relation commerciale par exemple, Ă  compter d’un achat, de la date d’expiration d’une garantie, du terme d’un contrat de prestations de services ou du dernier contact Ă©manant du client ». Le projet de rĂ©fĂ©rentiel se rĂ©fĂšre quant Ă  lui au dernier contact » que les personnes ont eu avec l’entitĂ©, par exemple pour les clients, un achat ou la date d’expiration d’une garantie ». Ainsi, ces recommandations ne sont-elles pas applicables pour les clients membres d’un programme de fidĂ©litĂ© ? La notion de client actif/inactif » renvoie-t-elle Ă  ces points de dĂ©part ? Comment apprĂ©cier la durĂ©e de conservation ? Concernant la durĂ©e de conservation, la formation restreinte rappelle que tant la norme simplifiĂ©e n°48 que le projet de rĂ©fĂ©rentiel recommandent que les donnĂ©es de clients inactifs soient conservĂ©es pendant une durĂ©e de trois ans Ă  compter du dernier contact avec la sociĂ©tĂ© ». Elle ajoute que mĂȘme si cette durĂ©e est indicative et ne s’impose pas en tant que telle aux responsables de traitement, la formation restreinte considĂšre qu’elle constitue une rĂ©fĂ©rence permettant d’apprĂ©cier une durĂ©e appropriĂ©e ». En l’espĂšce, selon la formation restreinte, la durĂ©e de conservation de quatre ans n’était pas strictement nĂ©cessaire Ă  la finalitĂ© poursuivie, Ă  savoir la prospection commerciale. En revanche, la formation de sanction estime qu’une durĂ©e de conservation des donnĂ©es des clients inactifs fixĂ©e Ă  trois ans est justifiĂ©e en raison des particularitĂ©s des traitements mis en Ɠuvre par la sociĂ©tĂ© [
], et notamment [de] l’interconnexion profonde de ses bases ». Toutefois, l’apprĂ©ciation faite par la formation restreinte soulĂšve des interrogations. Tout d’abord, il convient de rappeler que dans sa dĂ©libĂ©ration n°SAN-2020-003 du 28 juillet 2020, la formation restreinte avait jugĂ© excessive la durĂ©e de conservation de cinq ans des donnĂ©es des prospects d’une sociĂ©tĂ© de vente de chaussures en ligne Ă  des fins de prospection commerciale. Cette derniĂšre utilisait les donnĂ©es en question uniquement pour deux ans. La formation restreinte avait considĂ©rĂ© que la durĂ©e de cinq ans Ă©tait disproportionnĂ©e et que la durĂ©e de deux ans Ă©tait suffisante au regard de la finalitĂ© poursuivie et des pratiques internes de la sociĂ©tĂ©. Il convient de noter qu’en l’espĂšce, la durĂ©e de conservation de trois ans telle que recommandĂ©e dans la norme simplifiĂ©e n°48 n’était pas Ă©voquĂ©e en tant que point de rĂ©fĂ©rence. Il semble dĂ©sormais acquis que la durĂ©e de conservation de trois ans Ă  laquelle la Cnil se rĂ©fĂšre dans nombre de communications relatives Ă  la gestion des clients ne sera pas retenue de maniĂšre automatique par la formation restreinte, cette derniĂšre affirmant dans la prĂ©sente dĂ©libĂ©ration que cette durĂ©e est indicative ». En revanche, il est possible de s’interroger sur les critĂšres retenus par la formation restreinte pour dĂ©terminer la durĂ©e de conservation en l’espĂšce. Ainsi, quelles sont les particularitĂ©s des traitements mis en Ɠuvre » ? Que signifie l’interconnexion profonde » des bases ? Il convient de rappeler que la Cnil avait dĂ©fini en 2011 la notion d’interconnexion comme la mise en relation automatisĂ©e d’informations provenant de fichiers ou de traitements qui Ă©taient au prĂ©alable distincts ». A cet Ă©gard, elle avait Ă©galement indiquĂ© les critĂšres permettant de qualifier l’existence d’une interconnexion entre des fichiers. Nous pouvons regretter que la formation restreinte n’ait pas davantage dĂ©taillĂ© son raisonnement et les critĂšres pris en compte. Par ailleurs, il semble que la formation restreinte s’éloigne du critĂšre d’apprĂ©ciation de la durĂ©e de conservation, Ă  savoir la finalitĂ© du traitement ; Ă  moins de considĂ©rer que les particularitĂ©s des traitements » y compris l’interconnexion profonde » des bases de donnĂ©es participent de la finalitĂ© de prospection commerciale. Par consĂ©quent, les interrogations persistent quant Ă  la justification de cette durĂ©e de conservation. En attendant des prĂ©cisions sur ce point, les enjeux opĂ©rationnels restent entiers. Seule une analyse factuelle et documentĂ©e permettra au responsable du traitement de dĂ©terminer des durĂ©es de conservation adaptĂ©es aux finalitĂ©s qu’il poursuit conformĂ©ment Ă  la rĂ©glementation applicable.

Unpermis restreint permet aux personnes de conduire dans des circonstances particuliĂšres. La plupart des licences restreintes en Californie impliquent d’obtenir des privilĂšges de conduite partiels aprĂšs une arrestation ou une condamnation pour conduite en Ă©tat d’ébriĂ©tĂ© pour conduite sous l’influence de l’alcool ou de drogues (DUI)(DWI).,

ï»żTable des matiĂšres Qu'est-ce qu'une veille restreinte ? C'est quoi une alarme restreinte ? Comment enlever veille restreinte SSI ? Quelle est la durĂ©e maximale de la temporisation de l'alarme gĂ©nĂ©rale ? Quels sont les DAS qui participent Ă  la fonction de dĂ©senfumage ? Quel est l'objectif d'une ronde ? Comment faire une ronde de sĂ©curitĂ© ? Quels sont les DAS de compartimentage ? Qu'est-ce qu'une veille restreinte ? Etat de veille limitĂ© Ă  l'alarme restreinte situation dans laquelle un systĂšme a Ă©tĂ© mis volontairement hors d'Ă©tat de donner l'alarme gĂ©nĂ©rale, en cas de fonctionnement des dispositifs de commande, tout en donnant l'alarme restreinte. C'est quoi une alarme restreinte ? Alarme restreinte Signal sonore et visuel distinct du signal de l'alarme gĂ©nĂ©rale ayant pour but d'avertir le personnel dĂ©signĂ© pour exploiter cette alarme pendant la temporisation de l'alarme gĂ©nĂ©rale. Comment enlever veille restreinte SSI ? Eteint par appui sur la touche "ACQUITTEMENT PROCESSUS" pendant le cycle d'alarme restreinte ou par rĂ©armement aprĂšs l'Ă©vacuation gĂ©nĂ©rale. Quelle est la durĂ©e maximale de la temporisation de l'alarme gĂ©nĂ©rale ? Temporisation de l'alarme = 5 minutes maximum Pour vĂ©rification de l'alarme restreinte . Diffusion de l'alarme = 5 minutes minimum. Dispositif Ă©lectromagnĂ©tique permettant l'Ă©mission du signal de l'alarme gĂ©nĂ©rale. Ils doivent ĂȘtre installĂ©s hors de portĂ© du public. Quels sont les DAS qui participent Ă  la fonction de dĂ©senfumage ? Qu'est-ce qu'un DASVolet pour conduit unitaire ou de pour cage d'escalier mise Ă  l'abri des fumĂ©es par surpression tĂ©lĂ©commandĂ© en pour dĂ©senfumage de secours IGH. Quel est l'objectif d'une ronde ? Cette ronde peut assurer l'ouverture ou la fermeture d'un Ă©tablissement, auquel cas elle a lieu quelques minutes avant l'ouverture ou aprĂšs la fermeture de celui-ci. L'agent se charge de mettre en service ou de couper l'alarme de dĂ©tection d'intrusions aux heures d'ouverture et de fermeture de l'Ă©tablissement. Comment faire une ronde de sĂ©curitĂ© ? Comment faire une ronde de sĂ©curitĂ© incendieInspection de tous les appareils en service et s'assurer qu'ils doivent bien ĂȘtre sous les dĂ©fauts d' que tous les appareils de lutte contre le feu sont en place et fonctionnel. E. B. Quels sont les DAS de compartimentage ? Les portes rĂ©sistantes au feu Ă  fermeture automatique font partie de la famille des de compartimentage. Il s'agit de portes dont les vantailaux est sont gĂ©nĂ©ralement maintenus ouverts en exploitation normale position d'attente.
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RĂšglement de sĂ©curitĂ© contre l'incendie relatif aux Ă©tablissements recevant du public Livre II Dispositions applicables aux Ă©tablissements des quatre premiĂšres catĂ©gories Titre premier Dispositions gĂ©nĂ©rales Chapitre XI Moyens de secours contre l'incendie Section V - SystĂšme de sĂ©curitĂ© incendie Sous-section 3 - SystĂšme d'alarme ArrĂȘtĂ© du 2 fĂ©vrier 1993 MS 61 Terminologie ArrĂȘtĂ© du 2 fĂ©vrier 1993 a Alarme gĂ©nĂ©rale signal sonore ayant pour but de prĂ©venir les occupants d'avoir Ă  Ă©vacuer les lieux. Ce signal sonore peut ĂȘtre complĂ©tĂ© dans certains cas, par un signal visuel. L'alarme gĂ©nĂ©rale peut ĂȘtre immĂ©diate ou temporisĂ©e. Alarme gĂ©nĂ©rale sĂ©lective alarme gĂ©nĂ©rale limitĂ©e Ă  l'information de certaines catĂ©gories de personnel, selon les dispositions prĂ©vues par le prĂ©sent rĂšglement pour certains Ă©tablissements. b Alarme restreinte signal sonore et visuel distinct du signal d'alarme gĂ©nĂ©rale ayant pour but d'avertir soit le poste de sĂ©curitĂ© incendie de l'Ă©tablissement, soit la direction ou le gardien, soit le personnel dĂ©signĂ© Ă  cet effet, de l'existence d'un sinistre et de sa localisation. c Exploitation de l'alarme restreinte on entend par exploiter l'alarme restreinte » vĂ©rifier si le processus rĂ©sulte d'un dĂ©clenchement intempestif ou d'un sinistre, et, dans ce dernier cas, dĂ©clencher immĂ©diatement l'alarme gĂ©nĂ©rale MS 62 Classement ArrĂȘtĂ© du 2 fĂ©vrier 1993 § 1. Les systĂšmes d'alarme doivent satisfaire d'une part aux principes dĂ©finis ci-aprĂšs et, d'autre part, aux dispositions des normes en vigueur, en particulier la norme relative aux Ă©quipements d'alarme. Cette norme classe les Ă©quipements d'alarme en quatre types par ordre de sĂ©curitĂ© dĂ©croissante, appelĂ©s 1, 2a ou 2b, 3 et 4. Les dispositions particuliĂšres Ă  chaque type d'Ă©tablissement prĂ©cisent dans chaque cas les types d'Ă©quipements d'alarme qui doivent ĂȘtre utilisĂ©s pour chaque catĂ©gorie d'Ă©tablissement. § 2. Seuls les Ă©quipements d'alarme des types 1, 2a et 2b comportent une temporisation. En consĂ©quence, si l'exploitant souhaite disposer d'une temporisation alors que les dispositions particuliĂšres prĂ©voient un Ă©quipement d'alarme du type 3 ou 4, il y a lieu d'installer un Ă©quipement d'alarme du type 2a ou 2b au minimum et de respecter toutes les contraintes liĂ©es Ă  ce type. § 3. Un Ă©quipement d'alarme du type 4 peut ĂȘtre constituĂ© de tout dispositif sonore Ă  condition qu'il soit autonome cloche, sifflet, trompe, bloc autonome d'alarme sonore du type Sa associĂ© Ă  un interrupteur, etc.. § 4. Les diffĂ©rents bĂątiments d'un mĂȘme Ă©tablissement peuvent comporter des Ă©quipements d'alarme de types diffĂ©rents, sauf dispositions contraires prĂ©vues dans la suite du prĂ©sent rĂšglement. MS 63 Utilisation de l'alarme gĂ©nĂ©rale sĂ©lective ArrĂȘtĂ© du 2 fĂ©vrier 1993 Dans les Ă©tablissements oĂč des prĂ©cautions particuliĂšres doivent ĂȘtre prises pour procĂ©der Ă  l'Ă©vacuation du public soit en raison d'incapacitĂ©s physiques, soit en raison d'effectifs trĂšs importants, du personnel dĂ©signĂ© Ă  cet effet doit pouvoir ĂȘtre prĂ©venu par un signal d'alarme gĂ©nĂ©rale sĂ©lective distinct du signal d'alarme gĂ©nĂ©rale lorsque celui-ci est Ă©galement prĂ©vu suivant les dispositions particuliĂšres fixĂ©es Ă  cet effet pour certains types d'Ă©tablissements. MS 64 Principes gĂ©nĂ©raux d'alarme ArrĂȘtĂ© du 2 fĂ©vrier 1993 § 1. En principe, l'alarme gĂ©nĂ©rale doit ĂȘtre donnĂ©e par bĂątiment. § 2. Dans le cas oĂč l'Ă©tablissement comporte plusieurs zones de mise en sĂ©curitĂ© incendie, il appartient au concepteur ou Ă  l'exploitant de proposer, dans le cadre de l'article GE 2, Ă  la commission de sĂ©curitĂ© de dĂ©finir la division de l'Ă©tablissement en zones de diffusion de l'alarme gĂ©nĂ©rale, en prenant toujours comme principe que la diffusion de l'alarme gĂ©nĂ©rale doit englober, au minimum, la zone mise en sĂ©curitĂ© incendie laquelle doit englober la zone de dĂ©tection. § 3. ArrĂȘtĂ© du 24 septembre 2009 Un signal sonore doit ĂȘtre complĂ©tĂ© par un dispositif destinĂ© Ă  rendre l'alarme perceptible en tenant compte de la spĂ©cificitĂ© des locaux et des diffĂ©rentes situations de handicap des personnes amenĂ©es Ă  les frĂ©quenter isolĂ©ment. » MS 65 Conditions gĂ©nĂ©rales d'installation ArrĂȘtĂ© du 2 fĂ©vrier 1993 § 1. Les dĂ©clencheurs manuels doivent ĂȘtre disposĂ©s dans les circulations, Ă  chaque niveau, Ă  proximitĂ© immĂ©diate de chaque escalier, au rez-de-chaussĂ©e Ă  proximitĂ© des sorties. Ils doivent ĂȘtre placĂ©s Ă  une hauteur d'environ ArrĂȘtĂ© du 20 novembre 2000 1,30 » mĂštre au-dessus du niveau du sol et ne pas ĂȘtre dissimulĂ©s par le vantail d'une porte lorsque celui-ci est maintenu ouvert. De plus, ils ne doivent pas prĂ©senter une saillie supĂ©rieure Ă  0,10 mĂštre. § 2. ArrĂȘtĂ© du 19 novembre 2001 Les canalisations Ă©lectriques alimentant les diffuseurs sonores non autonomes doivent ĂȘtre conformes aux dispositions de l'article EL 16 § 1. » § 3. Les diffuseurs d'alarme sonore, notamment les blocs autonomes d'alarme sonore BAAS des types Ma et Sa, doivent ĂȘtre mis hors de portĂ©e du public par Ă©loignement hauteur minimum de 2,25 mĂštres ou par interposition d'un obstacle. § 4. Dans le cas du type 3, lorsqu'un bĂątiment est Ă©quipĂ© de plusieurs blocs autonomes d'alarme sonore BAAS de type Ma, au sens de la norme en vigueur, l'action sur un seul dĂ©clencheur manuel doit provoquer le fonctionnement de tous les BAAS du bĂątiment. La mise Ă  l'Ă©tat d'arrĂȘt de l'Ă©quipement d'alarme doit ĂȘtre effectuĂ©e Ă  partir d'un seul point. Le dispositif de tĂ©lĂ©commande doit ĂȘtre accessible seulement au personnel qui en a la charge. MS 66 RĂšgles spĂ©cifiques applicables aux Ă©quipements d'alarme des types 1 et 2 ArrĂȘtĂ© du 2 fĂ©vrier 1993 § 1. Le tableau de signalisation de l'Ă©quipement d'alarme des types 1 et 2 doit ĂȘtre installĂ© Ă  un emplacement non accessible au public et surveillĂ© pendant les heures d'exploitation de l'Ă©tablissement. Il doit ĂȘtre visible du personnel de surveillance et ses organes de commande et de signalisation doivent demeurer aisĂ©ment accessibles. Il doit ĂȘtre fixĂ© aux Ă©lĂ©ments stables de la construction. S'il existe un report de l'alarme restreinte, ce report doit ĂȘtre limitĂ© Ă  une distance permettant au personnel de surveillance de se rendre rapidement au tableau de signalisation afin d'ĂȘtre en mesure d'exploiter l'alarme restreinte. § 2. Le fonctionnement d'un dĂ©clencheur manuel ou d'un dĂ©tecteur automatique d'incendie doit dĂ©clencher immĂ©diatement l'alarme restreinte au niveau du tableau de signalisation ou de l'Ă©quipement de signalisation centralisĂ©. § 3. Le dĂ©clenchement de l'alarme gĂ©nĂ©rale intervient automatiquement, au bout d'une temporisation, rĂ©glable suivant les caractĂ©ristiques de l'Ă©tablissement, avec un maximum de cinq minutes aprĂšs le dĂ©clenchement de l'alarme restreinte. § 4. Une commande manuelle disposĂ©e sur le tableau de signalisation ou sur l'Ă©quipement de signalisation centralisĂ© doit permettre de dĂ©clencher immĂ©diatement l'alarme gĂ©nĂ©rale, par zone de diffusion, au niveau d'accĂšs 1, au sens des normes en vigueur visant les systĂšmes de sĂ©curitĂ© incendie. § 5. La temporisation ne doit ĂȘtre admise que lorsque l'Ă©tablissement dispose, pendant la prĂ©sence du public, d'un personnel qualifiĂ© pour exploiter immĂ©diatement l'alarme restreinte. Si les conditions d'exploitation d'une installation comportant initialement une temporisation viennent Ă  ĂȘtre modifiĂ©es, la durĂ©e de temporisation doit ĂȘtre adaptĂ©e Ă  ces nouvelles conditions, voire Ă©ventuellement annulĂ©e. § 6. Dans le cas du type 1, chaque zone de diffusion d'alarme doit comporter au moins une boucle sur laquelle sont raccordĂ©s les dĂ©clencheurs manuels. Chaque boucle de dĂ©clencheurs manuels doit ĂȘtre sĂ©parĂ©e des boucles des dĂ©tecteurs automatiques d'incendie. Cette mesure n'est pas applicable pour les dispositifs Ă  localisation d'adresse de zone, sous rĂ©serve que ces derniers diffĂ©rencient les dĂ©clencheurs manuels des dĂ©tecteurs automatiques. MS 67 Conditions d'exploitation ArrĂȘtĂ© du 2 fĂ©vrier 1993 § 1. Pendant la prĂ©sence du public, l'Ă©quipement d'alarme doit ĂȘtre Ă  l'Ă©tat de veille gĂ©nĂ©ral. En dehors de la prĂ©sence du public et du personnel, si l'Ă©tablissement dispose d'un moyen d'exploiter l'alarme restreinte, l'Ă©quipement d'alarme peut ĂȘtre mis Ă  l'Ă©tat de veille limitĂ© Ă  l'alarme restreinte. § 2. Aucun autre signal sonore susceptible d'ĂȘtre Ă©mis dans l'Ă©tablissement ne doit entraĂźner une confusion avec le signal sonore d'alarme gĂ©nĂ©rale. § 3. Le personnel de l'Ă©tablissement doit ĂȘtre informĂ© de la signification du signal sonore d'alarme gĂ©nĂ©rale et du signal sonore d'alarme gĂ©nĂ©rale sĂ©lective, si ce dernier existe. Cette information doit ĂȘtre complĂ©tĂ©e Ă©ventuellement par des exercices pĂ©riodiques d'Ă©vacuation. § 4. Il peut ĂȘtre admis, selon les dispositions particuliĂšres ou aprĂšs avis de la commission de sĂ©curitĂ©, que la diffusion du signal sonore d'alarme gĂ©nĂ©rale conforme Ă  la norme visant les Ă©quipements d'alarme soit entrecoupĂ©e ou interrompue par des messages prĂ©-enregistrĂ©s prescrivant clairement l'Ă©vacuation du public.
Quest-ce qu'une opinion ? L'argument. Exercice : Quelle est ma conception de l'argument ? De l'opinion à l'argument. Une définition de l'argument. Quelques définitions. On peut influencer des interlocuteurs sans utiliser d'argument. Exercice : Ces textes contiennent-ils un argument ? Exercice : Identifier les prémisses et la conclusion . Quatre propriétés d'un argument. Repérer
Qu'est-ce qu'un Ă©tat d'alarmeCaractĂ©ristiques de l'Ă©tat d'alarmeLes causesConsĂ©quencesÉtats d'alarme par paysExemples d'Ă©tats d'alarmeQuestions frĂ©quemment posĂ©es sur l'Ă©tat des alarmesQu'est-ce qu'un Ă©tat d'alerte nationale?Qu'est-ce que dĂ©clarer un Ă©tat d'alarme?Quel est l'Ă©tat d'alerte au Mexique?Quels sont les droits lors d'un Ă©tat d'alarme?Qu'est-ce qu'un Ă©tat d'alarme Ă©motionnelle? L'Ă©tat d'alerte, Ă©galement appelĂ© Ă©tat d'alerte ou de choc, est le dĂ©cret pris par un État en cas de circonstances conflictuelles d' ordre intĂ©rieur dĂ©sordre public, atteintes Ă  l'autoritĂ©, dĂ©sobĂ©issance, crimes de terrorisme, etc. ou externes guerres qui affectent nĂ©gativement une nation et ses citoyens. L'Ă©tat de choc ne doit ĂȘtre dĂ©crĂ©tĂ© que dans des circonstances exceptionnelles, compte tenu des faits qui ont conduit Ă  cette dĂ©cision grave. Table des matiĂšres Un Ă©tat d'alarme est un dĂ©cret qui est pris dans un pays en cas de situation qui altĂšre et met gravement en danger la stabilitĂ© institutionnelle et la sĂ©curitĂ© d'une nation, ainsi que les institutions et les citoyens en gĂ©nĂ©ral qui y vivent. dit pays. Cela devrait ĂȘtre dĂ©crĂ©tĂ© pour une pĂ©riode ne dĂ©passant pas quatre-vingt-dix jours et peut ĂȘtre prolongĂ© jusqu'Ă  quatre-vingt-dix jours supplĂ©mentaires. L'Ă©tymologie du mot Ă©tat» vient du statut latin, qui signifie ĂȘtre debout»; et le sens du mot alarme» vient du cri Au pistolet!», qui se produisait quand il y avait une menace et qu'ils devaient la combattre. En ce sens, cela signifierait faire face ou rester ferme face Ă  la menace. Dans ces cas, la protection civile doit ĂȘtre garantie pendant l'Ă©tat d'alarme. Dans certains pays, ce concept est appliquĂ©, car ce mĂ©canisme n'existe pas dans tous les pays. L'Ă©tat d'alarme en Espagne et l'Ă©tat d'alarme au Venezuela sont appliquĂ©s. De mĂȘme, il existe dans des pays comme le Guatemala et le Honduras. Les mesures mises en Ɠuvre seront soumises Ă  la Constitution de la nation qui applique ce mĂ©canisme. Ce mĂ©canisme a Ă©tĂ© capturĂ© sur grand Ă©cran avec le film State of alarm 1965. D'autre part, ce terme peut Ă©galement dĂ©signer l'Ă©tat de l'esprit de l'ĂȘtre humain dans lequel il ne peut pas s'endormir, Ă©galement connu sous le nom d'Ă©veil. Les pouvoirs que le pouvoir exĂ©cutif obtient sont les suivants prendre des dĂ©crets qui ne concernent que et exclusivement la situation ou le conflit pour lequel la mesure a Ă©tĂ© prise. Ils doivent porter la signature du PrĂ©sident et peuvent invalider les lois qui la contredisent. Ces dĂ©crets cesseront d'ĂȘtre en vigueur lorsque la normalitĂ© sera dĂ©clarĂ©e dans la nation. Cette mesure pourrait restreindre certaines garanties constitutionnelles. CaractĂ©ristiques de l'Ă©tat d'alarme Les causes Certaines carences sanitaires, telles que l' effondrement du systĂšme ou une Ă©pidĂ©mie. Catastrophes, telles que les catastrophes naturelles grands incendies de forĂȘt, tremblements de terre, inondations. La paralysie des services publics ou leur dĂ©ficience dans leur fonctionnement. La pĂ©nurie de produits de premiĂšre nĂ©cessitĂ©, tels que la nourriture et les mĂ©dicaments. CalamitĂ©s publiques, dont l'origine peut ĂȘtre naturelle comme les exemples dĂ©crits ci-dessus ou anthropique. ConsĂ©quences Parmi les droits suspendus dans ce dĂ©cret figure la libertĂ© de circulation des vĂ©hicules et des personnes. Parmi les droits limitĂ©s Ă  l'Ă©tat d'alarme, il y a la restriction Ă  la libertĂ© de commerce. Dans certains cas, la libertĂ© d'expression est limitĂ©e pour empĂȘcher la propagation de fausses rumeurs. Le droit de propriĂ©tĂ© peut Ă©galement souffrir de limitations un cas peut concerner des citoyens qui acquiĂšrent beaucoup de matĂ©riel pour couvrir leurs besoins pendant l'urgence. Les activitĂ©s rĂ©guliĂšres telles que l'Ă©cole et le travail peuvent ĂȘtre suspendues. États d'alarme par pays L' Ă©tat d'alerte en Espagne est l'Ă©tat d'exception le moins grave qui existe dans ce pays. Les causes qui conduisent Ă  sa mise en Ɠuvre sont les crises sanitaires, les catastrophes naturelles, les pĂ©nuries et la paralysie de certains services Ă  la population. Une autre chose que la Constitution espagnole Ă©tablit un Ă©tat d'alerte est qu'elle peut ĂȘtre appliquĂ©e Ă  l'ensemble du territoire national ou limitĂ©e Ă  une localitĂ© au cas oĂč le dirigeant de cette rĂ©gion le demande. L'Ă©tat d'alarme au Venezuela est exĂ©cutĂ© par le gouvernement. Comme dans le cas prĂ©cĂ©dent, les causes qui peuvent l'activer sont les crises sanitaires et les situations qui altĂšrent le bien-ĂȘtre et l'ordre public, telles que les calamitĂ©s publiques. Au Guatemala, cette mesure est prĂ©vue dans la loi sur l'ordre public de ce pays. Elle s'applique en cas d'invasion de son territoire, Ă©vĂ©nement qui perturbe la paix, calamitĂ©s publiques ou situations qui menacent la sĂ©curitĂ© nationale. En Italie, ce dĂ©cret est Ă©galement envisagĂ© dans ses statuts dans les situations de santĂ©, de troubles Ă  l'ordre public ou de catastrophes. Dans d'autres pays comme la Colombie ou l'Argentine, on parle d'un Ă©tat d'urgence», dont les caractĂ©ristiques sont Ă©quivalentes Ă  l'Ă©tat d'alarme. Exemples d'Ă©tats d'alarme En dĂ©cembre 2010, cette mesure a Ă©tĂ© dĂ©crĂ©tĂ©e en Espagne en raison de la paralysie du trafic aĂ©rien. En raison de la pandĂ©mie de coronavirus COVID-19; L'Italie, l'Espagne, le Venezuela, l'Argentine, la Colombie, entre autres pays, ont adoptĂ© des Ă©tats d'alarme, d'urgence ou d'exception Ă  une telle situation. Au Venezuela, en 2019, l'AssemblĂ©e nationale de ce pays a dĂ©clarĂ© Ă  l'unanimitĂ© un Ă©tat d'alerte aprĂšs l'interruption totale de l'Ă©lectricitĂ© au niveau national. Questions frĂ©quemment posĂ©es sur l'Ă©tat des alarmes Qu'est-ce qu'un Ă©tat d'alerte nationale? Il s'agit d'un Ă©tat d'exception exĂ©cutĂ© lorsqu'une situation se prĂ©sente qui implique un risque collectif, ce qui entraĂźne des restrictions. Qu'est-ce que dĂ©clarer un Ă©tat d'alarme? Il s'agit de rĂ©aliser le mĂ©canisme de restrictions encadrĂ© dans les droits constitutionnels du pays oĂč il est appliquĂ©. Quel est l'Ă©tat d'alerte au Mexique? Au Mexique, le soi-disant Ă©tat d'urgence est appliquĂ©, qui consiste en la limitation des activitĂ©s non essentielles en cas de force majeure. Quels sont les droits lors d'un Ă©tat d'alarme? Les droits fondamentaux ne sont pas suspendus, de sorte qu'ils peuvent avoir de la nourriture disponible Ă  l'achat, le droit Ă  la communication et l'inviolabilitĂ© du domicile. Le droit Ă  la vie est Ă©galement garanti, la torture est interdite et les droits de l'homme sont garantis. Qu'est-ce qu'un Ă©tat d'alarme Ă©motionnelle? Il se rĂ©fĂšre Ă  l'Ă©tat mental oĂč l'individu active des sentiments dĂ©fensifs, comme la peur.
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Quelleest la signification d’un formulaire de dĂ©claration? Une dĂ©claration est une dĂ©claration Ă©crite soumise Ă  un tribunal dans laquelle l’auteur jure « sous peine de parjure » que le contenu est vrai. Certains États autorisent l’utilisation de dĂ©clarations Ă  la place des affidavits, ce qui Ă©vite d’aller chez le notaire.

Par John J. Mearsheimer − Le 17 aoĂ»t 2022 − Source Foreign Affairs Les responsables politiques occidentaux semblent ĂȘtre parvenus Ă  un consensus sur la guerre en Ukraine le conflit s’installera dans une longue impasse et, finalement, une Russie affaiblie acceptera un accord de paix favorable aux États-Unis et Ă  ses alliĂ©s de l’OTAN, ainsi qu’à l’Ukraine. Bien que les responsables reconnaissent que Washington et Moscou peuvent choisir l’escalade pour obtenir un avantage ou pour Ă©viter une dĂ©faite, ils supposent qu’une escalade catastrophique peut ĂȘtre Ă©vitĂ©e. Rares sont ceux qui imaginent que les forces amĂ©ricaines seront directement impliquĂ©es dans les combats ou que la Russie osera utiliser des armes nuclĂ©aires. Note du Saker Francophone Nous vous prĂ©sentons la traduction d’un article tirĂ© d’un mĂ©dia grand public Ă©tasunien, Foreign Affairs, qui a fait un peu de bruit dans l’establishment car il montre les dangers de la politique va-t-en-guerre occidental. Suivi d’un deuxiĂšme article, Ă©crit par Gilbert Doctorow, un analyste alternatif spĂ©cialiste de la Russie dont nous avons dĂ©jĂ  publiĂ© quelques traductions, qui critique l’article de Mearsheimer. Cela pour vous montrer le contraste entre les deux analyses, qui se rejoignent pourtant sur le fond. Contraste qui montre l’impact que peut avoir la propagande mĂ©diatique sur les Ă©lites intellectuelles, mĂȘme les plus ouvertes d’esprit. Washington et ses alliĂ©s sont beaucoup trop cavaliers. Bien qu’une escalade dĂ©sastreuse puisse ĂȘtre Ă©vitĂ©e, la capacitĂ© des belligĂ©rants Ă  gĂ©rer ce danger est loin d’ĂȘtre certaine. Le risque qu’elle se produise est nettement plus important que ce que l’on croit gĂ©nĂ©ralement. Et Ă©tant donnĂ© que les consĂ©quences d’une escalade pourraient inclure une guerre majeure en Europe et peut-ĂȘtre mĂȘme l’annihilation nuclĂ©aire, il y a de bonnes raisons de s’inquiĂ©ter davantage. Pour comprendre la dynamique de l’escalade en Ukraine, il faut commencer par les objectifs de chaque partie. Depuis le dĂ©but de la guerre, tant Moscou que Washington ont considĂ©rablement accru leurs ambitions, et tous deux sont dĂ©sormais profondĂ©ment dĂ©terminĂ©s Ă  gagner cette guerre et Ă  atteindre de formidables objectifs politiques. Par consĂ©quent, chaque partie est fortement incitĂ©e Ă  trouver des moyens de l’emporter et, plus important encore, d’éviter de perdre. En pratique, cela signifie que les États-Unis pourraient se joindre aux combats s’ils veulent dĂ©sespĂ©rĂ©ment gagner ou empĂȘcher l’Ukraine de perdre, tandis que la Russie pourrait utiliser des armes nuclĂ©aires si elle veut dĂ©sespĂ©rĂ©ment gagner ou si elle est confrontĂ©e Ă  une dĂ©faite imminente, ce qui serait probable si les forces amĂ©ricaines Ă©taient entraĂźnĂ©es dans les combats. En outre, Ă©tant donnĂ© la dĂ©termination de chaque partie Ă  atteindre ses objectifs, il y a peu de chances de parvenir Ă  un compromis significatif. La pensĂ©e maximaliste qui prĂ©vaut actuellement Ă  Washington et Ă  Moscou donne Ă  chaque camp une raison supplĂ©mentaire de gagner sur le champ de bataille afin de pouvoir dicter les termes d’une paix Ă©ventuelle. En effet, l’absence d’une solution diplomatique possible incite les deux parties Ă  Ă©lever le niveau d’escalade. Ce qui se trouve alors plus haut pourrait ĂȘtre quelque chose de vraiment catastrophique un niveau de mort et de destruction dĂ©passant celui de la Seconde Guerre mondiale. Viser Haut Les États-Unis et leurs alliĂ©s ont initialement soutenu l’Ukraine pour empĂȘcher une victoire russe et aider Ă  nĂ©gocier une fin favorable aux combats. Mais dĂšs que l’armĂ©e ukrainienne a commencĂ© Ă  frapper les forces russes, en particulier autour de Kiev, l’administration Biden a changĂ© de cap et s’est engagĂ©e Ă  aider l’Ukraine Ă  gagner la guerre contre la Russie. Elle a Ă©galement cherchĂ© Ă  porter gravement atteinte Ă  l’économie russe en imposant des sanctions sans prĂ©cĂ©dent. Comme le secrĂ©taire Ă  la DĂ©fense Lloyd Austin l’a expliquĂ© en avril, les objectifs des États-Unis sont les suivants Nous voulons que la Russie soit affaiblie au point qu’elle ne puisse plus faire le genre de choses qu’elle a faites en envahissant l’Ukraine. » En effet, les États-Unis ont annoncĂ© leur intention d’éliminer la Russie du rangs des grandes puissances. Qui plus est, les États-Unis ont liĂ© leur propre rĂ©putation Ă  l’issue du conflit. Le prĂ©sident amĂ©ricain Joe Biden a qualifiĂ© la guerre de la Russie en Ukraine de gĂ©nocide » et a accusĂ© le prĂ©sident russe Vladimir Poutine d’ĂȘtre un criminel de guerre » qui devrait subir un procĂšs pour crimes de guerre . Avec de telles proclamations prĂ©sidentielles, il est difficile d’imaginer Washington faire marche arriĂšre ; si la Russie l’emportait en Ukraine, la position des États-Unis dans le monde subirait un sĂ©rieux coup. Les ambitions russes se sont Ă©galement Ă©largies. Contrairement aux idĂ©es reçues en Occident, Moscou n’a pas envahi l’Ukraine pour la conquĂ©rir et l’intĂ©grer Ă  une Grande Russie. Il s’agissait principalement d’empĂȘcher l’Ukraine de devenir un rempart occidental Ă  la frontiĂšre russe. Poutine et ses conseillers Ă©taient particuliĂšrement inquiets de voir l’Ukraine rejoindre l’OTAN. Le ministre russe des Affaires Ă©trangĂšres, SergueĂŻ Lavrov, l’a exprimĂ© succinctement Ă  la mi-janvier, en dĂ©clarant lors d’une confĂ©rence de presse que la clĂ© de tout est la garantie que l’OTAN ne s’étendra pas vers l’est. » Pour les dirigeants russes, la perspective d’une adhĂ©sion de l’Ukraine Ă  l’OTAN est, comme l’a dit Poutine lui-mĂȘme avant l’invasion, une menace directe pour la sĂ©curitĂ© de la Russie » – une menace qui ne pourrait ĂȘtre Ă©liminĂ©e qu’en entrant en guerre et en transformant l’Ukraine en un État neutre ou dĂ©faillant. À cette fin, il semble que les objectifs territoriaux de la Russie se soient considĂ©rablement Ă©largis depuis le dĂ©but de la guerre. Jusqu’à la veille de l’invasion, la Russie s’était engagĂ©e Ă  appliquer l’accord de Minsk II, qui aurait maintenu le Donbass dans le giron de l’Ukraine. Cependant, au cours de la guerre, la Russie a conquis de vastes Ă©tendues de territoire dans l’est et le sud de l’Ukraine, et il est de plus en plus Ă©vident que Poutine a dĂ©sormais l’intention d’annexer tout ou partie de ces terres, ce qui transformerait effectivement ce qui reste de l’Ukraine en un État croupion dysfonctionnel. La menace qui pĂšse aujourd’hui sur la Russie est encore plus grande qu’avant la guerre, principalement parce que l’administration Biden est dĂ©sormais dĂ©terminĂ©e Ă  faire reculer les gains territoriaux de la Russie et Ă  paralyser dĂ©finitivement sa puissance. Pour aggraver encore les choses pour Moscou, la Finlande et la SuĂšde rejoignent l’OTAN, et l’Ukraine est mieux armĂ©e et plus Ă©troitement alliĂ©e Ă  l’Occident. Moscou ne peut pas se permettre de perdre en Ukraine, et elle utilisera tous les moyens Ă  sa disposition pour Ă©viter la dĂ©faite. Poutine semble convaincu que la Russie finira par l’emporter sur l’Ukraine et ses soutiens occidentaux. Aujourd’hui, nous entendons dire qu’ils veulent nous vaincre sur le champ de bataille , a-t-il dĂ©clarĂ© dĂ©but juillet. Qu’en dire ? Qu’ils essaient. Les objectifs de l’opĂ©ration militaire spĂ©ciale seront atteints. Il n’y a aucun doute lĂ -dessus. » L’Ukraine, pour sa part, a les mĂȘmes objectifs que l’administration Biden. Les Ukrainiens sont dĂ©terminĂ©s Ă  reconquĂ©rir le territoire perdu au profit de la Russie – y compris la CrimĂ©e – et une Russie plus faible est certainement moins menaçante pour l’Ukraine. En outre, ils sont convaincus de pouvoir gagner, comme l’a clairement indiquĂ© le ministre ukrainien de la dĂ©fense, Oleksii Reznikov, Ă  la mi-juillet, lorsqu’il a dĂ©clarĂ© La Russie peut certainement ĂȘtre vaincue, et l’Ukraine a dĂ©jĂ  montrĂ© comment. » Son homologue amĂ©ricain est apparemment d’accord. Notre assistance fait une rĂ©elle diffĂ©rence sur le terrain , a dĂ©clarĂ© Austin dans un discours prononcĂ© fin juillet. La Russie pense qu’elle peut survivre Ă  l’Ukraine – et nous survivre. Mais ce n’est que la derniĂšre en date des erreurs de calcul de la Russie. » En substance, Kiev, Washington et Moscou sont tous profondĂ©ment dĂ©terminĂ©s Ă  gagner aux dĂ©pens de leur adversaire, ce qui laisse peu de place au compromis. Ni l’Ukraine ni les États-Unis, par exemple, ne sont susceptibles d’accepter une Ukraine neutre ; en fait, l’Ukraine se rapproche chaque jour davantage de l’Occident. La Russie n’est pas non plus susceptible de restituer la totalitĂ© ou mĂȘme la majeure partie du territoire qu’elle a pris Ă  l’Ukraine, d’autant que les animositĂ©s qui alimentent le conflit dans le Donbass entre les sĂ©paratistes pro-russes et le gouvernement ukrainien depuis huit ans sont plus intenses que jamais. Ces intĂ©rĂȘts contradictoires expliquent pourquoi tant d’observateurs pensent qu’un rĂšglement nĂ©gociĂ© ne se produira pas de sitĂŽt et prĂ©voient donc une impasse sanglante. Ils ont raison sur ce point. Mais les observateurs sous-estiment le potentiel d’escalade catastrophique que recĂšle une guerre prolongĂ©e en Ukraine. Il existe trois chemins d’escalade inhĂ©rents Ă  la conduite de la guerre l’une ou les deux parties l’intensifient dĂ©libĂ©rĂ©ment pour gagner, l’une ou les deux parties l’intensifient dĂ©libĂ©rĂ©ment pour empĂȘcher la dĂ©faite, ou les combats s’intensifient non par choix dĂ©libĂ©rĂ© mais par enchaĂźnements de faits. Chaque chemin est susceptible d’entraĂźner les États-Unis dans les combats ou de conduire la Russie Ă  utiliser des armes nuclĂ©aires, voire les deux. L’AmĂ©rique entre en jeu Une fois que l’administration Biden a conclu que la Russie pouvait ĂȘtre battue en Ukraine, elle a envoyĂ© davantage d’armes et plus puissantes Ă  Kiev. L’Occident a commencĂ© Ă  accroĂźtre la capacitĂ© offensive de l’Ukraine en envoyant des armes telles que le systĂšme de roquettes Ă  lancement multiple HIMARS, en plus des armes dĂ©fensives » telles que le missile antichar Javelin. Au fil du temps, la lĂ©talitĂ© et la quantitĂ© des armes ont augmentĂ©. Il faut savoir qu’en mars, Washington a opposĂ© son veto Ă  un projet de transfert d’avions de combat MiG-29 polonais Ă  l’Ukraine, au motif que cela risquait d’intensifier le combat, mais en juillet, il n’a soulevĂ© aucune objection lorsque la Slovaquie a annoncĂ© qu’elle envisageait d’envoyer les mĂȘmes avions Ă  Kiev. Les États-Unis envisagent Ă©galement de donner leurs propres F-15 et F-16 Ă  l’Ukraine. Les États-Unis et leurs alliĂ©s forment Ă©galement l’armĂ©e ukrainienne et lui fournissent des renseignements essentiels qu’elle utilise pour dĂ©truire des cibles russes clĂ©s. En outre, comme l’a rapportĂ© le New York Times, l’Occident dispose d’un rĂ©seau furtif de commandos et d’espions » sur le terrain en Ukraine. Washington n’est peut-ĂȘtre pas directement engagĂ© dans les combats, mais il est profondĂ©ment impliquĂ© dans la guerre. Et il ne lui reste plus qu’un pas Ă  franchir pour que ses propres soldats appuient sur la gĂąchette et ses propres pilotes sur les boutons. L’armĂ©e amĂ©ricaine pourrait s’impliquer dans les combats de diffĂ©rentes maniĂšres. Envisageons une situation oĂč la guerre s’éternise pendant un an ou plus, et oĂč il n’y a pas de solution diplomatique en vue ni de voie praticable vers une victoire ukrainienne. Dans le mĂȘme temps, Washington cherche dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  mettre fin Ă  la guerre, peut-ĂȘtre parce qu’il doit se concentrer sur l’endiguement de la Chine ou parce que les coĂ»ts Ă©conomiques du soutien Ă  l’Ukraine causent des problĂšmes politiques dans le pays et en Europe. Dans ces circonstances, les dĂ©cideurs amĂ©ricains auraient toutes les raisons d’envisager de prendre des mesures plus risquĂ©es – comme l’imposition d’une zone d’exclusion aĂ©rienne au-dessus de l’Ukraine ou l’insertion de petits contingents de forces terrestres amĂ©ricaines – pour aider l’Ukraine Ă  vaincre la Russie. Un scĂ©nario plus probable pour une intervention amĂ©ricaine se produirait si l’armĂ©e ukrainienne commençait Ă  s’effondrer et que la Russie semblait susceptible de remporter une victoire majeure. Dans ce cas, Ă©tant donnĂ© l’engagement profond de l’administration Biden Ă  empĂȘcher cette issue, les États-Unis pourraient essayer de renverser la vapeur en s’impliquant directement dans les combats. On peut facilement imaginer des responsables amĂ©ricains croyant que la crĂ©dibilitĂ© de leur pays est en jeu et se convainquant qu’un recours limitĂ© Ă  la force sauverait l’Ukraine sans inciter Poutine Ă  utiliser des armes nuclĂ©aires. Par ailleurs, une Ukraine dĂ©sespĂ©rĂ©e pourrait lancer des attaques Ă  grande Ă©chelle contre des villes russes, en espĂ©rant qu’une telle escalade provoquerait une rĂ©ponse massive de la Russie qui obligerait finalement les États-Unis Ă  se joindre aux combats. Le dernier scĂ©nario d’implication amĂ©ricaine est celui d’une escalade involontaire sans le vouloir, Washington est entraĂźnĂ© dans la guerre par un Ă©vĂ©nement imprĂ©vu qui s’amplifie. Peut-ĂȘtre que des avions de chasse amĂ©ricains et russes, qui sont entrĂ©s en contact Ă©troit au-dessus de la mer Baltique, entrent accidentellement en collision. Un tel incident pourrait facilement dĂ©gĂ©nĂ©rer, Ă©tant donnĂ© les niveaux Ă©levĂ©s de peur des deux cĂŽtĂ©s, le manque de communication et la diabolisation mutuelle. Ou peut-ĂȘtre la Lituanie bloquera-t-elle le passage des marchandises sanctionnĂ©es qui traversent son territoire pour se rendre de Russie Ă  Kaliningrad, l’enclave russe sĂ©parĂ©e du reste du pays. C’est ce qu’a fait la Lituanie Ă  la mi-juin, mais elle a fait marche arriĂšre Ă  la mi-juillet, aprĂšs que Moscou a clairement indiquĂ© qu’elle envisageait des mesures sĂ©vĂšres » pour mettre fin Ă  ce qu’elle considĂšre comme un blocus illĂ©gal. Le ministĂšre lituanien des affaires Ă©trangĂšres a toutefois refusĂ© de lever complĂštement le blocus. La Lituanie Ă©tant membre de l’OTAN, les États-Unis se porteraient presque certainement Ă  sa dĂ©fense si la Russie attaquait le pays. Ou peut-ĂȘtre la Russie dĂ©truira-t-elle un bĂątiment Ă  Kiev ou un site d’entraĂźnement quelque part en Ukraine, tuant involontairement un nombre important d’AmĂ©ricains, tels que des travailleurs humanitaires, des agents de renseignement ou des conseillers militaires. L’administration Biden, confrontĂ©e Ă  un tollĂ© dans son pays, dĂ©cidera qu’elle doit riposter et frappera des cibles russes, ce qui entraĂźnera un Ă©change de coups bas entre les deux parties. Enfin, il est possible que les combats dans le sud de l’Ukraine endommagent la centrale nuclĂ©aire de Zaporizhzhya, la plus grande d’Europe, contrĂŽlĂ©e par la Russie, au point qu’elle Ă©mette des radiations dans toute la rĂ©gion, ce qui amĂšnerait la Russie Ă  rĂ©agir de la mĂȘme maniĂšre. Dmitri Medvedev, l’ancien prĂ©sident et premier ministre russe, a rĂ©pondu de maniĂšre sinistre Ă  cette Ă©ventualitĂ© en dĂ©clarant en aoĂ»t N’oubliez pas qu’il y a aussi des sites nuclĂ©aires dans l’Union europĂ©enne. Et des incidents sont possibles lĂ  aussi . Si la Russie devait frapper un rĂ©acteur nuclĂ©aire europĂ©en, les États-Unis entreraient presque certainement dans la bataille. Bien entendu, Moscou pourrait Ă©galement ĂȘtre Ă  l’origine de cette escalade. On ne peut Ă©carter la possibilitĂ© que la Russie, qui cherche dĂ©sespĂ©rĂ©ment Ă  stopper le flux d’aide militaire occidentale en Ukraine, frappe les pays par lesquels passe la majeure partie de cette aide la Pologne ou la Roumanie, qui sont toutes deux membres de l’OTAN. Il est Ă©galement possible que la Russie lance une cyberattaque massive contre un ou plusieurs pays europĂ©ens aidant l’Ukraine, causant de gros dĂ©gĂąts Ă  ses infrastructures critiques. Une telle attaque pourrait inciter les États-Unis Ă  lancer une cyberattaque de reprĂ©sailles contre la Russie. En cas de succĂšs, Moscou pourrait rĂ©pondre militairement ; en cas d’échec, Washington pourrait dĂ©cider que la seule façon de punir la Russie serait de la frapper directement. De tels scĂ©narios semblent tirĂ©s par les cheveux, mais ils ne sont pas impossibles. Et ce ne sont que quelques exemples de la façon dont ce qui est aujourd’hui une guerre locale pourrait se transformer en quelque chose de beaucoup plus grand et plus dangereux. En arriver au nuclĂ©aire Bien que l’armĂ©e russe ait fait d’énormes dĂ©gĂąts en Ukraine, Moscou a, jusqu’à prĂ©sent, Ă©tĂ© rĂ©ticent Ă  lancer une escalade pour gagner la guerre. Poutine n’a pas augmentĂ© la taille de ses forces par une conscription Ă  grande Ă©chelle. Il n’a pas non plus pris pour cible le rĂ©seau Ă©lectrique de l’Ukraine, ce qui serait relativement facile Ă  faire et infligerait des dommages massifs Ă  ce pays. En fait, de nombreux Russes lui ont reprochĂ© de ne pas mener la guerre plus vigoureusement. Poutine a reconnu ces critiques, mais a fait savoir qu’il s’engagerait dans une escalade si nĂ©cessaire. Nous n’avons mĂȘme pas encore commencĂ© quelque chose de sĂ©rieux , a-t-il dĂ©clarĂ© en juillet, laissant entendre que la Russie pourrait le faire, et le ferait, si la situation militaire se dĂ©tĂ©riorait. Qu’en est-il de la forme ultime de l’escalade ? Il existe trois circonstances dans lesquelles Poutine pourrait utiliser des armes nuclĂ©aires. La premiĂšre serait que les États-Unis et leurs alliĂ©s de l’OTAN entrent dans la bataille. Non seulement cette Ă©volution modifierait sensiblement l’équilibre militaire en dĂ©faveur de la Russie, ce qui augmenterait considĂ©rablement la probabilitĂ© de sa dĂ©faite, mais cela signifierait Ă©galement que la Russie mĂšnerait une guerre entre grandes puissances Ă  ses portes, qui pourrait facilement dĂ©border sur son territoire. Les dirigeants russes penseraient certainement que leur survie est en danger, ce qui les inciterait fortement Ă  utiliser des armes nuclĂ©aires pour sauver la situation. Au minimum, ils envisageraient des frappes de dĂ©monstration destinĂ©es Ă  convaincre l’Occident de faire marche arriĂšre. Il est impossible de savoir Ă  l’avance si une telle mesure mettrait fin Ă  la guerre ou conduirait Ă  une escalade incontrĂŽlable. Dans son discours du 24 fĂ©vrier annonçant l’invasion, Poutine a fortement laissĂ© entendre qu’il aurait recours aux armes nuclĂ©aires si les États-Unis et leurs alliĂ©s entraient en guerre. S’adressant Ă  ceux qui pourraient ĂȘtre tentĂ©s d’intervenir , il a dĂ©clarĂ© Ils doivent savoir que la Russie rĂ©pondra immĂ©diatement, et les consĂ©quences seront telles que vous n’en avez jamais vues dans toute votre histoire. » Son avertissement n’a pas Ă©chappĂ© Ă  Avril Haines, directrice du renseignement national amĂ©ricain, qui a prĂ©dit en mai que Poutine pourrait utiliser des armes nuclĂ©aires si l’OTAN intervient ou est sur le point d’intervenir , en bonne partie parce que cela contribuerait Ă©videmment Ă  donner l’impression qu’il est sur le point de perdre la guerre en Ukraine . Dans le deuxiĂšme scĂ©nario nuclĂ©aire, l’Ukraine renverse par elle-mĂȘme la situation sur le champ de bataille, sans implication directe des États-Unis. Si les forces ukrainiennes Ă©taient sur le point de vaincre l’armĂ©e russe et de reprendre le territoire perdu par leur pays, il ne fait aucun doute que Moscou pourrait facilement considĂ©rer ce rĂ©sultat comme une menace existentielle nĂ©cessitant une rĂ©ponse nuclĂ©aire. AprĂšs tout, Poutine et ses conseillers ont Ă©tĂ© suffisamment alarmĂ©s par l’alignement croissant de Kiev sur l’Occident pour choisir dĂ©libĂ©rĂ©ment d’attaquer l’Ukraine, malgrĂ© les avertissements clairs des États-Unis et de leurs alliĂ©s quant aux graves consĂ©quences auxquelles la Russie serait confrontĂ©e. Contrairement au premier scĂ©nario, Moscou utiliserait des armes nuclĂ©aires non pas dans le cadre d’une guerre avec les États-Unis, mais contre l’Ukraine. Elle le ferait sans grande crainte de reprĂ©sailles nuclĂ©aires, puisque Kiev ne possĂšde pas d’armes nuclĂ©aires et que Washington n’aurait aucun intĂ©rĂȘt Ă  dĂ©clencher une guerre nuclĂ©aire. En l’absence d’une menace claire de reprĂ©sailles, il serait plus facile pour Poutine d’envisager l’utilisation du nuclĂ©aire. Dans le troisiĂšme scĂ©nario, la guerre s’installe dans une impasse prolongĂ©e qui n’a pas de solution diplomatique et devient extrĂȘmement coĂ»teuse pour Moscou. DĂ©sespĂ©rant de mettre fin au conflit dans des conditions favorables, Poutine pourrait choisir l’escalade nuclĂ©aire pour gagner. Comme dans le scĂ©nario prĂ©cĂ©dent, oĂč il l’intensifie pour Ă©viter la dĂ©faite, les reprĂ©sailles nuclĂ©aires amĂ©ricaines seraient hautement improbables. Dans les deux scĂ©narios, la Russie est susceptible d’utiliser des armes nuclĂ©aires tactiques contre un petit nombre de cibles militaires, du moins dans un premier temps. Elle pourrait frapper des villes et des villages lors d’attaques ultĂ©rieures, si nĂ©cessaire. L’obtention d’un avantage militaire serait l’un des objectifs de la stratĂ©gie, mais le plus important serait de porter un coup qui changerait la donne – de crĂ©er une telle peur en Occident que les États-Unis et leurs alliĂ©s agiraient rapidement pour mettre fin au conflit dans des conditions favorables Ă  Moscou. Il n’est pas Ă©tonnant que William Burns, le directeur de la CIA, ait fait remarquer en avril Aucun d’entre nous ne peut prendre Ă  la lĂ©gĂšre la menace que reprĂ©sente un recours potentiel Ă  des armes nuclĂ©aires tactiques ou Ă  des armes nuclĂ©aires Ă  faible rendement. » FrĂŽler la catastrophe On pourrait admettre que, bien que l’un de ces scĂ©narios catastrophiques puisse thĂ©oriquement se produire, les chances sont faibles et devraient donc ĂȘtre peu prĂ©occupantes. AprĂšs tout, les dirigeants des deux camps sont fortement incitĂ©s Ă  tenir les AmĂ©ricains Ă  l’écart des combats et Ă  Ă©viter toute utilisation nuclĂ©aire, mĂȘme limitĂ©e, sans parler d’une vĂ©ritable guerre nuclĂ©aire. Si seulement on pouvait ĂȘtre aussi optimiste. En fait, la vision conventionnelle sous-estime largement les dangers d’une escalade en Ukraine. Pour commencer, les guerres ont tendance Ă  avoir une logique propre, ce qui rend difficile de prĂ©dire leur dĂ©roulement. Quiconque affirme savoir avec certitude quel chemin prendra la guerre en Ukraine se trompe. La dynamique de l’escalade en temps de guerre est tout aussi difficile Ă  prĂ©voir ou Ă  contrĂŽler, ce qui devrait servir d’avertissement Ă  ceux qui sont convaincus que les Ă©vĂ©nements en Ukraine peuvent ĂȘtre gĂ©rĂ©s. En outre, comme l’a reconnu le thĂ©oricien militaire prussien Carl von Clausewitz, le nationalisme encourage les guerres modernes Ă  s’intensifier jusqu’à leur forme la plus extrĂȘme, surtout lorsque les enjeux sont Ă©levĂ©s pour les deux parties. Cela ne veut pas dire que les guerres ne peuvent pas ĂȘtre limitĂ©es, mais cela n’est pas facile. Enfin, Ă©tant donnĂ© les coĂ»ts faramineux d’une guerre nuclĂ©aire entre grandes puissances, le moindre risque qu’elle se produise devrait inciter chacun Ă  rĂ©flĂ©chir longuement Ă  la direction que pourrait prendre ce conflit. Cette situation pĂ©rilleuse crĂ©e une incitation puissante Ă  trouver une solution diplomatique Ă  la guerre. Malheureusement, il n’y a pas de rĂšglement politique en vue, car les deux parties sont fermement engagĂ©es dans des objectifs de guerre qui rendent tout compromis presque impossible. L’administration Biden aurait dĂ» travailler avec la Russie pour rĂ©gler la crise ukrainienne avant que la guerre n’éclate en fĂ©vrier. Il est maintenant trop tard pour conclure un accord. La Russie, l’Ukraine et l’Occident sont coincĂ©s dans une situation terrible, sans issue Ă©vidente. On ne peut qu’espĂ©rer que les dirigeants des deux parties gĂ©reront la guerre de maniĂšre Ă  Ă©viter une escalade catastrophique. Mais pour les dizaines de millions de personnes dont la vie est en jeu, ce n’est qu’un maigre rĂ©confort. John J. Mearsheimer Traduit par Wayan, relu par HervĂ©, pour le Saker Francophone Voici maintenant le commentaire de Gilbert Doctorow au sujet de cet article Critique du dernier article de John Mearsheimer sur l’Ukraine dans Foreign Affairs . Par Gilbert Doctorow − Le 20 aoĂ»t 2022 Il y a quelques jours, la revue de politique internationale la plus lue aux États-Unis, Foreign Affairs, publiait un article du professeur de l’UniversitĂ© de Chicago, John Mearsheimer, intitulĂ© Playing with Fire in Ukraine the Underappreciated Risks of Catastrophic Escalation » Cette publication a constituĂ© un Ă©vĂ©nement majeur en soi compte tenu de la ligne Ă©ditoriale orthodoxe de Foreign Affairs pour tout ce qui concerne la Russie et des remises en cause de la narrative de Washington faites par Mearsheimer depuis la parution de son article Why the Ukraine Crisis is the West’s Fault » [Pourquoi la crise en Ukraine est de la faute de l’Occident] dans le numĂ©ro d’automne 2014 de Foreign Affairs. À l’époque, cet article avait suscitĂ© un paroxysme de rage chez les partisans de la ligne dure qui forment la majoritĂ© de la communautĂ© amĂ©ricaine de politique Ă©trangĂšre et des lecteurs de la revue. La vidĂ©o d’un discours sur le mĂȘme sujet, que Mearsheimer a prononcĂ© en 2014 peu aprĂšs la parution de l’article, a Ă©tĂ© visionnĂ©e par plus de 12 millions de visiteurs sur YouTube. Une version actualisĂ©e du mĂȘme discours, publiĂ© aussi sur YouTube au cours de ce printemps, a attirĂ© plus de 1,6 million de spectateurs. On peut affirmer sans risque que John Mearsheimer est l’universitaire qui conteste la sagesse conventionnelle sur la guerre en Ukraine le plus vu et le plus Ă©coutĂ©. Je reconnais volontiers le mĂ©rite du nouvel article de Mearsheimer avertir de la maniĂšre dont le conflit en Ukraine pourrait facilement Ă©chapper Ă  tout contrĂŽle et dĂ©gĂ©nĂ©rer en une guerre nuclĂ©aire. Les conseillers inexpĂ©rimentĂ©s et ignorants de la Maison Blanche doivent ĂȘtre secouĂ©s pour sortir de leur complaisance et tout ce qui est publiĂ© dans Foreign Affairs sera nĂ©cessairement portĂ© Ă  leur attention, alors qu’un article publiĂ© par par exemple, sera brĂ»lĂ© avant mĂȘme d’ĂȘtre lu. Toutefois, cela n’excuse pas Mearsheimer de se baser sur les mĂȘmes sources d’information restreintes et dĂ©formĂ©es que celles utilisĂ©es par les grands mĂ©dias et les grands universitaires, tout en ignorant d’autres sources d’information qui donneraient plus de profondeur Ă  son analyse et modifieraient peut-ĂȘtre ses conclusions de maniĂšre substantielle. Pour ĂȘtre explicite, je pense qu’il Ă©coute trop attentivement les prĂ©visions optimistes de Washington et de Kiev concernant une contre-offensive qui aboutira Ă  une impasse, voire Ă  une dĂ©faite russe, et qu’il n’écoute pas les rapports russes sur l’évolution de leur campagne sur le terrain, qui indiquent une rĂ©duction lente et rĂ©guliĂšre de tous les obstacles Ă  la conquĂȘte de l’oblast de Donetsk, ce qui signifie la capture de l’ensemble du Donbass. L’avancĂ©e russe n’est que lĂ©gĂšrement ralentie par le dĂ©tournement de troupes vers la rĂ©gion de Kherson pour Ă©touffer dans l’Ɠuf cette attaque ukrainienne bien annoncĂ©e. Aux derniĂšres nouvelles, les Russes s’approchent des points forts stratĂ©giques de Slavyansk et Kramatorsk, berceau du mouvement indĂ©pendantiste du Donbass en 2014. En prenant ces villes de la rĂ©gion centrale, ils coupent l’approvisionnement en armes des positions ukrainiennes les plus lourdement fortifiĂ©es juste Ă  l’extĂ©rieur de la ville de Donetsk, celles qui bombardent les quartiers rĂ©sidentiels et tuent des civils quotidiennement depuis huit ans. C’est ce qui explique qu’ils aient finalement envahi et dĂ©truit les positions ukrainiennes dans la ville de Peski, Ă  seulement deux kilomĂštres de la capitale de la RPD, la semaine derniĂšre. La prise de Peski n’a pas Ă©tĂ© rapportĂ©e par les mĂ©dias occidentaux, tout comme la nature criminelle de certains actes, avoir tirĂ© sur des cibles civiles en violation des conventions internationales sur la conduite de la guerre, par exemple, et cela n’a jamais Ă©tĂ© signalĂ©. Ainsi, l’avancĂ©e russe n’a rien de choquant et effrayant , ce qui signifie que les Russes ne font rien pour faire les gros titres et forcer Biden Ă  entamer une escalade disproportionnĂ©e. Le programme russe, tel qu’annoncĂ© dans leurs principaux talk-shows tĂ©lĂ©visĂ©s, est d’achever la libĂ©ration du Donbass d’ici la fin de l’annĂ©e. AprĂšs cela, s’il n’y a pas de capitulation ukrainienne, il est probable que la progression se poursuivra jusqu’en Transnistrie et Ă  la frontiĂšre roumaine, en passant par Odessa, auquel cas aucun traitĂ© de paix ne sera plus nĂ©cessaire pour quiconque. Le rĂ©gime de Zelensky pourra ĂȘtre laissĂ© Ă  l’abandon, les rĂ©criminations mutuelles Ă©branlant la base de son pouvoir. L’article de Mearsheimer examine en dĂ©tail les nombreux scĂ©narios possibles d’une escalade dangereuse, voire catastrophique, du conflit. Mais ceux-ci sont innombrables et largement imprĂ©visibles, de sorte qu’il ne couvre finalement qu’une fraction des possibilitĂ©s de dĂ©rapage. Elles sont, comme il l’admet, peu susceptibles de se produire. Amen. L’une de ces possibilitĂ©s d’escalade catastrophique qui retient actuellement l’attention des mĂ©dias mondiaux est l’affrontement Ă  la centrale nuclĂ©aire de Zaporozhie, occupĂ©e par la Russie, la plus grande centrale de ce type en Europe. Les deux parties en conflit jouent sur la menace inhĂ©rente aux tirs d’artillerie et de roquettes sur une installation nuclĂ©aire Ă  des fins de propagande, pour dĂ©peindre l’autre partie comme Ă©tant folle les Ukrainiens dĂ©crivent des dirigeants du Kremlin comme Ă©tant des terroristes nuclĂ©aires et des maĂźtres chanteurs, les Russes disent que les forces ukrainiennes qui tirent sur la centrale sont des singes portant des grenades . Mearsheimer avait certainement Ă  l’esprit, lorsqu’il a formulĂ© son article, les dommages causĂ©s Ă  la centrale et le rejet de substances radioactives dans l’atmosphĂšre. Cependant, permettez-moi d’ĂȘtre parfaitement clair il s’agit d’un faux problĂšme, tout comme le prĂ©tendu blocus russe des ports ukrainiens qui aurait forcĂ© Ă  la famine les nations africaines qui ne parvenaient pas Ă  obtenir les cĂ©rĂ©ales qu’elles avaient commandĂ©es Ă  l’Ukraine avant le conflit. Le fait est que les rĂ©acteurs nuclĂ©aires sont encastrĂ©s dans des murs de bĂ©ton d’un mĂštre d’épaisseur qui sont rĂ©sistants Ă  tous les projectiles que les Ukrainiens sont capables de lancer. Les risques concernent les bĂątiments administratifs et les systĂšmes de refroidissement. Les Russes sont parfaitement capables d’arrĂȘter les rĂ©acteurs nuclĂ©aires Ă  tout moment pour Ă©viter une catastrophe. Permettez-moi maintenant d’attirer l’attention sur le risque nuclĂ©aire que Mearsheimer identifie dans son article. Il a repris exactement le mĂȘme argument que les commentateurs dominants aux États-Unis, Ă  savoir que la Russie pourrait recourir aux armes nuclĂ©aires au cas oĂč la campagne se retournerait contre elle en raison d’une intervention plus importante de l’Occident, y compris par l’envoi de troupes sur le terrain. Nous savons tous que des troupes sont dĂ©jĂ  sur le terrain, Ă  savoir les instructeurs » qui dirigent les tirs des HIMARS. Nous savons que des officiers supĂ©rieurs amĂ©ricains et d’autres officiers occidentaux assurant la liaison avec leurs homologues ukrainiens ont rĂ©cemment Ă©tĂ© rĂ©duits en miettes par l’attaque Ă  la roquette russe sur Vinnitsa. Tout cela a Ă©tĂ© passĂ© sous silence et le seul indice de ce dĂ©sastre pour Washington a Ă©tĂ© le licenciement des dirigeants des services de renseignement ukrainiens, dĂšs le lendemain. Bien sĂ»r, personne ne sait ce qui pourrait encore forcer une escalade. Mais lĂ  encore, Mearsheimer passe Ă  cĂŽtĂ© de certaines considĂ©rations importantes. Pourquoi suppose-t-il que les Russes devraient passer aux options nuclĂ©aires et pourquoi ces options seraient-elles dirigĂ©es contre Kiev et non, par exemple, contre Londres ? Plus prĂ©cisĂ©ment, il ne tient pas compte du fait que les Russes ont Ă  peine commencĂ© Ă  se battre, comme Poutine l’a rĂ©cemment dĂ©clarĂ© publiquement. Ils ne se sont pas mobilisĂ©s et n’ont pas Ă©mis d’avis de conscription, ils n’ont pas mis l’économie sur le pied de guerre. Et ils n’ont pas dĂ©ployĂ© leurs armes les plus consĂ©quentes. Au contraire, ils se sont retenus, mais sont prĂȘts Ă  les utiliser si nĂ©cessaire dans une guerre directe avec l’OTAN. Il s’agit de charges conventionnelles massivement destructrices transportĂ©es par des fusĂ©es hypersoniques et similaires. Il y a ensuite une autre dimension du conflit que Mearsheimer n’aborde pas dans son article, alors qu’elle exercera une influence dĂ©cisive sur la victoire de Washington ou de Moscou dans cette lutte acharnĂ©e les dommages Ă©conomiques causĂ©s par les sanctions contre l’Europe par le biais d’un retour de flamme qui est sur le point de devenir politiquement insoutenable Ă  l’arrivĂ©e de la saison de chauffage d’automne et d’hiver. Les pays baltes et la Pologne sont et resteront irraisonnables, dirigĂ©s qu’ils sont par des russophobes dĂ©lirants. Toutefois, lorsque les inĂ©vitables manifestations de rue se produiront en France, le plus instable des grands États de l’UE, suivi par l’Allemagne de l’Est et mĂȘme par la Belgique, un pays plus passif, comme me l’expliquent les Ă©lites locales avec qui je parle, alors les politiciens europĂ©ens partiront dans des directions contradictoires et l’unitĂ© s’effondrera. Les Russes sont sĂ»rs de gagner cette guerre psychologique, malgrĂ© tous les efforts des mĂ©dias de l’UE pour l’étouffer. Le jour oĂč Scholz donnera le feu vert Ă  l’ouverture du Nord Stream II marquera la victoire des Russes et mettra un terme aux dĂ©cisions suicidaires prises par les États-Unis en Europe. Pour toutes ces raisons, j’exhorte le professeur Mearsheimer et ses disciples Ă  prĂȘter davantage attention Ă  ce que disent les Russes et moins aux babillages de Washington. Gilbert Doctorow Traduit par Wayan, relu par HervĂ©, pour le Saker Francophone 5 600
Quest-ce qu’une piĂšce sĂ©curisĂ©e ? Une piĂšce sĂ©curisĂ©e, souvent appelĂ©e panic-room, est une piĂšce blindĂ©e dont l’accĂšs est sĂ©curisĂ© et dans laquelle vous pouvez vous retrancher temporairement en cas d’intrusion au domicile, de tentative de kidnapping ou tout Ă©vĂ©nement qui pourrait mettre votre vie en danger.
listes de choix restreintes liste de choix restreinte A liste de choix qui dĂ©pend de la valeur d\’un autre Picklist pour les valeurs qu\’il affiche. Selon cela, les listes de choix restreintes sont dĂ©pendantes des listes de choix , c\’est-Ă -dire que les valeurs disponibles pour l\’utilisateur dĂ©pendent d\’un autre champ. Cliquez pour voir la rĂ©ponse complĂšte. De plus, qu\’est-ce qu\’une liste de choix dans Salesforce? Vous pouvez crĂ©er ces types de champs PickList Local PickList —Ets Les utilisateurs sĂ©lectionnent une seule valeur dans une liste que vous dĂ©finissez. Ce PickList est unique et avait son propre ensemble de valeurs. PartagĂ© PickList —Es Les utilisateurs sĂ©lectionnent une seule valeur dans un ensemble de valeurs Global PickList que vous dĂ©finissez dans la configuration. De plus, quel est le nombre maximum de valeurs que vous pouvez avoir dans une liste de choix? Les utilisateurs peuvent sĂ©lectionner pour 100 valeurs Ă  la fois sur un enregistrement. Vous pouvez avoir up Ă  500 PickList Global Valeur DĂ©finit un org. Chaque valeur globale set ou restreint PickList , peut contenir un mĂ©lange de 1 000 valeurs inactifs . Les listes de choix sans restriction peuvent avoir up Ă  1 000 valeurs actifs . En consĂ©quence, que sont les listes de choix? A PickList est un rapport qui affiche une liste Ă  rĂ©cupĂ©rer ou choisi» dans un entrepĂŽt et placĂ© dans les bacs numĂ©rotĂ©s pour les expĂ©ditions de commande sortantes. Est la valeur de la valeur Salesforce? A Salesforce PickList est un menu composĂ© d\’un champ et d\’un ensemble de valeur qui permet aux utilisateurs de choisir une option dans une liste prĂ©dĂ©finie de valeurs . Il y a des listes de choix qui sont standard avec Salesforce , comme la liste de choix d\’opportunitĂ©, mais vous pouvez Ă©galement crĂ©er des listes de choix personnalisĂ©es en fonction des processus de votre organisation.

Alarmerestreinte – Signal sonore et visuel distinct du signal d’alarme gĂ©nĂ©rale destinĂ© Ă  alerter le personnel chargĂ© de dĂ©clencher cette alarme. Avis – Appeler un service

Comment se forme un cordon littoral ? Des plages barriĂšres se forment oĂč les flĂšches sont reliĂ©es au continent aux deux extrĂ©mitĂ©s, emprisonnant l’eau derriĂšre dans une lagune; un exemple de ceci peut ĂȘtre vu Ă  Slapton dans le Devon. Les tombolos se trouvent lĂ  oĂč les cordons littoraux forment un pont entre une Ăźle et le continent; un exemple de ceci est la plage de Chesil dans le Dorset. Quelle est la fonction d’un cordon littoral ? Les Ăźles-barriĂšres remplissent deux fonctions principales. D’abord, ils protĂ©ger les cĂŽtes des dommages causĂ©s par les fortes tempĂȘtes. DeuxiĂšmement, ils abritent plusieurs habitats qui sont des refuges pour la faune. Quelle est la diffĂ©rence entre une Ăźle barriĂšre et une plage barriĂšre ? Les plages-barriĂšres, les Ăźles-barriĂšres et les flĂšches-barriĂšres diffĂšrent des caractĂ©ristiques similaires en ce sens que les barriĂšres ont tendance Ă  ĂȘtre parallĂšles au continent, mais sĂ©parĂ©es de celui-ci par une lagune, un estuaire ou une baie. 
 Elles ressemblent Ă  des Ăźles-barriĂšres en apparence, mais sont reliĂ©es au continent Ă  une extrĂ©mitĂ©. Que sont les plages des Ăźles-barriĂšres ? Une Ăźle-barriĂšre est un dĂ©pĂŽt de sable en constante Ă©volution qui se forme parallĂšlement Ă  la cĂŽte. 
 Des plages et des systĂšmes de dunes de sable se forment sur le cĂŽtĂ© de l’üle face Ă  l’ocĂ©an ; le cĂŽtĂ© faisant face au rivage contient souvent des marais, des vasiĂšres et des forĂȘts maritimes. Comment les Ăźles-barriĂšres protĂšgent-elles les plages ? Les Ăźles-barriĂšres sont appelĂ©es Ăźles-barriĂšres » car elles crĂ©ent une barriĂšre entre le continent et l’ocĂ©an. Ils abritent et protĂ©ger le continent des forces puissantes du vent, des vagues, des marĂ©es, des courants et des ravages des tempĂȘtes et des ouragans. Ils abritent les estuaires qui se forment derriĂšre les barriĂšres. Quelles sont les quatre parties principales du systĂšme de plages des Ăźles-barriĂšres ? Composants morphologiques primaires Baies et lagons zones d’eau peu profondes ouvertes Ă  partiellement restreintes situĂ©es dans la barriĂšre arriĂšre. Marais zones de vĂ©gĂ©tation tolĂ©rantes au sel dans la zone intertidale de la barriĂšre arriĂšre. Plats de marĂ©e – zones plates, sablonneuses Ă  boueuses qui sont exposĂ©es Ă  marĂ©e moyenne Ă  basse le long de la barriĂšre arriĂšre. Quels sont les trois avantages positifs des Ăźles-barriĂšres ? Quelques avantages que les Ăźles-barriĂšres offrent sont sanctuaires de coquillages, poissons et oiseaux, zones humides qui filtrent les polluants, la nourriture et la protection contre les ondes de tempĂȘte. De plus, si les humains se dĂ©veloppent sur ces Ăźles, il y a un avantage financier qui vient du tourisme et de la pĂȘche. Quel est l’avantage de l’üle-barriĂšre ? Îles-barriĂšres protĂ©ger environ 10 % des cĂŽtes dans le monde. Lorsque les ouragans et les tempĂȘtes touchent terre, ces brins absorbent une grande partie de leur force, rĂ©duisant l’énergie des vagues et protĂ©geant les zones intĂ©rieures. Ils offrent Ă©galement un environnement abritĂ© qui permet la formation d’estuaires et de marais derriĂšre eux. Miami est-elle une Ăźle-barriĂšre ? Miami Beach, ville, comtĂ© de Miami-Dade, sud-est de la Floride, États-Unis Il se trouve sur un Ăźle-barriĂšre entre Biscayne Bay ouest et l’ocĂ©an Atlantique est, juste Ă  l’est de Miami. Myrtle Beach est-elle une Ăźle-barriĂšre ? Mais entre Murrells et Myrtle Beach, ces les Ăźles-barriĂšres n’existent pas Ă  cause des hauteurs juste au large de la cĂŽte. Cela change Ă  North Myrtle, car les hauteurs se courbent vers l’intĂ©rieur des terres. Nantucket est-il une Ăźle-barriĂšre ? Nantucket des cordons littoraux se trouvent Ă  l’interface entre l’üle et la mer environnante. 
 Ces plages ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es et remodelĂ©es au cours des 6 000 derniĂšres annĂ©es par les courants ocĂ©aniques dĂ©plaçant le sable vers le nord dans un processus appelĂ© dĂ©rive littorale, formant l’endroit le plus au nord de Nantucket – Great Point. Quels sont quelques exemples d’üles-barriĂšres ? Certaines des Ăźles-barriĂšres les plus connues le long de la cĂŽte des États-Unis sont Île Padre, Texas, la plus longue Ăźle-barriĂšre du monde ; Îles Sanibel et Captiva, Floride; Cap Hatteras, Caroline du Nord; et l’üle d’Assateague, dans le Maryland. Quels sont les obstacles? Un obstacle est quelque chose comme une rĂšgle, une loi ou une politique qui rend difficile ou impossible que quelque chose se produise ou soit rĂ©alisĂ©. 
 Une barriĂšre est quelque chose comme une clĂŽture ou un mur qui est mis en place pour empĂȘcher les gens de se dĂ©placer facilement d’une zone Ă  une autre. Qu’est-ce qu’une Ăźle-barriĂšre en Floride ? ClĂ© de Biscaye est connue comme une Ăźle-barriĂšre et se trouve Ă  l’extrĂ©mitĂ© infĂ©rieure d’une chaĂźne d’üles qui s’étend le long de la cĂŽte sud-est de la Floride. Les Ăźles-barriĂšres sont des accumulations de sable qui se forment le long de la cĂŽte de plus grands corps terrestres. À quoi ressemblent les Ăźles-barriĂšres ? Les Ăźles-barriĂšres sont des reliefs cĂŽtiers et un type de systĂšme de dunes qui sont zones de sable exceptionnellement plates ou grumeleuses qui se forment sous l’action des vagues et des marĂ©es parallĂšlement Ă  la cĂŽte continentale. Ils se produisent gĂ©nĂ©ralement en chaĂźnes, composĂ©es de quelques Ăźles Ă  plus d’une douzaine. Quels sont les inconvĂ©nients de l’üle-barriĂšre? Le dĂ©savantage du littoral de l’üle-barriĂšre est exposĂ© Ă  de nombreuses menaces, telles que tempĂȘte Ă©rosion, des rĂ©ductions de la dĂ©rive littorale des sĂ©diments et de l’élĂ©vation du niveau de la mer. de nombreuses activitĂ©s humaines interfĂšrent avec ces mouvements naturels, rendant les Ăźles plus vulnĂ©rables. Quels sont les avantages et les inconvĂ©nients des Ăźles barriĂšres ? Quelques avantages que les Ăźles-barriĂšres offrent sont des sanctuaires pour les crustacĂ©s, les poissons et les oiseaux, des zones humides qui filtrent les polluants, la nourriture et la protection contre les ondes de tempĂȘte. Question envoyĂ©e Ă  l’expert. Pose ta question. Les Ăźles du dĂ©savantage sont situĂ©es Ă  proximitĂ© de quartiers plus aisĂ©s. Combien de temps durent les Ăźles-barriĂšres ? Étant donnĂ© qu’il existe une abondance d’anciens dĂ©pĂŽts de sable d’üles-barriĂšres intĂ©rieures sur la plaine cĂŽtiĂšre, nous pouvons supposer que les Ăźles-barriĂšres font partie du littoral atlantique depuis bien plus de 18 000 ans; peut-ĂȘtre pour des centaines de milliers ou de millions d’annĂ©eset qu’ils ont simplement migrĂ© avec tamisage
 Pourquoi les États-Unis ont-ils autant d’üles-barriĂšres ? Il s’agit surtout de l’ñge des cĂŽtes. La cĂŽte est est trĂšs ancienne et Ă©rodĂ©e presque plate, puis l’action des marĂ©es provoque l’accumulation de barres de sable, ce qui donne naissance Ă  des Ăźles-barriĂšres et Ă  des marais salants. La cĂŽte ouest est une zone de soulĂšvement depuis des millions d’annĂ©es, de sorte que les plages n’ont jamais eu le temps de mĂ»rir complĂštement. Quelles sont les 3 façons dont les Ăźles-barriĂšres se forment ? Les Ăźles-barriĂšres se forment de trois maniĂšres. Ils peut se former Ă  partir de flĂšches, de crĂȘtes de dunes noyĂ©es ou de bancs de sable. Pourquoi n’y a-t-il pas d’üles-barriĂšres sur la cĂŽte ouest ? La plupart des Ăźles-barriĂšres des États-Unis se trouvent le long de la cĂŽte est et de la cĂŽte du golfe. 
 Il n’y a pas d’üles-barriĂšres le long de la cĂŽte pacifique des États-Unis en raison de son littoral rocheux et de son plateau continental court. Pourquoi les Ăźles-barriĂšres sont-elles instables ? Les Ăźles-barriĂšres sont naturellement instables, migrent et changent en rĂ©ponse Ă  des facteurs tels que Ă©lĂ©vation du niveau de la mer et EESE. Ils se dĂ©gradent maintenant Ă  un rythme alarmant, en partie Ă  cause des efforts humains pour leur imposer la stabilitĂ©. Qu’advient-il d’une Ăźle-barriĂšre lorsque le niveau de la mer monte ? À mesure que le niveau de la mer monte ou que les taux d’apport de sĂ©diments diminuent, une Ăźle-barriĂšre rĂ©agira en 1 migration vers la terre Ă  travers le substrat sous-jacent vers des altitudes plus Ă©levĂ©es2 se dĂ©sintĂ©grer s’il n’y a plus suffisamment de volume de sable et de relief au-dessus du niveau de la mer pour empĂȘcher les inondations pendant les tempĂȘtes, ou 3 se noyer sur place et
 Qu’arrive-t-il aux Ăźles-barriĂšres ? Les Ăźles-barriĂšres de la Louisiane sont Ă©roder si rapidement que, selon certaines estimations, ils disparaĂźtront d’ici la fin de ce siĂšcle. Bien qu’il y ait peu d’habitations humaines sur ces Ăźles, leur Ă©rosion peut avoir un impact sĂ©vĂšre sur l’environnement Ă  l’intĂ©rieur des barriĂšres. Miami a-t-elle Ă©tĂ© construite sur un marĂ©cage ? Bien avant qu’il n’abrite des immeubles Art DĂ©co, des clubs de danse et des immeubles en copropriĂ©tĂ© de luxe, Miami Beach Ă©tait une mangrove. 
 En 1915, l’un des frĂšres, John Newton, devient le premier maire de Miami Beach. Finalement, les deux frĂšres ont Ă©tĂ© honorĂ©s avec un parc en bord de mer photo ci-dessus dĂ©diĂ© Ă  leur nom. Pourquoi Miami Beach est-elle si cĂ©lĂšbre ? Miami Beach offre une variĂ©tĂ© qui va bien au-delĂ  du soleil et du sable, englobant le mondevie nocturne cĂ©lĂšbre et des galeries d’art de renommĂ©e mondiale, des hĂŽtels de premiĂšre classe et des restaurants incomparables, des boutiques de crĂ©ateurs et un style architectural unique qui en font l’une des rĂ©gions les plus visuellement distinctives du monde. Est-ce que Miami est construit sur l’eau ? Miami-Dade est construit sur l’aquifĂšre de Biscayne4 000 milles carrĂ©s de calcaire inhabituellement peu profond et poreux dont les minuscules poches d’air sont remplies d’eau de pluie et de riviĂšres allant du marais Ă  l’ocĂ©an. Quelle est la diffĂ©rence entre une Ăźle de la mer et une Ăźle-barriĂšre ? Ces Ă©cosystĂšmes de marais salĂ©s agissent Ă©galement comme des filtres, purifiant les eaux de ruissellement des voies navigables intĂ©rieures. Contrairement aux Ăźles maritimes intĂ©rieures plus stables, les Ăźles-barriĂšres, qui bordent l’ocĂ©an,sont dynamiques; leur terrain est en constante Ă©volution. Pourquoi Myrtle Beach s’appelle-t-elle Dirty Myrtle ? En tant que l’une des plus belles plages d’AmĂ©rique, Myrtle Beach attire tout le monde et tout. La rĂ©gion a un surnom, “Dirty Myrtle” qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  n’importe quoi entre un type de boisson et une course de boue. 
 Au cours des derniĂšres annĂ©es, les plages les plus populaires de la rĂ©gion ont connu une augmentation des niveaux de bactĂ©ries. Quelle est la plus grande Ăźle-barriĂšre ? Île du PĂšre est la plus grande des Ăźles-barriĂšres du Texas et la plus longue Ăźle-barriĂšre du monde.
L’üle Padre. Île du PĂšre carte, montrant les eaux de Laguna Madre enfermĂ©es le long de la cĂŽte sud du Texas. GĂ©ographie Emplacement Golfe du Mexique A qui appartient l’üle de Nantucket ? Nantucket est devenue une Ăźle lorsque l’élĂ©vation du niveau de la mer a recouvert la connexion avec le continent, il y a environ 5 000 Ă  6 000 ans. L’üle entiĂšre, ainsi que les Ăźles voisines de Tuckernuck et Muskeget, comprennent la ville et le comtĂ© de Nantucket, qui est exploitĂ© comme un gouvernement consolidĂ© de la ville et du comtĂ©. Pourquoi Nantucket est-il cĂ©lĂšbre ? Nantucket est connu pour pĂȘche Ă  la baleinepĂ©toncles de la baie de Nantucket, temps brumeux, phares trois d’entre eux !, Main Street, Cisco Brewers, pĂȘche fantastique, vacances emblĂ©matiques comme Nantucket Stroll et le Daffodil Festival et la Rainbow Fleet. A qui appartiennent les Ăźles Elisabeth ? Les Ăźles La majoritĂ© des Ăźles Elizabeth sont la propriĂ©tĂ© privĂ©e de la famille Forbes de Boston, une famille riche et influente qui a fait fortune grĂące aux chemins de fer et au commerce international. Deux des Ăźles Elizabeth, Cuttyhunk et Penikese, sont ouvertes au public pour le tourisme. Galveston est-il une Ăźle-barriĂšre ? Bouton Retour en haut Navigation de l’article
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