Etaux motifs, repris des premiers juges, qu'il y a lieu de rappeler ici d'une part qu'aux termes de l'article L. 121-12 du Code des assurances, l'assureur qui a payĂ© l'indemnitĂ© d'assurance est subrogĂ©, jusqu'Ă  concurrence de cette indemnitĂ©, [] qu'en application des dispositions de l'article A 242 1 du mĂȘme Code, le bĂ©nĂ©fice de l'assurance dommages-ouvrage souscrite par Lettre de rĂ©siliation assurance introductionCet article explicite clairement la procĂ©dure Ă  suivre lorsque vous souhaitez rĂ©silier une L113-14 du code des assurances Dans tous les cas oĂč l'assurĂ© a la facultĂ© de demander la rĂ©siliation, il peut le faire Ă  son choixsoit par une dĂ©claration faite contre rĂ©cĂ©pissĂ© au siĂšge social ou chez le reprĂ©sentant de l'assureur dans la localitĂ© agent d'assurance,par acte extra-judiciaire,par lettre recommandĂ©e,ou par tout autre moyen indiquĂ© dans la police d' vous le faites par lettre recommandĂ©e, nous vous recommandons de l'envoyer avec demande d'accusĂ© de rĂ©ception ».>> CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES AUTO > CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES AUTO > CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES AUTO > CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES AUTO > CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES AUTO << Lorsque cette information ne lui a pas Ă©tĂ© adressĂ©e conformĂ©ment aux dispositions du premier alinĂ©a, l'assurĂ© peut mettre un terme au contrat, sans pĂ©nalitĂ©s, Ă  tout moment Ă  compter de la date de reconduction en envoyant une lettre recommandĂ©e Ă  l'assureur. La rĂ©siliation prend effet le lendemain de la date figurant sur le cachet de la poste[
] L'assurĂ© est tenu au paiement de la partie de prime ou de cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque a couru, pĂ©riode calculĂ©e jusqu'Ă  la date d'effet de la cas Ă©chĂ©ant, l'assureur doit rembourser Ă  l'assurĂ©, dans un dĂ©lai de trente jours Ă  compter de la date d'effet de la rĂ©siliation, la partie de prime ou de cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pendant laquelle le risque n'a pas couru, pĂ©riode calculĂ©e Ă  compter de ladite date d'effet. A dĂ©faut de remboursement dans ces conditions, les sommes dues sont productives d'intĂ©rĂȘts au taux lĂ©gal. [
] Les dispositions du prĂ©sent article ne sont applicables ni aux assurances sur la vie ni aux contrats de groupe et autres opĂ©rations collectives ».Une fois la procĂ©dure de rĂ©siliation entamĂ©e, vous pouvez commencer Ă  Ă©tablir des devis via un comparateur d'assurance, pour obtenir les offres les moins chĂšres du marchĂ©.
LadĂ©cision de la semaine ASSUREUR SUBROGÉ DANS UNE ACTION CONTRACTUELLE L'assurance de responsabilitĂ© est une assurance de dommages et, comme telle, soumise Ă  l'article L 121-12 du code des assurances, qui permet Ă  l'assureur ayant payĂ© une indemnitĂ© d'ĂȘtre subrogĂ© dans les droits de son assurĂ©.
Actions sur le document Article L121-11 En cas d'aliĂ©nation d'un vĂ©hicule terrestre Ă  moteur ou de ses remorques ou semi-remorques, et seulement en ce qui concerne le vĂ©hicule aliĂ©nĂ©, le contrat d'assurance est suspendu de plein droit Ă  partir du lendemain, Ă  zĂ©ro heure, du jour de l'aliĂ©nation ; il peut ĂȘtre rĂ©siliĂ©, moyennant prĂ©avis de dix jours, par chacune des parties. A dĂ©faut de remise en vigueur du contrat par accord des parties ou de rĂ©siliation par l'une d'elles, la rĂ©siliation intervient de plein droit Ă  l'expiration d'un dĂ©lai de six mois Ă  compter de l'aliĂ©nation. L'assurĂ© doit informer l'assureur, par lettre recommandĂ©e, de la date d'aliĂ©nation. Il ne peut ĂȘtre prĂ©vu le paiement d'une indemnitĂ© Ă  l'assureur, dans les cas de rĂ©siliation susmentionnĂ©s. L'ensemble des dispositions du prĂ©sent article est applicable en cas d'aliĂ©nation de navires ou de bateaux de plaisance quel que soit le mode de dĂ©placement ou de propulsion utilisĂ©. DerniĂšre mise Ă  jour 4/02/2012
Laloi Chatel prĂ©cise que cette dĂ©marche doit ĂȘtre faite suffisamment tĂŽt pour que le consommateur puisse rĂ©silier le contrat. La loi Chatel est essentiellement invoquĂ©e lors de la rĂ©siliation de contrats de tĂ©lĂ©phonie, d'assurances, d'abonnements divers. Elle interdit aux opĂ©rateurs d'imposer des engagements de plus de 24 mois. L’assurance sert Ă  vous protĂ©ger dans votre vie quotidienne, par exemple, contre des dommages que vous auriez provoquĂ©s ou que vous auriez rencontrĂ©s. Comme tous les contrats conclus entre particuliers, les contrats d’assurance obĂ©issent aux principes gĂ©nĂ©raux Ă©noncĂ©s dans le Code civil. S’agissant par exemple des contrats d’assurance de dommages, ceux-ci font l’objet, en outre, d’une rĂ©glementation particuliĂšre, ils sont rĂ©gis par le Code des assurances. Soyez vigilant, lisez bien les garanties de votre contrat avant de vous engager. CrĂ©dit photo ©Pixabay Assurance - PDF, 636 Ko Le contrat d’assurance est rĂ©gi par le Code des assurances s'il a Ă©tĂ© conclu par une sociĂ©tĂ© d'assurance, par le Code de la mutualitĂ© s'il a Ă©tĂ© conclu par une mutuelle, ou par le Code de la SĂ©curitĂ© sociale s'il a Ă©tĂ© conclu par une institution de prĂ©voyance. Le contrat d'assurance est une convention par laquelle l'assureur s'engage Ă  verser Ă  l'assurĂ© une somme d'argent rĂ©parant le prĂ©judice subi en cas de survenance d'un sinistre, dĂ©fini en Ă©change du paiement d'une somme versĂ©e, soit Ă  l'origine, soit pĂ©riodiquement. Les caractĂ©ristiques du contrat d'assurance Le contrat d'assurance prĂ©sente les caractĂ©ristiques suivantes il est consensuel rĂ©sultant d'un accord de volontĂ©, alĂ©atoire sa rĂ©alisation est subordonnĂ©e Ă  la survenance d'un Ă©vĂ©nement incertain, synallagmatique faisant naĂźtre des obligations rĂ©ciproques entre l'assureur et l'assurĂ©, d'adhĂ©sion rĂ©digĂ© par l'assureur, Ă  titre onĂ©reux souscrit en contrepartie d'une prime, successif il s'Ă©chelonne dans le temps, rĂ©glementĂ© soumis au Code des assurances. Le risque qui est couvert est dĂ©fini par les parties, gĂ©nĂ©ralement par des conditions gĂ©nĂ©rales et des conditions particuliĂšres. Le risque doit ĂȘtre indĂ©pendant de la volontĂ© des parties. Les Ă©vĂ©nements certains, impossibles ou dĂ©pendants de la volontĂ© de l'assurĂ© ne sont pas assurables. Les assurances peuvent ĂȘtre de deux natures assurances de dommages ou assurances de personnes. Les assurances de dommages couvrent Ă  la fois les dommages que subissent les biens, et les paiements auxquels l’assurĂ© est tenu lorsque sa responsabilitĂ© est engagĂ©e pour avoir causĂ© un dommage. Les assurances de personnes couvrent des Ă©vĂ©nements qui touchent l’assurĂ© lui-mĂȘme ou le bĂ©nĂ©ficiaire la santĂ©, le dĂ©cĂšs, l’invaliditĂ©, le chĂŽmage, etc.. Un contrat d'assurance peut ĂȘtre individuel souscrit par un assurĂ© ou collectif souscrit par un tiers pour couvrir un groupe d'assurĂ©s, intuitu personae portant sur une personne ou non assurance de chose, de droit privĂ© ou de droit public lorsqu'il est conclu dans le cadre d'un marchĂ© public, civil, commercial ou mixte selon la qualitĂ© des parties. La formation du contrat d'assurance La formation du contrat d'assurance est gĂ©nĂ©ralement prĂ©cĂ©dĂ©e de dĂ©marches et d'Ă©changes entre la personne qui veut s'assurer et l'assureur ou des intermĂ©diaires. Aussi, est-il important pour l'assurĂ© de connaĂźtre le moment exact Ă  partir duquel il est engagĂ© car si le contrat est formĂ©, l'assurĂ© est engagĂ©, il doit ses primes et ne peut se dĂ©gager qu'en respectant les rĂšgles de rĂ©siliation du contrat c'est-Ă -dire pas dans l'immĂ©diat, gĂ©nĂ©ralement ; si le contrat n'est pas formĂ© alors que l'assurĂ© croit l'inverse, il n'est pas protĂ©gĂ© en cas de sinistre. L'information rĂ©ciproque des parties L'information de l'assureur L'assureur, avant de souscrire, a besoin d'informations sur le risque pour savoir s'il est assurable et pour fixer le tarif. Pour cela, il fait remplir au demandeur un questionnaire intitulĂ© proposition d'assurance. La proposition n'engage ni l'assureur ni l'assurĂ©. L'assurĂ© peut Ă  tout moment la retirer tant que l'assureur ne l'a pas acceptĂ©e. Si la proposition d'assurance n'engage pas l'assurĂ©, en revanche, les rĂ©ponses aux questions doivent ĂȘtre exactes car lorsque le contrat sera formĂ©, ce sera sur cette base que seront apprĂ©ciĂ©es les Ă©ventuelles fausses dĂ©clarations qui entraĂźnent des sanctions. Si vous contactez un assureur pour obtenir simplement des informations sur par exemple ses tarifs et ses garanties, il est souhaitable de l’en informer au prĂ©alable afin d’éviter tout malentendu. L'information de l'assurĂ© L'assureur est tenu de fournir une fiche d'information sur le prix et les garanties de l'assurĂ©. Lorsqu'il s'agit d'un contrat de responsabilitĂ© civile, cette fiche d'information doit expliquer le fonctionnement dans le temps des garanties. L'Ă©change des consentements Comme tout contrat consensuel, le contrat d'assurance se forme par le seul accord des parties, mĂȘme verbal. NĂ©anmoins, dans la pratique, la formation du contrat est soumise contractuellement Ă  une formalitĂ© comme la signature de la police. La note de couverture L'assureur peut ĂȘtre amenĂ© Ă  Ă©tablir un contrat provisoire, soit en attendant d'Ă©tudier le risque de façon plus approfondie, soit en attendant l'Ă©tablissement d'un contrat dĂ©finitif. Il dĂ©livre alors un document appelĂ© note de couverture. Il y est mis fin par l'Ă©tablissement du contrat dĂ©finitif. Si le contrat n'est pas conclu, elle cesse ses effets Ă  la date prĂ©vue. La prise d'effet des garanties En l'absence de toute indication contraire, le contrat prend effet dĂšs sa formation. Le contrat peut ĂȘtre formĂ© mais la prise d'effet des garanties peut ĂȘtre reportĂ©e soit Ă  une date convenue, soit Ă  une formalitĂ© signature de la police, ou souvent, paiement de la premiĂšre prime, car l'assureur veut ĂȘtre sĂ»r d'avoir Ă©tĂ© payĂ© avant de garantir. La police d’assurance Le contrat est le lien juridique qui unit les parties. La police d'assurance est l'Ă©crit qui constitue la preuve du contrat d'assurance. Le contrat d'assurance, dans son acceptation courante, est composĂ© de conditions gĂ©nĂ©rales qui dĂ©crivent les droits et obligations des parties et les garanties. Ce sont des conditions communes Ă  l'ensemble des contrats d'une sociĂ©tĂ© qui couvrent les mĂȘmes risques. S'y ajoutent des conditions particuliĂšres qui reprennent les donnĂ©es propres Ă  un assurĂ©. Il peut aussi comprendre des conventions spĂ©ciales, ou autres annexes dont la dĂ©nomination varie, qui se rapportent aux risques couverts. L'attestation d'assurance S'agissant de certaines assurances obligatoires, notamment la responsabilitĂ© civile automobile, l'assureur doit dĂ©livrer une attestation d'assurance qui prouve que l'assurĂ© a respectĂ© l'obligation d'assurance. La cotisation d'assurance La rĂ©munĂ©ration Ă  verser Ă  l'assureur en contrepartie du risque pris en charge est appelĂ©e cotisation ou prime. L'avis d'Ă©chĂ©ance L'avis d'Ă©chĂ©ance ou appel de cotisation est un imprimĂ© par lequel l'assureur prĂ©cise le montant de la somme Ă  verser cotisation nette et accessoires et la date Ă  partir de laquelle vous devez la payer date d'Ă©chĂ©ance. Les Ă©lĂ©ments de la cotisation La cotisation nette La cotisation nette somme permettant de payer les sinistres et les frais de fonctionnement de la sociĂ©tĂ© y compris, le cas Ă©chĂ©ant, les commissions des intermĂ©diaires agents gĂ©nĂ©raux et courtiers. Les accessoires Les accessoires ou frais somme couvrant certains frais de gestion comme l'Ă©tablissement des avis d'Ă©chĂ©ance. Si la sociĂ©tĂ© d'assurances Ă©tablit un avenant pour modifier le contrat, elle peut percevoir des accessoires supplĂ©mentaires. L'indice Si le contrat souscrit est indexĂ©, l'avis d'Ă©chĂ©ance comporte probablement le montant de l'indice. L'indice choisi est gĂ©nĂ©ralement un indice extĂ©rieur Ă  l'assurance, mais il reste liĂ© au risque indice du coĂ»t du bĂątiment pour les assurances de l'habitation, prix de la journĂ©e d'hospitalisation pour l'assurance maladie... L'indexation permet de rĂ©ajuster automatiquement dans la mĂȘme proportion le montant des cotisations et celui des garanties. Elle est souhaitable, notamment pour l'assurance de biens dont la valeur augmente au cours des annĂ©es. Sans indexation, trĂšs vite les capitaux assurĂ©s ne correspondraient plus Ă  la valeur des biens garantis en raison de la dĂ©prĂ©ciation de la monnaie et de la hausse des prix. L'indemnitĂ© versĂ©e Ă  l'assurĂ© serait alors rĂ©duite. Les taxes Les taxes sont des sommes reversĂ©es par les assureurs au TrĂ©sor public. Elles varient suivant les risques pris en charge 30% pour le risque incendie des particuliers, 9% pour le dĂ©gĂąt d'eau, etc. La taxe de l'assurance obligatoire automobile 18% est majorĂ©e de certaines contributions Ă  la SĂ©curitĂ© sociale, au Fonds de garantie. Toutes les taxes sont calculĂ©es sur la base de la cotisation nette, des frais ou accessoires compris. L'Ă©volution de la cotisation Si l'augmentation est liĂ©e Ă  l'indice, le principe de cette majoration a Ă©tĂ© acceptĂ© en signant un contrat indexĂ©. Pour vĂ©rifier que l'augmentation ne dĂ©passe pas la majoration de l'indice, il suffit d'effectuer l'opĂ©ration suivante cotisation de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente X nouvel indice de l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente Si l'augmentation est liĂ©e Ă  l'application d'un malus assurance automobile, l'augmentation rĂ©sulte de la clause de bonus-malus prĂ©vue dans le contrat. Elle ne constitue pas Ă  elle seule une cause de rĂ©siliation. Si l'augmentation est liĂ©e Ă  une modification des taxes, celles-ci peuvent varier par dĂ©cision lĂ©gale ou rĂ©glementaire. Cette augmentation s'impose Ă  tous et ne donne pas lieu Ă  rĂ©siliation. Si l'augmentation est liĂ©e Ă  l'adjonction de nouvelles garanties obligatoires, l'augmentation qui accompagne parfois celle-ci s'impose d'elle-mĂȘme exemple, la garantie catastrophes naturelles. De mĂȘme, depuis la loi du 9 septembre 1986, tous les contrats de biens comportent automatiquement la garantie des dommages matĂ©riels rĂ©sultant d'actes de terrorisme et d'attentats. Si l'augmentation est liĂ©e Ă  une variation des tarifs de l'assureur, deux hypothĂšses sont envisageables le contrat comporte une clause "rĂ©vision des cotisations" ou "adaptation des cotisations" cette clause autorise la sociĂ©tĂ© d'assurance Ă  majorer ses tarifs. L'assurĂ© dispose de quinze jours ou un mois Ă  partir du moment oĂč il a connaissance de l'augmentation, pour demander la rĂ©siliation du contrat par lettre recommandĂ©e. Certains contrats prĂ©cisent le taux minimal d'augmentation au-dessous duquel l'assurĂ© ne bĂ©nĂ©ficie pas de cette facultĂ© de rĂ©siliation. Dans ce cas, l'assureur rĂ©clamera la partie de cotisation comprise entre la date d'Ă©chĂ©ance et de rĂ©siliation, calculĂ©e selon l'ancien tarif. Mais il est possible que la sociĂ©tĂ© d'assurance ne rĂ©silie le contrat qu'Ă  l'Ă©chĂ©ance annuelle suivante. L'assurĂ© n'est pas davantage tenu d'accepter une hausse des frais ou accessoires. Celle-ci peut ĂȘtre refusĂ©e dans les mĂȘmes conditions ; le contrat ne comporte pas de clause de rĂ©vision de cotisation l'assureur n'a pas le droit de modifier la cotisation sans l'accord de l'assurĂ©. Il est donc permis de refuser l'augmentation et de demander de recalculer la cotisation. Si l'augmentation est liĂ©e Ă  un rappel de cotisation, seules les sociĂ©tĂ©s mutuelles d'assurance Ă  cotisations variables ont le droit d'envoyer des rappels de cotisation Ă  leurs adhĂ©rents. La forme juridique d'une sociĂ©tĂ© d'assurances est indiquĂ©e dans l'en-tĂȘte des documents remis aux assurĂ©s, au-dessous du nom de la sociĂ©tĂ©, avec la mention " cotisations variables " ou " cotisations fixes ". Les rappels de cotisations sont dĂ©cidĂ©s par le conseil d'administration de la sociĂ©tĂ©. Ils s'appliquent Ă  un exercice donnĂ©. Toutes les personnes qui ont cotisĂ© cette annĂ©e-lĂ  doivent payer le rappel, mĂȘme si, depuis, elles ne sont plus sociĂ©taires. Le paiement de la cotisation L'assurĂ© est obligĂ© de payer ses cotisations aux dates convenues, et dispose de dix jours aprĂšs la date d'Ă©chĂ©ance pour le faire. Si la cotisation n'est pas rĂ©glĂ©e dans les dĂ©lais, la sociĂ©tĂ© d'assurance enverra une lettre recommandĂ©e dite de mise en demeure. Trente jours aprĂšs, la garantie s'arrĂȘtera. Ce dĂ©lai est calculĂ© Ă  partir du jour du dĂ©pĂŽt Ă  la poste de la lettre recommandĂ©e. La sociĂ©tĂ© d'assurance peut poursuivre l'assurĂ© en justice pour obtenir le paiement de la cotisation, mĂȘme si elle rĂ©silie le contrat dix jours aprĂšs l'expiration du dĂ©lai de trente jours, comme la loi l'y autorise. Si le rĂšglement de la cotisation a Ă©tĂ© effectuĂ© plus de trente jours aprĂšs l'envoi de la lettre de mise en demeure soit le contrat n'a pas Ă©tĂ© rĂ©siliĂ©, et la garantie repart alors le lendemain Ă  midi du jour oĂč la cotisation a Ă©tĂ© rĂ©glĂ©e ; soit l'assureur a mis fin au contrat, et la garantie cesse au plus tĂŽt le 41Ăšme jour aprĂšs l'envoi de la lettre de mise en demeure. Dans ce cas, le paiement de la cotisation, qui reste due intĂ©gralement, ne remettra pas le contrat en vigueur. L'indemnitĂ© d'assurance L'assurĂ© est libre d'utiliser l'indemnitĂ© versĂ©e par l'assureur comme bon lui semble, sauf disposition contraire prĂ©vue dans le contrat. Ce principe est validĂ© par une jurisprudence constante en la matiĂšre. Contrairement Ă  ce que l'on croit, l'assurĂ© n'a aucune obligation de l'employer pour remplacer le bien ou pour rĂ©parer le dommage objet du sinistre. Toutefois, si la rĂšgle veut que l'assurĂ© soit le seul Ă  dĂ©cider de l'usage qui doit ĂȘtre fait de l'indemnitĂ©, le contrat ou la loi peuvent prĂ©voir le contraire. Ainsi, pour l'assurance dommage construction, l'article du Code des assurances prĂ©voit que l'indemnitĂ© doit ĂȘtre affectĂ©e Ă  la rĂ©paration de l'immeuble. Cette exception est impĂ©rative en cas de catastrophe naturelle. L'article du Code des assurances prĂ©voit expressĂ©ment que les indemnitĂ©s versĂ©es en rĂ©paration d'un dommage causĂ© Ă  un immeuble doivent ĂȘtre utilisĂ©es pour sa remise en Ă©tat. La modification du contrat d'assurance En cours de contrat, des modifications peuvent ĂȘtre proposĂ©es par l'assurĂ© ou l'assureur qui souhaite changer les termes de l'accord initial, ou bien rĂ©sulter de circonstances nouvelles qui affectent le risque dĂ©clarĂ© Ă  l'origine. Dans tous les cas, les modalitĂ©s de modification du contrat d'assurance sont rĂ©glementĂ©es par la loi. Les modifications non liĂ©es Ă  un changement de risque L'assureur est Ă  l'origine d'une proposition de modification Lorsque l'assureur propose de revoir les dispositions du contrat initial, il doit dans tous les cas recueillir l'accord de l'assurĂ©. Cet accord est matĂ©rialisĂ© par un avenant. L'assurĂ© peut toutefois refuser les modifications proposĂ©es. L'assureur doit alors maintenir les conditions de garantie initiales. En revanche, il garde la facultĂ© de rĂ©silier le contrat Ă  l'Ă©chĂ©ance annuelle suivante. L'assurĂ© est Ă  l'origine d'une demande de modification La demande de modification doit ĂȘtre faite par lettre recommandĂ©e. Le Code des assurances prĂ©voit des rĂšgles particuliĂšres concernant l'acceptation de l'assureur. Dans la mesure oĂč sa demande ne concerne pas un contrat d'assurance sur la vie, l'assurĂ© pourra la considĂ©rer comme acceptĂ©e si l'assureur ne la refuse pas dans le dĂ©lai de dix jours. Autrement dit, le silence de l'assureur signifie son acceptation. Les modifications liĂ©es Ă  l'Ă©volution du risque L'aggravation du risque Lorsque le risque dĂ©crit au moment de la souscription du contrat Ă©volue dans le temps, cette Ă©volution peut se traduire par une aggravation du risque. Or, le Code des assurances fait obligation Ă  l'assurĂ© de dĂ©clarer, en cours de contrat, les circonstances nouvelles qui ont pour consĂ©quence, soit d'aggraver les risques, soit d'en crĂ©er de nouveaux et rendent de ce fait inexactes ou caduques les rĂ©ponses faites Ă  l'assureur dans le formulaire de dĂ©claration du risque lors de la conclusion du contrat. L'assurĂ© doit dĂ©clarer ces circonstances nouvelles Ă  l'assureur dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  partir du moment oĂč il en a eu connaissance. Suite Ă  cette dĂ©claration, l'assureur doit dire, dans les dix jours, s'il envisage de rĂ©silier ou de maintenir la garantie avec une majoration de la cotisation. En cas de rĂ©siliation, celle-ci intervient alors dix jours aprĂšs notification. En cas de proposition avec majoration de la cotisation, deux cas se prĂ©sentent l'assurĂ© ne donne pas suite Ă  la proposition de l'assureur, ou refuse expressĂ©ment le nouveau montant dans le dĂ©lai de trente jours Ă  compter de la proposition, l'assureur peut alors rĂ©silier le contrat au terme de ce dĂ©lai ; l'assurĂ© accepte les nouvelles conditions, un avenant ou un nouveau contrat est Ă©tabli. Ces dispositions ne privent pas l'assureur de proposer d'autres solutions. Ainsi, lorsque la modification du risque apparaĂźt mineure au regard des critĂšres de tarification retenus Ă  la souscription, l'assureur peut enregistrer par voie d'avenant la situation nouvelle sans majorer la cotisation. Dans le cas d’une assurance garantissant le remboursement d’un emprunt assurance-emprunteur, l’assureur ne peut en revanche pas rĂ©silier le contrat pour cause d’aggravation du risque, sauf dans des conditions particuliĂšres, rĂ©sultant d’un changement de comportement volontaire de l’assurĂ© exemple, pratique d’une nouvelle activitĂ© sportive particuliĂšrement risquĂ©e. La diminution du risque MĂȘme lorsque la situation nouvelle ne constitue pas une aggravation de risque, l'assurĂ© conserve la possibilitĂ© de la dĂ©clarer Ă  son assureur. Dans le cas oĂč, pour le calcul de la cotisation, l'assureur a tenu compte de certaines circonstances mentionnĂ©es dans le contrat et que celles-ci viennent Ă  disparaĂźtre, le montant de la cotisation doit ĂȘtre rĂ©duit. Un refus de l'assureur de rĂ©duire le montant de la cotisation autorise l'assurĂ© Ă  rĂ©silier le contrat. La rĂ©siliation prend effet trente jours aprĂšs la dĂ©nonciation faite par l'assurĂ©. A noter que ces dispositions ne sont pas applicables aux assurances sur la vie, et Ă  l'assurance maladie lorsque l'Ă©tat de santĂ© de l'assurĂ© se trouve modifiĂ©. Les modifications imposĂ©es par la loi De nouvelles garanties sont parfois imposĂ©es par la loi. Dans cette hypothĂšse, les assurĂ©s ne peuvent pas les refuser exemple, la garantie catastrophes naturelles, la garantie des dommages matĂ©riels rĂ©sultant d'actes de terrorismes et d'attentats. La rĂ©siliation du contrat d'assurance La rĂ©siliation du contrat souscrit par l'assurĂ© La rĂ©siliation Ă  l’échĂ©ance A l'exception des contrats souscrits pour une durĂ©e dĂ©terminĂ©e, les contrats d'assurance sont automatiquement reconduits. ConformĂ©ment aux dispositions du Code des assurances, l'assurĂ© peut demander la rĂ©siliation de son contrat au plus tard deux mois avant sa date d'Ă©chĂ©ance, sauf pour les contrats d'assurance maladie, pour lesquels ce dĂ©lai peut ĂȘtre diffĂ©rent. Pour faciliter la rĂ©siliation des contrats tacitement reconductibles, le Code des assurances prĂ©voit que l'assureur est tenu de rappeler, avec l'avis d'Ă©chĂ©ance, la date limite Ă  laquelle l'assurĂ© Ă  la possibilitĂ© de dĂ©noncer la reconduction automatique de son contrat. Ce rappel peut figurer sur l'avis d'Ă©chĂ©ance ou sur un document distinct transmis avec l'avis d'Ă©chĂ©ance. Si l'envoi de l'avis d'Ă©chĂ©ance et de cette information lui sont envoyĂ©s moins de quinze jours avant la date limite Ă  laquelle il peut demander la rĂ©siliation de son contrat, l'assurĂ© dispose d'un dĂ©lai de vingt jours Ă  compter de la date d'envoi de l'avis pour mettre fin Ă  son contrat. Enfin, si l'assurĂ© ne reçoit aucune information Ă  ce sujet, il peut rĂ©silier le contrat Ă  tout moment, sans prĂ©avis ni pĂ©nalitĂ©. Ces dispositions ne concernent que les contrats garantissant les particuliers en dehors de leur activitĂ© professionnelle. Elles ne sont en outre applicables ni aux assurances sur la vie, ni aux contrats de groupe. La rĂ©siliation en cours d’annĂ©e de certains contrats d’assurance Depuis le 1er janvier 2015, certains contrats d’assurance automobile, moto, habitation ainsi que les assurances complĂ©mentaires d’un voyage ou d’un bien comme un tĂ©lĂ©phone portable sont rĂ©siliables librement Ă  tout moment aprĂšs un an d’engagement. La rĂ©siliation prend effet un mois aprĂšs que l’assureur en a reçu la notification. L’assureur est tenu de rembourser la prime correspondant Ă  la pĂ©riode qui n’est plus assurĂ©e dans un dĂ©lai de trente jours Ă  compter de la date de rĂ©siliation du contrat. Comment rĂ©silier ? Deux cas de figure peuvent se prĂ©senter pour les assurances obligatoires, c’est le nouvel assureur choisi qui procĂ©dera Ă  la demande de rĂ©siliation auprĂšs de l’ancien assureur. Le nouvel assureur doit veiller Ă  la continuitĂ© de la couverture pendant cette opĂ©ration. Sont concernĂ©es l’assurance automobile, moto ainsi que l’assurance habitation pour un locataire ; pour les autres assurances cas de l’assurance habitation pour un propriĂ©taire par exemple, l’assurĂ© qui souhaite rĂ©silier son contrat d’assurance devra en aviser son assureur par courrier simple, fax ou courrier Ă©lectronique. Les contrats souscrits par les professionnels Les contrats d'assurances maladie et professionnels peuvent ne pas ĂȘtre rĂ©siliables chaque annĂ©e une autre pĂ©riodicitĂ© de rĂ©siliation est alors indiquĂ©e par le contrat. Pour rĂ©silier, l'assurĂ© doit envoyer une demande par lettre recommandĂ©e avant le dĂ©but du prĂ©avis de rĂ©siliation qui figure dans son contrat. L'accusĂ© de rĂ©ception n'est pas obligatoire, mais c'est le seul moyen d'ĂȘtre sĂ»r que la sociĂ©tĂ© d'assurances a reçu la demande de rĂ©siliation. Si le contrat a Ă©tĂ© remplacĂ© lors d'une demande de modification, la date d'Ă©chĂ©ance et le prĂ©avis Ă  prendre en compte sont inscrits sur le dernier contrat. Si les dĂ©lais n'ont pas Ă©tĂ© respectĂ©s, le contrat n'est pas rĂ©siliĂ© et la cotisation pour l'annĂ©e Ă  venir reste due. L'assurance sur la vie L'assureur ne peut pas obliger l'assurĂ© Ă  payer sa cotisation. En revanche, pour les contrats Ă  cotisations pĂ©riodiques, il doit adresser une lettre recommandĂ©e, au plus tĂŽt dans les dix jours, aprĂšs la date d'Ă©chĂ©ance, pour indiquer que, Ă  dĂ©faut de paiement dans les quarante jours, le contrat sera rĂ©duit ou rĂ©siliĂ©. Un contrat rĂ©duit se poursuit jusqu'Ă  son terme avec des garanties plus faibles. DĂ©mĂ©nagement, mariage, retraite Quelle que soit sa durĂ©e, le contrat peut ĂȘtre rĂ©siliĂ© Ă  l'occasion d'un dĂ©mĂ©nagement multirisque habitation ; d'un changement rĂ©gime ou de situation matrimoniale mariage, divorce, veuvage, ou encore Ă  la suite d'une modification du contrat de mariage ; d'un changement de profession ; de la cessation des activitĂ©s professionnelles ; Ă  condition que le changement soit en rapport avec le risque couvert. La demande de rĂ©siliation, qui doit ĂȘtre faite par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, ne peut intervenir que dans les trois mois suivant la date de l'Ă©vĂ©nement et prend effet un mois aprĂšs la rĂ©ception par l'autre partie de la notification. L'assureur doit restituer la partie de la cotisation pour la pĂ©riode ou le risque n'est plus couvert. Vente, achat, hĂ©ritage Ces circonstances ne permettent pas de mettre fin au contrat dĂšs la survenance de l'Ă©vĂ©nement. Sauf en cas de vente d'un vĂ©hicule Ă  moteur ou d'un bateau, le contrat est automatiquement transfĂ©rĂ© au nouveau propriĂ©taire. A celui-ci de la faire mettre Ă  son nom, de demander d'Ă©ventuelles modifications ou de la rĂ©silier. Il est possible de rĂ©silier le contrat dans les trois mois Ă  partir du jour ou l'attributaire dĂ©finitif des objets assurĂ©s a demandĂ© le transfert du contrat Ă  son nom. En cas de vente ou de donation d'un vĂ©hicule ou d'un bateau, l'assurance est suspendue Ă  minuit, le jour de la vente de la voiture ou du bateau. La rĂ©siliation du contrat peut ĂȘtre demandĂ©e Ă  l'assureur. Celle-ci devient effective dix jours aprĂšs rĂ©ception de la lettre par l'assureur. Le prorata de la cotisation pour la pĂ©riode de non-assurance est remboursĂ©. A dĂ©faut de remise en vigueur ou de rĂ©siliation par l'assurĂ© ou par l'assureur, la rĂ©siliation intervient de plein droit dans un dĂ©lai de six mois Ă  compter de la vente. La suspension du contrat En dehors des cas de suspension automatique prĂ©vus par le Code des assurances vente du vĂ©hicule, non-paiement de la cotisation, etc., l'assureur n'est pas tenu de rĂ©pondre favorablement Ă  une demande de suspension de contrat. Perte totale de la chose assurĂ©e En cas de perte totale de la chose assurĂ©e rĂ©sultant d'un Ă©vĂ©nement non couvert par le contrat, l'assurance prend fin de plein droit. L'assureur doit alors rembourser la partie de cotisation pour la pĂ©riode oĂč le risque n'est plus couvert. La rĂ©siliation du contrat par l'assureur L'assureur, comme l'assurĂ©, peut gĂ©nĂ©ralement rĂ©silier un contrat d’assurance Ă  l’expiration d’un dĂ©lai d’un an. Il n'a pas Ă  justifier sa dĂ©cision. En outre, la loi permet gĂ©nĂ©ralement aux sociĂ©tĂ©s d'assurances de rĂ©silier un contrat aprĂšs un sinistre ou en cas de non-paiement de la cotisation par l'assurĂ©. Elles doivent respecter les modalitĂ©s prĂ©vues par le Code des assurances. L'assureur rĂ©silie Ă  l'Ă©chĂ©ance L’assureur doit respecter un prĂ©avis de deux mois pour les contrats souscrits par les particuliers et envoyer sa lettre en recommandĂ©. Il doit indiquer Ă  l’assurĂ© le motif de la rĂ©siliation unilatĂ©rale de son contrat. L'assureur rĂ©silie aprĂšs un sinistre Pour qu'un contrat puisse ĂȘtre rĂ©siliĂ© aprĂšs un sinistre, la mention de cette possibilitĂ© doit figurer dans le chapitre rĂ©siliation des conditions gĂ©nĂ©rales. La survenance du sinistre suffit. Il n'est pas nĂ©cessaire que l'assureur doive indemniser ou que l'assurĂ© porte la responsabilitĂ© des dommages. L'assureur ne peut plus rĂ©silier aprĂšs avoir acceptĂ© le rĂšglement d'une cotisation Ă©chue aprĂšs le sinistre plus d'un mois aprĂšs avoir eu connaissance du sinistre. Dans le cas d'une rĂ©siliation aprĂšs un sinistre, le contrat se termine un mois aprĂšs la notification de la rĂ©siliation Ă  l'assurĂ©. La lettre recommandĂ©e est valable, mĂȘme si l'assurĂ© a dĂ©mĂ©nagĂ© ou n'est pas allĂ© la chercher Ă  la poste. L'assureur doit rembourser la partie de la cotisation correspondant Ă  la pĂ©riode pour laquelle les risques ne sont plus garantis. Si l'assurĂ© a souscrit d'autres contrats auprĂšs de la mĂȘme sociĂ©tĂ©, il peut demander leur rĂ©siliation par lettre recommandĂ©e dans le mois qui suit la notification de la rĂ©siliation par l'assureur. Ces contrats prendront fin un mois aprĂšs la demande. L'assureur rĂ©silie pour non-paiement des cotisations L'assurĂ© dispose de dix jours aprĂšs la date d'Ă©chĂ©ance pour rĂ©gler sa cotisation. Si ce dĂ©lai est dĂ©passĂ©, la sociĂ©tĂ© d'assurances envoie une lettre recommandĂ©e. Trente jours aprĂšs, le contrat est suspendu et l'assurĂ© n'est plus garanti. Ce dĂ©lai est calculĂ© Ă  partir du jour du dĂ©pĂŽt Ă  la poste de la lettre recommandĂ©e. L'assureur a le droit de rĂ©silier le contrat dix jours aprĂšs l'expiration du dĂ©lai de trente jours si la cotisation n'a toujours pas Ă©tĂ© rĂ©glĂ©e. La cotisation impayĂ©e reste intĂ©gralement due Ă  l'assureur, mĂȘme quand le contrat est rĂ©siliĂ©, et son paiement ne remettra pas le contrat en vigueur. Si le contrat n'a pas Ă©tĂ© rĂ©siliĂ©, la garantie repart le lendemain Ă  midi du jour du paiement de la cotisation. L'assureur n'indemnisera pas les sinistres Ă©ventuellement survenus entre la date de suspension du contrat et celle de sa remise en vigueur. La souscription d'un nouveau contrat auprĂšs d'un autre assureur L'assurĂ© est obligĂ© de dĂ©clarer au nouvel assureur que le contrat prĂ©cĂ©dent a Ă©tĂ© rĂ©siliĂ© pour sinistre ou pour non-paiement des cotisations. A dĂ©faut, il pourrait ĂȘtre sanctionnĂ© pour fausse dĂ©claration rĂ©duction de l'indemnisation Ă  l'occasion d'un sinistre, ou non-paiement si l'assureur prouve la mauvaise foi de l'assurĂ© et invoque la nullitĂ© du contrat. Comment trouver un assureur ? Vous pouvez vous adresser Ă  un intermĂ©diaire d'assurance agent gĂ©nĂ©ral ou courtier, au guichet d'une entreprise d'assurance ou d'un organisme financier ou utiliser un site comparateur d’assurance. En cas de difficultĂ© Ă  trouver un assureur, certaines associations de handicapĂ©s, de malades, etc. peuvent Ă©ventuellement vous orienter vers des entreprises d'assurances auprĂšs desquelles elles ont passĂ© un accord. S’agissant de la souscription d’une assurance obligatoire de responsabilitĂ© civile automobile ou de responsabilitĂ© civile locative, vous pouvez saisir le Bureau central de tarification si vous avez fait auparavant l’objet d’un refus. Cette instance a pour rĂŽle de fixer la prime moyennant laquelle l’entreprise d’assurance que vous aurez dĂ©signĂ©e sera tenue de vous assurer. Les Ă©lĂ©ments ci-dessus sont donnĂ©s Ă  titre d'information. Ils ne sont pas forcĂ©ment exhaustifs et ne sauraient se substituer aux textes officiels. Vous avez rencontrĂ© un problĂšme en tant que consommateur ? Signalez-le sur le site de la DGCCRF Larticle L121 - 13 du code des assurances dispose que l'assureur qui a payĂ© l'indemnitĂ© d'assurance est subrogĂ©, jusqu'Ă  concurrence de cette indemnitĂ©, dans les droits et actions de l'assurĂ© contre les tiers qui, par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă  la responsabilitĂ© de l'assureur. Lire la suite. 2.
Le mĂ©canisme juridique de la subrogation est un mĂ©canisme de transmission de crĂ©ances utilisĂ© systĂ©matiquement en droit des assurances. Cela permet Ă  l’assureur de pouvoir se retourner contre le responsable du dommage, subi par son principale de l'assureur est de rĂ©gler la prestation due en cas de sinistre Ă  son assurĂ©. L'article du Code des assurances dispose que lors de la rĂ©siliation du risque ou Ă  l'Ă©chĂ©ance du contrat, l'assureur doit exĂ©cuter dans le dĂ©lai convenu la prestation dĂ©terminĂ©e par le contrat ». La prestation de l'assureur prend donc la forme d'un versement d'une somme d'argent. On parle alors d'indemnitĂ© dans les contrats d'assurances dommages. Lorsque l'assurĂ© obtient cette indemnisation, l'assureur est en mesure de se retourner contre l'auteur du dommage pour rĂ©cupĂ©rer le montant des indemnitĂ©s versĂ©es Ă  l'assurĂ© la subrogation. >> CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES > CLIQUEZ ICI POUR COMPARER LES ASSURANCES <
RĂ©siliationde l'assurance auto en cas de vente du vĂ©hicule. En ce qui concerne la rĂ©siliation d’assurance auto suite Ă  une vente, vous pouvez la demander avant l’échĂ©ance principale du contrat d’assurance automobile. C’est l’objet de l’article L. 121-11 du Code des assurances. Ces modalitĂ©s sont Ă©galement valables en cas de
Par Chantal PacĂŽme - Mis Ă  jour le 18 dĂ©cembre 2020 . Comment changer d’assurance auto ? Quelles sont les conditions ? Quand pouvez-vous le faire ? Si vous souhaitez changer d’assureur auto et comparer les offres, rendez-vous ici DĂšs lors que vous utilisez un vĂ©hicule Ă  moteur, que ce dernier soit roulant ou non, il est obligatoire de souscrire une assurance automobile afin de couvrir les dĂ©gĂąts, provoquĂ©s ou subis, au cours d’un sinistre mettant en cause le vĂ©hicule. Le choix de ce contrat est important car celui-ci vous engage tant dans la sĂ©lection des garanties que financiĂšrement pour le paiement des cotisations. Retrouvez des conseils pour choisir votre assurance auto dans cet article. Il peut arriver que vous ne soyez pas satisfait des prestations dĂ©livrĂ©es par votre compagnie d’assurance que ce soit au sujet des garanties proposĂ©es ou du montant de la prime. De mĂȘme, votre situation personnelle ou professionnelle est amenĂ©e Ă  Ă©voluer et votre contrat peut ne plus rĂ©pondre Ă  de nouvelles exigences. Bref, de nombreuses situations existent oĂč vous souhaitez ou n’avez d’autre solution que de rĂ©silier votre contrat d’assurance automobile. La procĂ©dure de rĂ©siliation d’un contrat d’assurance automobile est trĂšs encadrĂ©e. Il y a une dĂ©marche prĂ©cise Ă  suivre ainsi que des dĂ©lais Ă  respecter en fonction de la situation premiĂšre annĂ©e de contrat, modification de rĂ©gime matrimonial, changement professionnel, vente du vĂ©hicule avec ou sans remplacement
 Dans la majoritĂ© des cas, c’est le nouvel assureur qui s’occupera de la rĂ©siliation de votre ancien contrat auto. Ainsi dans le cadre d’un transfert de contrat vers un autre organisme d’assurance automobile, c’est l’établissement qui vous accueille qui est chargĂ© de procĂ©der sur votre demande Ă  la rĂ©siliation du contrat prĂ©cĂ©dent. Retrouvez plus de dĂ©tails sur la procĂ©dure dans cette partie. Dans le cas particulier d’un vĂ©hicule qui n’a plus nĂ©cessitĂ© Ă  ĂȘtre assurĂ©, s’il est vendu ou donnĂ© par exemple, c’est Ă  l’assurĂ© qu’il revient de faire les dĂ©marches pour demander la rĂ©siliation du contrat devenu de fait obsolĂšte. Pour connaĂźtre les dĂ©marches Ă  effectuer pour rĂ©silier votre contrat d’assurance automobile, savoir quand vous pouvez le faire et quels sont les dĂ©lais Ă  respecter, poursuivez la lecture de cet article oĂč nous rĂ©pondons Ă  vos interrogations. Utilisez Ă©galement un comparateur d’assurance voiture pour profiter des meilleures offres. Sommaire Quels sont les motifs valables de rĂ©siliation d’assurance auto ? RĂ©silier une assurance auto la 1Ăšre annĂ©e de contrat Dans quels cas est-ce possible ? Peut-on rĂ©silier son assurance voiture sans motif aprĂšs la 1Ăšre annĂ©e ? ArrĂȘter une assurance voiture d’un vĂ©hicule vendu ou donnĂ© Comment faire une rĂ©siliation d’assurance voiture ? Comment changer d’assurance auto ? Comment procĂ©der ? ModĂšle de lettre de rĂ©siliation d’assurance auto RĂ©siliation du contrat d’assurance auto Ă  l’initiative de l’assureur Quels sont les motifs valables de rĂ©siliation d’assurance auto ? Vous ĂȘtes en droit de rĂ©silier une assurance automobile En d’autres termes, vous n’ĂȘtes pas Ă©videmment pas tenu de conserver des annĂ©es durant le mĂȘme assureur pour votre vĂ©hicule. En revanche, il n’est pas possible d’effectuer une rĂ©siliation de contrat d’assurance voiture n’importe quand et de n’importe quelle façon en particulier durant la 1Ăšre annĂ©e. RĂ©silier une assurance auto la 1Ăšre annĂ©e de contrat Dans quels cas est-ce possible ? Vous avez 3 mois suite au changement de situation Dans le cas oĂč le contrat qui vous lie Ă  votre compagnie d’assurance automobile ne rĂ©pond plus Ă  vos attentes, vous ĂȘtes libre de changer d’établissement d’assurance. La lĂ©gislation encadre cette procĂ©dure de rĂ©siliation par le biais du Code des assurances, article L 113-12. Ainsi, au cours de la 1Ăšre annĂ©e de contrat, vous ne pouvez pas mettre fin Ă  votre contrat sans motif de changement de situation et la prime annuelle reste due dans sa totalitĂ©. Les motifs recevables pour une demande de rĂ©siliation de contrat d’assurance automobile au cours de la premiĂšre annĂ©e sont Un changement de domicile Une modification de situation ou de rĂ©gime matrimonial mariage, sĂ©paration
 Un changement professionnel dans la mesure oĂč cela impacte les modalitĂ©s de votre contrat comme des trajets plus longs Une fin d’activitĂ© professionnelle ou un dĂ©part Ă  la retraite Attention, vous avez 3 mois suite Ă  l’évĂšnement pour faire valoir votre motif lĂ©gitime de rĂ©silier au cours de la 1Ăšre annĂ©e de contrat texte de loi. PassĂ© ce dĂ©lai, la raison invoquĂ©e ne sera plus recevable par votre assureur et vous devrez attendre l’échĂ©ance. Dans cette situation, la nouvelle compagnie d’assurance s’occupe de rĂ©silier. Votre ancien contrat prend fin dans les 30 jours suivant la rĂ©ception du courrier de rĂ©siliation. Votre assureur est tenu de vous informer de vos droits par le biais de votre contrat et de vous les rappeler chaque annĂ©e avant la date de l’échĂ©ance. Peut-on rĂ©silier son assurance voiture sans motif aprĂšs la 1Ăšre annĂ©e ? RĂ©siliation effective sous 30 jours aprĂšs rĂ©ception du courrier Depuis le 1er janvier 2015 jour de la mise en application de la loi Consommation – loi Hamon, tout citoyen français peut, au-delĂ  de ce dĂ©lai imprescriptible d’engagement d’une annĂ©e et sous rĂ©serve de respecter les dĂ©lais de prĂ©avis, rĂ©silier un contrat d’assurance automobile Ă  tout moment et sans avoir Ă  justifier son choix. L’instauration de cette loi a induit l’extinction de la reconduction tacite des contrats d’assurance automobile. Si vous souhaitez changer d’assurance voiture, comparez les offres avant de choisir une nouvelle assurance De mĂȘme, il peut ĂȘtre intĂ©ressant de connaĂźtre les diffĂ©rentes franchises d’assurance auto existantes avant de faire votre choix. LĂ  encore, c’est le nouvel assureur qui prend en charge les dĂ©marches. Sous 30 jours Ă  compter de la rĂ©ception du courrier de rĂ©siliation, votre contrat prend fin. Conseil Si vous n’avez pas d’impĂ©ratif de date pour rĂ©silier votre contrat, pensez Ă  votre bonus qui est calculĂ© Ă  chaque Ă©chĂ©ance annuelle de contrat. Dans le cas d’une rĂ©siliation en cours d’annĂ©e, c’est le taux Ă©tabli au dĂ©but de l’annĂ©e qui sera appliquĂ© pour le nouveau contrat en savoir plus sur le bonus-malus. ArrĂȘter une assurance voiture d’un vĂ©hicule vendu ou donnĂ© Puisque vous vous sĂ©parez de votre vĂ©hicule, vous n’avez plus Ă  l’assurer Vous devez alors prĂ©senter Ă  votre assureur le certificat de cession complĂ©tĂ© par vous en qualitĂ© de vendeur et par le nouveau propriĂ©taire. Ce document indique clairement la date et l’heure de la cession. Votre contrat est suspendu Ă  minuit le soir de l’opĂ©ration de transfert de propriĂ©tĂ©. Attention, la suspension ne vaut pas pour rĂ©siliation. La rĂ©siliation dans ce cas n’est pas automatique et vous devez en faire la demande par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. La fin de contrat prendra effet 10 jours aprĂšs la date d’envoi de votre courrier. Si vous omettez de demander la rĂ©siliation de votre contrat, celle-ci arrivera de fait six mois aprĂšs la date de cession de votre vĂ©hicule. Rappel Quand la rĂ©siliation a lieu aprĂšs la premiĂšre annĂ©e de contrat, votre assurance doit vous rembourser la partie de la prime qui correspond Ă  la pĂ©riode postĂ©rieure Ă  la date de rĂ©siliation du contrat. RĂ©silier une assurance auto n’est pas compliquĂ© Ă  la condition de respecter certaines Ă©tapes. De plus dans la majoritĂ© du temps, votre nouvel assureur se chargera de rĂ©silier votre ancien contrat. Pour mettre toutes les chances de votre cĂŽtĂ© et afin de trouver le contrat d’assurance automobile qui vous convient, vous devez faire les choses dans l’ordre Obtenez de votre assureur actuel un relevĂ© d’informations RI relatif Ă  votre profil de conducteur* Il est disponible Ă  tout moment auprĂšs de votre assureur qui a 15 jours aprĂšs la date de votre demande pour vous le transmettre. Certaine assurance permette de l’obtenir directement sur leur site Choisissez une nouvelle compagnie d’assurance VĂ©rifiez avec un conseiller les modalitĂ©s du contrat proposĂ© et pensez Ă  demander s’il s’occupe d’adresser le courrier de rĂ©siliation En cas de besoin, transmettez Ă  votre assureur actuel une demande de rĂ©siliation. Retrouvez un modĂšle de lettre sur ce lien. L’utilisation du recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception est obligatoire pour la rĂ©siliation Ă  Ă©chĂ©ance de la 1Ăšre annĂ©e du contrat vous pouvez adresser un recommandĂ© en ligne sur la poste PrĂ©sentez-vous devant votre nouvel assureur qui finalisera la procĂ©dure de rĂ©siliation auprĂšs de l’assureur prĂ©cĂ©dent *Pour qu’un professionnel vous propose un contrat adaptĂ© Ă  votre profil de conducteur, il vous faut lui remettre un relevĂ© d’informations. Ce document est un papier officiel qui permet au nouvel assureur de connaĂźtre vos antĂ©cĂ©dents en matiĂšre de conduite. ModĂšle de lettre de rĂ©siliation d’assurance auto Nous vous conseillons de toujours transmettre vos courriers Ă  votre assureur en recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception. Ceci est une mesure de prĂ©caution et pourra ĂȘtre utile en cas de litige. Nous vous proposons ci-dessous une lettre type que vous pouvez utiliser pour arrĂȘter votre assurance voiture actuelle elle vous sera utile si vous avez vendu votre vĂ©hicule par exemple. Nom et prĂ©nom Adresse NumĂ©ro de contrat Objet demande de rĂ©siliation de contrat Madame, Monsieur, J’ai souhaite mettre fin Ă  mon contrat d’assurance, en vertu de l’article L. 121-11 du code des assurances. Au cours de la 1Ăšre annĂ©e de contrat Suite Ă  indiquer le motif valable qui vous permet de rĂ©silier au cours de la 1Ăšre annĂ©e, je souhaite rĂ©silier mon contrat. Vous trouverez en piĂšce jointe le justificatif de ma situation. AprĂšs la 1Ăšre annĂ©e de contrat Je ne souhaite pas renouveler mon contrat d’assurance n°


. rĂ©fĂ©rence du contrat Ă  la date d’échĂ©ance prĂ©vue le 



. . Si vous vendez votre voiture Suite Ă  la vente de ma voiture indiquez la marque, le modĂšle et la plaque d’immatriculation assurĂ© auprĂšs de vous et sous le numĂ©ro de contrat rĂ©fĂ©rence du contrat, je souhaite rĂ©silier mon assurance. Vous trouverez en piĂšce jointe la dĂ©claration de vente. Je vous remercie de bien vouloir enregistrer ma demande de rĂ©siliation de contrat et de me transmettre dans les meilleurs dĂ©lais, l’avenant de contrat prenant en compte cette rĂ©siliation. De plus, je vous demande de bien vouloir procĂ©der au remboursement des cotisations dĂ©jĂ  versĂ©es et de rĂ©gulariser ma situation. Dans l’attente de votre rĂ©ponse, veuillez agrĂ©er, Madame, Monsieur, mes salutations distinguĂ©es. Date et signature Pensez Ă  joindre les documents nĂ©cessaires Ă  la prise en compte de votre demande de rĂ©siliation d’assurance auto certificat de cession du vĂ©hicule, acte de divorce
. Rappelons Ă©galement que dans la majoritĂ© des cas sauf en cas de vente , c’est le nouvel assureur qui a la charge de rĂ©silier votre ancien contrat d’assurance. RĂ©siliation du contrat d’assurance auto Ă  l’initiative de l’assureur Mon assureur auto peut-il rĂ©silier mon contrat ? Vous pouvez dĂ©cider de changer d’établissement pour assurer votre vĂ©hicule motorisĂ©. Vous ĂȘtes en droit de rĂ©silier votre contrat en respectant certains dĂ©lais selon votre situation expliquĂ©s dans cette partie. En revanche, l’assureur peut Ă©galement mettre un terme au contrat qui vous lie pour les raisons suivantes Au terme de votre contrat annuel Vous devez ĂȘtre informĂ© 2 mois avant la date d’anniversaire. Votre assurance n’est pas obligĂ© de justifier du motif. Pour dĂ©faut de paiement des cotisations Si la situation n’est pas rĂ©gularisĂ©e en moins de 60 jours, l’assureur peut rĂ©silier le contrat retrouvez plus d’informations sur les impayĂ©s assurance auto. Pour fausse dĂ©claration Ă  la condition que votre mauvaise foi soit avĂ©rĂ©e et que cela est engendrĂ© une mauvaise dĂ©cision de votre assureur. Refus de l’assureur de couvrir un nouveau risque Si une nouvelle situation intervient au cours de votre contrat un nouveau conducteur par exemple et que l’assureur ne souhaite pas garantir ce changement, il peut mettre un terme au contrat. De mĂȘme, s’il vous propose une augmentation des cotisations et que vous refuser, le contrat peut Ă©galement ĂȘtre rompu Ă  l’initiative de l’assureur. Suite Ă  un sinistre sous l’emprise de l’alcool, de stupĂ©fiant ou ayant engendrĂ© une suspension de permis d’au moins 1 mois ou l’annulation. Cela peut engendrer une situation d’urgence. Dans ce cas, il peut ĂȘtre utile de s’informer sur les assurances auto provisoires le temps de choisir un nouvel assureur et de comparer les offres sur ce lien. Si vous ĂȘtes Ă  la recherche d’une nouvelle assurance auto, utilisez le comparateur des assureurs voitures ci-dessous. Saisissez votre profil et remplissez les diffĂ©rents champs. Vous obtiendrez les offres qui vous correspondent. Notez bien que le simulateur ci-dessous est un service externe Ă  CrĂ©dit photo © Travis / Adobe Stock RĂ©dactrice depuis 2018 pour le site “ j’ai Ă  cƓur de permettre Ă  chacun de pouvoir bĂ©nĂ©ficier des aides sociales auxquelles il peut prĂ©tendre en les expliquant de la façon la plus exacte et la plus claire possible.
Tribunalde Grande Instance Castres, 12 mars 1998, n o 98-00071. L'article L. 121-13 du Code des assurances prévoit un droit d'attribution direct en matiÚre d'assurance dommages aux créanciers privilégiés. Il est classiquement admis que ce droit d'attribution profite aux créanciers bénéficiant de sûretés spéciales sur le bien assuré.
Les restaurateurs ont eu l’occasion de s’intĂ©resser Ă  la gestion de leur contrat d’assurance avec l’affaire largement commentĂ©e dans la presse d’un restaurant parisien face Ă  AXA. Cela aura eu au moins le mĂ©rite de faire prendre conscience aux assurĂ©s que leur contrat reste essentiellement un contrat d’adhĂ©sion avec leur compagnie d’assurances. La discussion des clauses est importante pour couvrir un risque. Pour ĂȘtre indemnisable, il faut au moins que le risque pertes d’exploitation soit prĂ©vu au contrat sans lien avec un dommage matĂ©riel prĂ©existant et non exclu spĂ©cifiquement par une autre disposition sans exclusion expresse de l’épidĂ©mie. Le tribunal de commerce de Paris a rendu, le 22 mai 20201, une dĂ©cision aux termes de laquelle l’assureur AXA doit dĂ©dommager un restaurateur dont le contrat d’assurance prĂ©voyait une indemnisation en cas de fermeture administrative. Celle-ci est gĂ©nĂ©rale, en lien avec la pandĂ©mie du Covid-19 et l’urgence sanitaire dĂ©crĂ©tĂ©e par les pouvoirs publics. La dĂ©cision a Ă©tĂ© rendue en rĂ©fĂ©rĂ© et AXA a dĂ©cidĂ© de faire appel. Cette dĂ©cision de justice mĂ©rite un examen plus approfondi que celui fait par les mĂ©dias pour savoir si les restaurateurs ayant un contrat du mĂȘme type peuvent invoquer le motif de la perte d’exploitation avec un espoir de succĂšs. I – Le pĂ©rimĂštre de la dĂ©cision judiciaire L’ordonnance du tribunal est nĂ©e dans un contexte Ă©conomique difficile amenant la colĂšre des entrepreneurs A face Ă  un assureur qui veut aller de l’avant B Ă©tant donnĂ© son propre risque. A – Le motif de la colĂšre On connaĂźt l’empressement des compagnies d’assurances Ă  rĂ©clamer les primes dues par leurs clients et la lenteur avec laquelle elles indemnisent et chicanent sur les clauses du contrat. On comprend donc la colĂšre de l’assurĂ© qui signe une clause spĂ©ciale relative Ă  la perte d’exploitation pour fermeture administrative et Ă  qui la compagnie explique que l’hypothĂšse prĂ©vue au contrat n’est pas exactement celle de la situation oĂč il se trouve. Le dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la communication d’AXA dĂ©veloppe l’idĂ©e selon laquelle une indemnisation ruinerait la compagnie2. Cet argument est particuliĂšrement choquant avec les profits rĂ©els ou supposĂ©s que les assurĂ©s imaginent. Cette erreur de communication traduit la mĂ©sestime dans laquelle les compagnies d’assurances tiennent leurs clients qui savent pourtant au moins trois choses. D’abord, si une compagnie continue d’exister, c’est que les indemnisations qu’elle rĂ©alise sont par dĂ©finition infĂ©rieures au montant des primes reçues. On note avec intĂ©rĂȘt cette remarque des sĂ©nateurs Ă  propos du dĂ©pĂŽt d’une proposition de loi3 Les rĂ©serves des compagnies d’assurances, dĂ©passant largement le ratio de solvabilitĂ© auxquelles elles sont tenues, leur ouvrent mĂȘme une “marge de solidaritĂ©â€ supplĂ©mentaire Ă  l’égard des assurĂ©s qui leur permet d’aller au-delĂ  d’une contribution calculĂ©e sur la base des seules dĂ©penses non engagĂ©es du fait de la baisse actuelle de sinistralitĂ© ». Ensuite, les primes reçues gĂ©nĂšrent des produits financiers en termes de placements avec intĂ©rĂȘts et enfin, le mĂ©canisme de la rĂ©assurance4 dommage leur Ă©pargne bien des infortunes. Ce mĂ©canisme de la rĂ©assurance connaĂźt pourtant sa limite avec les risques majeurs Ă  grande Ă©chelle dĂ©terminant des coĂ»ts Ă©normes pour l’ensemble du systĂšme assurantiel. Outre les catastrophes naturelles de grande ampleur ou les actes terroristes d’envergure, les pandĂ©mies sont particuliĂšrement redoutĂ©es. Nul doute que le lobby de l’assurance va se mettre en campagne pour dĂ©montrer que la jurisprudence parisienne porte gravement atteinte Ă  la solvabilitĂ© de toute une pyramide assurantielle et qu’il existe plus de risque Ă©conomique gĂ©nĂ©ral Ă  la faire prospĂ©rer qu’à la limiter. Un auteur5 remarque fort justement que le lobby de l’assurance se mobilise pour tenter de prendre en charge seulement une partie forfaitaire rĂ©duite de l’indemnisation tout en laissant Ă  l’État le soin de rĂ©gler le solde de la facture. B – Une dĂ©cision d’attente La dĂ©cision du tribunal de commerce de Paris est une dĂ©cision en rĂ©fĂ©rĂ©. Elle s’inscrit donc dans un contexte d’urgence oĂč il n’est pas contestable que la dĂ©cision des pouvoirs publics quant Ă  l’arrĂȘt de l’activitĂ© du restaurant depuis la mi-mars 2020 l’amĂšne inĂ©luctablement Ă  la faillite. Une intervention rapide du juge est donc nĂ©cessaire sous peine de dommages irrĂ©versibles ou graves, lorsqu’une partie est exposĂ©e Ă  un prĂ©judice imminent, qui pourrait ĂȘtre irrĂ©parable »6. À noter toutefois que les mesures gouvernementales prises pour les entreprises ont pour vocation de diminuer le prĂ©judice avec la mise en Ɠuvre des dispositifs de chĂŽmage partiel, le prĂȘt aidĂ© et le non-paiement de charges sociales et fiscales. La possibilitĂ© pour les restaurants de faire de la vente Ă  emporter constitue aussi une attĂ©nuation du dommage qui joue en faveur de la thĂšse des assureurs. À tout cela s’ajoutent encore la remise possible d’impĂŽts directs, le rééchelonnement des crĂ©dits bancaires et le report des loyers7. Le juge du rĂ©fĂ©rĂ© est souvent compris dans l’inconscient collectif comme le juge de l’évidence qui se doit de se prononcer sans attendre qu’un dĂ©bat contradictoire plus chronophage ne s’installe selon la procĂ©dure ordinaire. L’évidence permettrait l’urgence en quelque sorte et la tentation devient alors grande d’accroĂźtre le domaine de compĂ©tence du juge des rĂ©fĂ©rĂ©s. AXA a d’ailleurs relevĂ© que le juge du rĂ©fĂ©rĂ© n’est pas le juge de l’interprĂ©tation du contrat d’assurance. Il faut se mĂ©fier de cette idĂ©e commune, car le juge du rĂ©fĂ©rĂ© est un juge du provisoire dont les dĂ©cisions sont dĂ©pourvues d’autoritĂ© de la chose jugĂ©e au principal8. Dans une affaire de mĂȘme type que celle de Paris et jugĂ©e Ă  Lyon9, le juge s’est dĂ©clarĂ© incompĂ©tent pour traiter du dossier au fond. L’argumentation suivie montre surtout une certaine prudence du juge tout en s’abritant derriĂšre la passerelle que l’article 873-1 du Code de procĂ©dure civile CPC permet en renvoyant l’affaire. Au cas particulier, un contrat d’assurance pertes d’exploitation » pour fermeture administrative liĂ©e Ă  une Ă©pidĂ©mie10 contenait une clause restrictive. Celle-ci Ă©tait ainsi rĂ©digĂ©e les pertes d’exploitation, lorsque, Ă  la date de la dĂ©cision de fermeture, au moins un autre Ă©tablissement, quelle que soit sa nature et son activitĂ©, fait l’objet, sur le mĂȘme territoire dĂ©partemental, que celui de l’établissement assurĂ©, d’une mesure administrative, pour une cause identique ». Le demandeur entendait faire valoir une application concomitante des articles 117011 du Code civil et 873, alinĂ©a 2, du CPC en considĂ©rant que, la clause d’exclusion Ă©tant rĂ©putĂ©e non Ă©crite car abusive, l’obligation de rĂšglement est non sĂ©rieusement contestable. Le juge estime Attendu cependant que l’exclusion n’étant pas totale et illimitĂ©e, il convient d’analyser si l’essentiel de l’obligation a Ă©tĂ© retirĂ© ; que ce pouvoir n’appartient pas au juge des rĂ©fĂ©rĂ©s mais au juge du fond ». La garantie pertes d’exploitation » peut couvrir les effets du confinement de l’activitĂ© Ă©conomique en tant qu’il y a dĂ©fense d’accueil au public et activitĂ© rĂ©duite due aux mesures de confinement mais l’assurĂ© doit aussi vĂ©rifier que la garantie ne fait pas l’objet d’une exclusion formelle et limitĂ©e. En effet, l’article L. 113-1, alinĂ©a 1er, du Code des assurances dispose que les pertes et les dommages occasionnĂ©s par des cas fortuits ou causĂ©s par la faute de l’assurĂ© sont Ă  la charge de l’assureur, sauf exclusion formelle et limitĂ©e contenue dans la police ». Pour la Cour de cassation, une exclusion n’est ni formelle ni limitĂ©e lorsqu’elle doit ĂȘtre interprĂ©tĂ©e12. Le tribunal de commerce de Paris ordonne donc Ă  l’assureur de verser Ă  titre de provision » 45 000 € au plaignant et 5 000 € pour compenser les frais d’avocat engagĂ©s par la sociĂ©tĂ© dans le cadre de la procĂ©dure. Les magistrats ont aussi nommĂ© un expert judiciaire pour Ă©valuer le montant des dommages constituĂ©s. L’objet de l’assurance pertes d’exploitation est de replacer l’assurĂ© dans la situation financiĂšre qui aurait Ă©tĂ© la sienne en l’absence de sinistre. L’indemnisation est ainsi soumise au principe indemnitaire dĂ©fini par l’article L. 121-1 du Code des assurances elle ne peut ĂȘtre une cause d’enrichissement. L’indemnitĂ© versĂ©e correspondra Ă  la marge13 effectivement perdue et aux frais rĂ©ellement supportĂ©s, mĂȘme si ces montants sont infĂ©rieurs aux capitaux ayant servi d’assiette au calcul de la prime. Alliance / AdobeStock II – La dĂ©cision elle-mĂȘme Les conditions gĂ©nĂ©rales dans lesquelles sont indemnisĂ©es les pertes d’exploitation A ont Ă©tĂ© apprĂ©hendĂ©es par le tribunal de commerce de Paris dans l’affaire Rostang B. Peut-on considĂ©rer qu’à circonstances exceptionnelles liĂ©es Ă  l’épidĂ©mie, le tribunal a rendu une dĂ©cision exceptionnelle dont, faut-il le souligner, l’impact va au-delĂ  du cas d’espĂšce pour influencer la dĂ©cision politique en contraignant le secteur de l’assurance Ă  s’engager dans une cause Ă©conomique d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ? A – Le sujet sensible des pertes d’exploitation Au cas particulier de l’affaire Rostang, la perte d’exploitation invoquĂ©e tenait uniquement aux consĂ©quences de la fermeture administrative des restaurants dĂ©terminant un manque Ă  gagner en termes de chiffre d’affaires et donc de marge brute. Il est Ă  noter qu’en raison de l’épidĂ©mie, une perte d’exploitation a pu survenir dans certaines entreprises en raison de la disparition du chef d’entreprise ou de son invaliditĂ©. Une instruction administrative de la DGFiP14 renseigne sur le rĂ©gime de l’assurance homme clĂ© » en ce domaine. Cette assurance, qui peut ĂȘtre assimilĂ©e Ă  une assurance perte d’exploitation, ne profite pas directement Ă  la famille du dirigeant mais peut permettre Ă  l’entreprise de faire face aux difficultĂ©s consĂ©cutives Ă  sa disparition ou Ă  son incapacitĂ©. La gravitĂ© de l’épidĂ©mie et l’hypothĂšse d’une deuxiĂšme vague qu’évoque le corps mĂ©dical peuvent donner Ă  rĂ©flĂ©chir sur la souscription de ce type de contrat. Un autre cas de figure rĂ©side dans l’assurance contre les pertes financiĂšres subies du fait de la grĂšve, par le biais de l’assurance perte d’exploitation. Comme la grĂšve, l’épidĂ©mie est un Ă©vĂšnement externe15 Ă  la volontĂ© de l’entrepreneur et s’impose Ă  lui. Certains contrats mentionnent la grĂšve dans la garantie, au mĂȘme titre que d’autres Ă©vĂ©nements, alors que d’autres prĂ©voient expressĂ©ment ce type d’évĂšnements. Dans l’affaire Rostang, c’est une extension spĂ©cifique au contrat qui peut laisser Ă  penser que l’épidĂ©mie dĂ©terminant une perte de chiffre d’affaires Ă  la suite d’une dĂ©cision administrative est couverte par l’assurance. L’ambiguĂŻtĂ© soulevĂ©e par AXA tient au fait qu’elle entendait dĂ©cision administrative individuelle » imposĂ©e au seul restaurant Le Flaubert, alors que la rĂ©daction du contrat laisse place Ă  une interprĂ©tation extensive visant une dĂ©cision administrative collective » imposĂ©e de maniĂšre gĂ©nĂ©rale par les pouvoirs publics. Une autre difficultĂ© soulevĂ©e par le tribunal, qui y rĂ©pond par anticipation, tient au fait que s’il n’y a pas d’interdiction de principe Ă  l’assurance perte d’exploitation pour coronavirus, la compagnie d’assurances, qui entend l’exclure des garanties, doit le prĂ©ciser16. La cause d’indemnisation liĂ©e Ă  l’épidĂ©mie relĂšve d’une nature particuliĂšre, certes due Ă  son caractĂšre inattendu et son ampleur, mais aussi au fait que l’assureur, comme son client, sont plutĂŽt habituĂ©s Ă  des dommages matĂ©riels incendie, dĂ©gĂąts des eaux, bris de machines par ex. ou liĂ©s aux risques crĂ©dit des clients17. Les dommages immatĂ©riels sont suivis la plupart du temps comme des pertes d’exploitation lorsque des machines ou des bĂątiments ont Ă©tĂ© endommagĂ©s. L’entreprise se met alors Ă  l’abri en souscrivant une garantie complĂ©mentaire des pertes occasionnĂ©es par la destruction des bĂątiments, des stocks ou des machines. Or dans l’affaire Rostang, la perte est une perte de clientĂšle, c’est-Ă -dire apprĂ©ciable non pas en termes de coĂ»ts mais de revenus et de nature incorporelle. Cette perte s’apprĂ©cie non pas en rĂ©sultante d’un dommage18 incendie par ex. mais d’un manque Ă  gagner. Cependant, il s’agit toujours de rĂ©pondre au problĂšme de l’entreprise confrontĂ©e au principe comptable de continuitĂ© d’exploitation. La dĂ©cision administrative de fermeture des restaurants est un alĂ©a comme les autres sur lequel repose l’assurance qu’AXA semble difficilement accepter car il n’entrait pas dans ses calculs de probabilitĂ©s, autre grand principe de l’assurance. Reste Ă  savoir si l’arrĂȘtĂ© du 14 mars 2020 constitue une dĂ©cision de nature administrative, Ă©lĂ©ment contestĂ© par AXA qui indique que le restaurant n’était pas contraint par cet arrĂȘtĂ©. Bien Ă©videmment, l’arrĂȘtĂ© est une dĂ©cision administrative par nature quand elle est prise par le ministre et l’interdiction de recevoir du public est une fermeture administrative. B – L’indemnisation dans l’affaire Rostang Le tribunal de commerce Ă©carte l’argumentation d’AXA qui repose sur l’idĂ©e que l’extension de garantie visait Ă  couvrir le cas oĂč le restaurant aurait Ă©tĂ© contraint de fermer pour n’avoir pas respectĂ© la rĂ©glementation hygiĂšne et sĂ©curitĂ©. Cette dĂ©cision individuelle traduit un lien personnel entre l’assureur et son client alors que le confinement imposĂ© est une mesure impersonnelle et gĂ©nĂ©rale. AXA soutient d’ailleurs que le restaurant pouvait maintenir une activitĂ© de livraison de plats ou Ă  emporter. Certes, le restaurateur Ă©tait dans cette possibilitĂ© mais Ă©videmment le manque Ă  gagner entre restauration sur place et Ă  emporter est prĂ©gnant. Aux dĂ©bats est surtout produite une attestation de l’expert-comptable Ă©tablissant le dĂ©ficit de trĂ©sorerie de Rostang. AXA soutient l’argument que le contrat d’assurance lui est inopposable car l’épidĂ©mie n’a Ă©tĂ© anticipĂ©e par personne. L’argument Ă©conomique vise Ă  persuader le juge que faute de prĂ©vision dans le calcul des cotisations, l’indemnisation des pertes d’exploitation subies par les entreprises depuis le dĂ©but de la crise mettrait le secteur en difficultĂ©. Les magistrats rĂ©pondent par une fin de non-recevoir. AXA France IARD explique le caractĂšre inassurable du risque pandĂ©mique tant [sur le] plan Ă©conomique que juridique. Ce dĂ©bat, pour intĂ©ressant qu’il puisse ĂȘtre et sur lequel les avis divergent, ne nous concerne pas », peut-on lire dans la dĂ©cision. Il incombait [donc] Ă  AXA d’exclure conventionnellement ce risque. Or ce risque pandĂ©mique n’est pas exclu du contrat signĂ© entre les parties ». Autrement dit, si un secteur Ă©conomique doit prĂ©voir les Ă©vĂšnements pour assurer sa gestion, le secteur de l’assurance est bien celui-lĂ . Au demeurant, AXA oublie volontairement de prĂ©ciser que parmi d’autres principes de l’assurance, il y a la compensation des primes et la compensation des risques19, qui est de nature Ă  prĂ©server ses avoirs. Conclusion Les contrats d’assurance des pertes d’exploitation sans dommage du type de celui de Maison Rostang sont assez peu rĂ©pandus mais il appartient Ă  chacun de faire lire son contrat par un conseil de son choix pour Ă©viter un manque Ă  gagner. L’AutoritĂ©20 de contrĂŽle prudentiel et de rĂ©solution sera par ailleurs amenĂ©e Ă  prendre position sur le problĂšme, avant ou aprĂšs l’appel en justice ? Sans attendre, les parlementaires sont Ă  l’origine de propositions de loi. Elles sont favorables aux assurĂ©s. La premiĂšre vise Ă  intĂ©grer dans le Code des assurances le concept d’état de catastrophe sanitaire21, sur le modĂšle de l’état de catastrophe naturelle. La proposition de loi a pour objet de dĂ©finir les risques des catastrophes sanitaires en termes de pertes Ă©conomiques directes ayant eu pour cause dĂ©terminante la prĂ©sence d’agent pathogĂšne indĂ©pendant de toute action humaine dĂ©libĂ©rĂ©e, et pour lequel les mesures habituelles Ă  prendre pour prĂ©venir ces dommages n’ont pu empĂȘcher leur survenance ou n’ont pu ĂȘtre prises ». La seconde vise Ă  crĂ©er un mĂ©canisme d’assurance des pertes d’exploitation liĂ©es Ă  des menaces ou crises sanitaires graves22. La proposition offre l’ajout d’un nouveau chapitre dans le Code des assurances prĂ©voyant le calcul de l’indemnisation et les conditions de fixation de la prime notamment. L’indemnisation correspondrait Ă  la baisse du rĂ©sultat brut d’exploitation due aux mesures prises en raison des menaces et crises sanitaires graves. La baisse serait ainsi estimĂ©e en comparant le rĂ©sultat brut d’exploitation de l’assurĂ© au cours de la pĂ©riode durant laquelle ces mesures ont un impact, et le rĂ©sultat brut d’exploitation moyen au cours de la mĂȘme pĂ©riode sur les trois derniers exercices clos.
ArticleA 211.1.2 du Code des Assurances. Vente ou donation du risque. le Code des Assurances, Article L 121.11, prévoit que le contrat est suspendu de plein droit le lendemain à 00h00 du jour de la vente. Soit vous changez de véhicule et vous effectuez un avenant sur votre contrat, soit vous résiliez votre contrat pour vente en joignant
SOURCE Civ., 14 avril 2016, n° C’est ce que prĂ©cise la Seconde Chambre Civile de la Cour de Cassation, dans cette dĂ©cision, inĂ©dite, comme suit 
 Vu l’article L 121-12 du code des assurances ; Attendu, selon l’arrĂȘt attaquĂ©, qu’un sas vitrĂ© installĂ© par la sociĂ©tĂ© Atlantique gravure dans la salle de sport de la commune de Saint-Germain-de-Princay la commune a Ă©tĂ© renversĂ© et dĂ©truit dans la nuit du 27 au 28 fĂ©vrier 2010, lors de la tempĂȘte Xynthia ; qu’à la suite d’une expertise amiable rĂ©alisĂ©e en prĂ©sence du maĂźtre de l’ouvrage et de l’entrepreneur, ayant conclu que le sinistre avait pour cause l’absence de fixation du sas vitrĂ© au sol, la commune a obtenu de son assureur, la sociĂ©tĂ© Groupama Centre Atlantique l’assureur qu’elle lui rĂšgle, le 29 juin 2010, une indemnitĂ© d’assurance au titre de ce sinistre, dont elle lui a donnĂ© quittance le 8 janvier 2013 ; que l’assureur a assignĂ© la sociĂ©tĂ© Atlantique gravure en remboursement de cette indemnitĂ© ; Attendu que, pour dĂ©clarer la demande irrecevable, l’arrĂȘt Ă©nonce qu’à l’appui de son recours subrogatoire fondĂ© sur l’article du code de assurances l’assureur produit une quittance d’indemnitĂ© subrogative signĂ©e le 8 janvier 2013 par le maire de la commune ; que, cependant, en vertu de l’article 1250,1° du code civil, la subrogation conventionnelle devait ĂȘtre faite en mĂȘme temps que le paiement, ce qui n’était pas le cas en l’espĂšce, la quittance subrogative dont se prĂ©valait l’assureur ayant Ă©tĂ© Ă©tablie plus de deux ans aprĂšs le paiement de l’indemnitĂ© d’assurance Ă  son assurĂ©e ; Qu’en statuant ainsi, sans rechercher, ainsi qu’elle y Ă©tait invitĂ©e, si l’assureur, qui produisait le contrat d’assurance souscrit par la commune, ainsi que la quittance dĂ©livrĂ©e par cette derniĂšre attestant du rĂšglement de l’indemnitĂ© d’assurance dans les termes de ce contrat avait rĂ©glĂ© cette indemnitĂ© en exĂ©cution d’une garantie rĂ©guliĂšrement souscrite, de sorte qu’il bĂ©nĂ©ficiait d’une subrogation lĂ©gale dans les droits de son assurĂ©e, la cour d’appel n’a pas donnĂ© de base lĂ©gale Ă  sa dĂ©cision ; PAR CES MOTIFS, et sans qu’il y ait lieu de statuer sur la premiĂšre branche du moyen CASSE ET ANNULE, en toutes ses dispositions, l’arrĂȘt rendu le 8 avril 2015, entre les parties, par la cour d’appel de Poitiers
 » Kathia BEULQUE Vivaldi-Avocats
Actionsubrogatoire et article L121-12 du Code des assurances Action subrogatoire et article L121-12 du Code des assurances Cass, 3 Ăšme civ, 21 mars 2019, n° 17-28021 » Vu l’article 455 du code de procĂ©dure civile ;
Index clair et pratique Entrée en vigueur 1976-07-21 DerniÚre date de vérification de mise à jour le Vendredi 26 août 2022 Le Code des assurances regroupe les lois relatives au droit des assurances Gratuit Retrouvez l'intégralité du Code des assurances ci-dessous L'assuré ne peut faire aucun délaissement des objets assurés, sauf convention contraire. Citée par Code des assurances - art. L111-2 V Recherche d'un article dans tous les codes Liste des codes et Articles de loi Aucun résultat trouvé Grùce à l'abonnement Juritravail, accédez à tous les documents du site en libre accÚs et à jour des derniÚres réformes Codes Code des assurances Article L121-14
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Vul'article L. 121-12, alinéa 1er, du code des assurances : 10. Il résulte de ce texte que la subrogation légale qu'il institue a lieu dans la mesure de ce qui a été payé et dans la limite de la créance détenue par l'assuré contre le responsable.
La dĂ©cision de la semaineASSUREUR SUBROGÉ DANS UNE ACTION CONTRACTUELLE L'assurance de responsabilitĂ© est une assurance de dommages et, comme telle, soumise Ă  l'article L 121-12 du code des assurances, qui permet Ă  l'assureur ayant payĂ© une indemnitĂ© d'ĂȘtre subrogĂ© dans les droits de son faits Le 13 octobre 1980, un forain achĂšte un manĂšge Ă  l'un de ses collĂšgues, qui l'a lui-mĂȘme acquis auprĂšs du fabricant. Le manĂšge a fait l'objet d'un contrĂŽle technique le 22 septembre 1980. Le 14 juin 1981, il provoque accidentellement la mort d'une personne et les blessures de deux autres. Un jugement du 28 fĂ©vrier 1985 dĂ©clare le forain responsable de l'accident sur le fondement de l'article 1384 du code civil. Il est condamnĂ© avec son assureur Ă  en rĂ©parer les consĂ©quences. Un autre jugement du 27 aoĂ»t 1991 les dĂ©boute des demandes qu'ils ont dirigĂ©es, sur le fondement dĂ©lictuel, contre le constructeur du manĂšge et la sociĂ©tĂ© de contrĂŽle technique. La compagnie assigne ensuite en paiement cette derniĂšre sur le fondement de la responsabilitĂ© contractuelle article 1147 du code civil.La dĂ©cisionLa cour d'appel de Limoges accueille la demande de l'assureur. Elle relĂšve que le jugement du 27 aoĂ»t 1991 a rejetĂ© les prĂ©tentions des demandeurs parce qu'elles n'ont Ă©tĂ© formĂ©es que sur le seul fondement de la responsabilitĂ© dĂ©lictuelle. Elle Ă©carte en consĂ©quence la fin de non-recevoir tirĂ©e de l'autoritĂ© de la chose jugĂ©e, constatant que les actuelles prĂ©tentions de l'assureur sont fondĂ©es sur la respon- sabilitĂ© contractuelle jusqu'ici exclue des dĂ©bats. Il est de principe que le sous-acquĂ©reur jouit de tous les droits et actions attachĂ©s Ă  la chose qui appartenait Ă  son auteur et dont ce dernier aurait bĂ©nĂ©ficiĂ© s'il Ă©tait restĂ© propriĂ©taire du manĂšge. Le sous-acquĂ©reur dispose ainsi, le cas Ă©chĂ©ant, de l'action en responsabilitĂ© contractuelle contre son vendeur ou le bureau de contrĂŽle. La Cour de cassation estime que c'est Ă  bon droit que la cour d'appel a mis en oeuvre les rĂšgles de la responsabilitĂ© contractuelle contre la sociĂ©tĂ© de contrĂŽle, l'assureur Ă©tant subrogĂ© dans l'action contractuelle que pouvait exercer son assurĂ© en sa qualitĂ© d'acquĂ©reur du manĂšge.Cass., 1re ch. civile, 21 janvier 2003, n° 58 F-P ; AIF contre Mutuelles du Mans assurances.> CommentaireLorsqu'il a indemnisĂ© la victime des dommages, l'assureur de responsabilitĂ© bĂ©nĂ©ficie des droits et actions dont son assurĂ© est titulaire. Au titre de cette subrogation, il peut mĂȘme profiter d'une action contractuelle pourtant personnelle Ă  l'assurĂ© si un manquement du cocontractant de ce dernier est Ă  l'origine du sinistre. Peu importe que l'assureur soit Ă©tranger au contrat conclu avec le prestataire de services dĂ©faillant. La subrogation lui rend opposable la convention. En l'espĂšce, il s'agissait d'un bureau de contrĂŽle qui, en outre, n'avait pas conclu de convention avec l'assurĂ©, mais avec le vendeur du manĂšge qui a Ă©tĂ© la cause du sinistre. Les actions de ce type sont attachĂ©es au matĂ©riel, et elles le suivent en quelques mains qu'il puisse se trouver au grĂ© des DE CONDUCTEURLes faitsUn cyclomotoriste entre en collision avec un conducteur de deux-roues circulant en sens inverse sans Ă©clairage. Il est projetĂ© au sol et blessĂ© par la roue d'un troisiĂšme cyclomoteur qui le suit. Il assigne ces deux personnes en rĂ©paration de son dĂ©cisionLa cour d'appel dĂ©cide que son droit Ă  indemnisation est limitĂ© Ă  hauteur de la moitiĂ© et dĂ©clare le troisiĂšme cyclomotoriste responsable pour un tiers du prĂ©judice. Les chocs entre les deux premiers cyclomotoristes puis avec le troisiĂšme ont eu lieu de maniĂšre quasi simultanĂ©e. La chute de la victime sur la chaussĂ©e est intervenue au moment mĂȘme de l'arrivĂ©e du troisiĂšme. Les faits se sont dĂ©roulĂ©s " en un seul trait de temps " pendant lequel le plaignant n'a pas perdu sa qualitĂ© de conducteur. Rejet du pourvoi de la victime. De par ses constatations, d'oĂč rĂ©sulte la concomitance entre les deux chocs, les conclusions de la cour d'appel se justifient.Cass., 2e ch. civile, 6 fĂ©vrier 2003, n° 123 FS-P + B ; Coupeaux contre Stevens et autres.> COMMENTAIRELa victime, dont le droit Ă  indemnisation a Ă©tĂ© rĂ©duit par les juges, a protestĂ© contre cette dĂ©cision en prĂ©tendant avoir perdu la qualitĂ© de conducteur pour obtenir une rĂ©paration intĂ©grale de son prĂ©judice. Elle soutient qu'elle a Ă©tĂ© projetĂ©e de son engin aprĂšs le premier choc et qu'elle ne le conduisait plus au moment oĂč sa tĂȘte a Ă©tĂ© heurtĂ©e par le cyclomotoriste qui le suivait. La solution de la cour d'appel est maintenue par la Cour de cassation, les chocs ayant eu lieu en un seul trait de temps et la victime n'Ă©tant pas restĂ©e assez longtemps sur la COMPENSATRICELes faitsUn agent gĂ©nĂ©ral, rĂ©voquĂ© depuis le 31 dĂ©cembre 1994, demande l'Ă©valuation et le versement de l'indemnitĂ© compensatrice des droits de crĂ©ance qu'il abandonnait sur les commissions affĂ©rentes au portefeuille d'agence gĂ©nĂ©rale dont il Ă©tait dĂ©cisionLa cour d'appel d'Angers Ă©carte la disposition, approuvĂ©e par l'agent, selon laquelle le rĂšglement de la somme correspondant Ă  l'estimation des contrats vulnĂ©rables serait effectuĂ© en trois annuitĂ©s rĂ©visables Ă  terme Ă©chu. L'objectif Ă©tait de dĂ©duire de chacune d'elles le montant de l'indemnitĂ© compensatrice Ă  Ă©choir, affĂ©rente aux contrats rĂ©siliĂ©s en totalitĂ© ou partiellement au cours de chaque pĂ©riode annuelle considĂ©rĂ©e. La cour dĂ©clare que cette disposition n'est conforme ni aux stipulations des traitĂ©s de nomination signĂ©s par l'agent ni aux dispositions de caractĂšre impĂ©ratif du statut des agents gĂ©nĂ©raux IARD constituant la base minimale de ces indemnitĂ©s compensatrices. Cassation sur pourvoi de la compagnie. La Cour suprĂȘme reproche Ă  la cour d'appel de n'avoir pas donnĂ© de motifs Ă  sa dĂ©cision. En effet, les premiers juges avaient constatĂ© l'existence d'un accord entre l'agent et sa compagnie pour Ă©valuer les indemnitĂ©s compensatrices des droits de crĂ©ance qu'il abandonnait sur les commissions affĂ©rentes au portefeuille dont il Ă©tait titulaire. La cour d'appel s'est dĂ©terminĂ©e par des motifs impropres Ă  remettre en cause le caractĂšre obligatoire de cet accord expressĂ©ment prĂ©vu par l'article 22 du statut des agents gĂ©nĂ©raux IARD.Cass., 1re ch. civile, 21 janvier 2003, n° 52 FS-P ; Mutuelles du Mans assurances contre Pers.> COMMENTAIRELes juges d'appel avaient cru possible d'Ă©carter l'accord conclu entre l'agent et la compagnie sur les modalitĂ©s de calcul de son indemnitĂ© compensatrice, du fait qu'il pourrait ĂȘtre contraire aux dispositions d'ordre public du statut des agents gĂ©nĂ©raux. Or, ce dernier, fĂ»t-il d'ordre public, n'exclut pas la possibilitĂ© de stipulations conventionnelles sur l'indemnitĂ© compensatrice, Ă  laquelle l'agent peut renoncer lors de la cessation de ses fonctions. L'article 22 du statut homologuĂ© par le dĂ©cret du 5 mars 1949 prĂ©voit que l'indemnitĂ© de sortie est dĂ©terminĂ©e par accord amiable entre les parties ou, Ă  dĂ©faut, Ă  dire d'expert. L'agent a contractuellement admis qu'il existait dans son portefeuille des contrats vulnĂ©rables, et il a acceptĂ© que l'indemnitĂ© correspondante soit distinguĂ©e de celle relative aux autres contrats et payĂ©e selon des modalitĂ©s diffĂ©rentes. La Cour de cassation dĂ©cide que cet accord doit ĂȘtre appliquĂ© puisqu'il est admis par le statut des agents POUR NON-PAIEMENT DE PRIMESLes faitsUne sociĂ©tĂ© confie sa comptabilitĂ© Ă  un expert-comptable entre mai 1985 et le 31 dĂ©cembre 1991. La sociĂ©tĂ© fait l'objet, en 1987 et en 1989, d'une taxation d'office et d'un redressement fiscal fondĂ©s sur diverses irrĂ©gularitĂ©s comptables. En 1993, elle assigne l'expert-comptable et son assureur en rĂ©paration de son dĂ©cisionLa cour d'appel de Montpellier met hors de cause l'assureur, puisque le contrat d'assurance a Ă©tĂ© rĂ©siliĂ© pour dĂ©faut de paiement de primes le 6 juin 1990. La sociĂ©tĂ© plaignante se pourvoit en Cassation. Elle reproche aux juges du fond de n'avoir pas recherchĂ© l'existence d'une clause stipulant " qu'aucune dĂ©chĂ©ance motivĂ©e par un manquement de l'assurĂ© Ă  ses obligations commis postĂ©rieurement au sinistre n'est opposable aux personnes lĂ©sĂ©es ou Ă  leurs ayants droit ". Cette clause aurait permis Ă  l'assureur d'opposer Ă  la victime la dĂ©chĂ©ance de garantie par le fait que sa rĂ©clamation Ă©tait postĂ©rieure Ă  la rĂ©siliation du contrat. Rejet du pourvoi par la Cour de cassation, qui dĂ©clare que la rĂ©siliation du contrat pour dĂ©faut de paiement de primes n'est pas, en tant qu'elle est opposĂ©e Ă  la victime, une dĂ©chĂ©ance, laquelle ne sanctionne que des irrĂ©gularitĂ©s commises par l'assurĂ© Ă  l'occasion du sinistre ou de sa dĂ©claration.Cass., 1re ch. civile, 18 dĂ©cembre 2002, n° 1843 F-D ; Sodisthor contre Abeille assurances et Cavailles.> COMMENTAIRECette affaire donne l'occasion Ă  la Cour de cassation de rappeler la dĂ©finition de la dĂ©chĂ©ance, et de la distinguer par rapport Ă  la rĂ©siliation sanctionnant un dĂ©faut de paiement de primes. La dĂ©chĂ©ance est " un moyen ou une exception qui permet Ă  l'assureur, bien que le risque prĂ©vu au contrat se soit rĂ©alisĂ©, de refuser, Ă  raison de l'inexĂ©cution par l'assurĂ© de ses obligations en cas de sinistre, la garantie par lui promise ". Il s'agit d'une sanction consĂ©cutive au comportement de l'assurĂ© Ă  l'Ă©gard de l'une de ses obligations, Ă  savoir la dĂ©claration de sinistre. Elle ne remet pas en cause l'existence du contrat et s'applique au seul dossier pour lequel l'assurĂ© a manquĂ© de diligence. En revanche, la rĂ©siliation pour non-paiement des primes remet en cause pour l'avenir le contrat dans son intĂ©gralitĂ©. C'est pourquoi elle est opposable Ă  la victime, comme en cette DE CONTRÔLELes faitsLa Commission de contrĂŽle des assurances inflige un blĂąme ainsi qu'une sanction pĂ©cuniaire de 15 000 € au PDG d'une compagnie d'assurances. Ce dernier a prĂ©sentĂ© une requĂȘte devant le Conseil d'État demandant l'annulation de cette dĂ©cision et, subsidiairement, d'ordonner une expertise des comptes de la dĂ©cisionLe Conseil d'État annule la dĂ©cision pour violation de l'article 6 de la convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l'homme. Lorsqu'elle prononce une sanction, la Commission doit ĂȘtre regardĂ©e comme un tribunal au sens de l'article 6 de la Convention et doit donc respecter l'exigence d'impartialitĂ©, laquelle s'apprĂ©cie objectivement. AprĂšs que des rapports de contrĂŽle de la sociĂ©tĂ© d'assurances lui eurent Ă©tĂ© communiquĂ©s, son prĂ©sident a formulĂ© des observations auxquelles la Commission a rĂ©pondu par courriers. À l'occasion de l'injonction faite par la Commission au prĂ©sident de la compagnie de prendre diffĂ©rentes mesures propres Ă  restaurer la situation financiĂšre de cette derniĂšre, le prĂ©sident de la Commission a prĂ©cisĂ© que le non-provisionnement de certains sinistres et le calcul non conforme Ă  la rĂ©glementation en vigueur de certaines provisions constituaient Ă  ses yeux des irrĂ©gularitĂ©s masquant une situation financiĂšre dĂ©gradĂ©e... Le prĂ©sident de la Commission a relevĂ© que l'incertitude prĂ©cĂ©demment constatĂ©e par celle-ci sur la capacitĂ© de l'entreprise Ă  satisfaire les exigences de solvabilitĂ© n'Ă©tait pas levĂ©e par les rĂ©ponses du prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© d'assurances. Le prĂ©sident de la Commission a ainsi pris nettement position sur le non-respect des obligations lĂ©gales et sur d'autres comportements fautifs avant que la Commission ne dĂ©libĂšre, sous sa prĂ©sidence, et ne prononce la sanc- tion. L'exigence d'impartialitĂ© doit ĂȘtre regardĂ©e comme ayant Ă©tĂ© mĂ©connue par la Commission.Conseil d'État, section contentieux, 9e et 10e sous-sections rĂ©unies, 28 octobre 2002, Laurent.> COMMENTAIRELa Commission de contrĂŽle des assurances doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une juridiction lorsqu'elle prononce des sanctions proportionnĂ©es Ă  la gravitĂ© du manquement qu'elle reproche aux sociĂ©tĂ©s et Ă  leurs dirigeants, telles que l'avertissement, le blĂąme, l'interdiction d'exercer, la suspension temporaire, le retrait total ou partiel d'agrĂ©ment et un transfert d'office de tout ou partie d'un portefeuille. Elle doit se conformer Ă  la Convention europĂ©enne de sauvegarde des droits de l'homme et, donc, respecter les droits de la dĂ©fense, statuer Ă©quitablement dans un dĂ©lai raisonnable, se prĂ©senter en tribunal indĂ©pendant et impartial. Son prĂ©sident ne doit pas Ă©mettre une opinion laissant prĂ©sager de la dĂ©cision de la Commission avant qu'elle n'ait dĂ©libĂ©rĂ©. Dans ce cas, elle est censĂ©e avoir perdu son ENTRE ASSUREURSLes faitsÀ la suite d'un accident de la circulation du 20 juillet 1993, l'assureur de l'un des conducteurs impliquĂ©s reçoit le 9 mars 1995, une indemnitĂ© pour le compte de son assurĂ© de la part de l'autre compagnie garantissant le respon- sable du dommage. Il la transmet au courtier de son assurĂ©. Ce dernier ne l'ayant pas perçue, il assigne le 20 aoĂ»t 1999 sa propre compagnie en paiement. Elle lui oppose alors la prescription biennale de l'article L 114-1 du code des dĂ©cisionL'assureur du responsable de l'accident a Ă©tĂ© condamnĂ© par jugement du tribunal de police du 13 juin 1997 Ă  indemniser le demandeur. Ce dernier a appris que les deux compagnies avaient abouti Ă  un accord pour rĂ©gler ce sinistre. L'indemnitĂ© a Ă©tĂ© versĂ©e Ă  la compagnie de la victime qui l'a transmise Ă  son courtier. L'action en paiement de l'assurĂ© contre son assureur qui a perçu, pour son compte, une indemnitĂ© de l'assureur du responsable du dommage dĂ©rive du contrat d'assurance et se trouve donc soumise Ă  la prescription de l'article L 114-1. Le point de dĂ©part du dĂ©lai biennal se situe donc Ă  la date Ă  laquelle l'assurĂ© a Ă©tĂ© informĂ© du rĂšglement de l'indemnitĂ© pour son compte, soit au 13 juin 1997, dans la mesure oĂč son assureur ne lui a pas communiquĂ© prĂ©alablement de quittance ou de transaction. Le dĂ©lai a Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement interrompu par une assi- gnation en rĂ©fĂ©rĂ© du 3 septembre 1997. La prescription est Ă©cartĂ©e. Il est fait droit Ă  la demande de l'assurĂ© et la compagnie est condamnĂ©e Ă  lui verser l'indemnitĂ©. La compagnie n'a pas dĂ©montrĂ© la rĂ©alitĂ© du paiement qu'elle allĂšgue, un bordereau de quittance non signĂ© ne valant pas preuve de paiement et de libĂ©ration de l'assureur.Paris, 7e chambre, section A, 25 juin 2002, RG 2000/20543 ; Camat contre Zisseler.> COMMENTAIRELes juges ont appliquĂ© l'article L 114-1 du code des assurances relatif Ă  la prescription biennale Ă  cette action en paiement d'une indemnitĂ© de sinistre qui aurait Ă©tĂ© versĂ©e au courtier de l'assurĂ© avec pour mission de la lui transmettre.
LedĂ©lai de rĂ©tractation n’est cependant pas applicable pour tous les achats Ă  distance (on parle juridiquement de « contrats », prĂ©cisĂ©s dans l' article L221-28 du code de la Consommation). Vous pouvez consulter le dĂ©tails des achats (contrats) non concernĂ©s par le droit de rĂ©tractation ci-aprĂšs.

Librairie Subrogation ; C. assur., art. L. 121-12 ; Paiement de l’indemnitĂ© d’assurance par l’assureur ; Preuve du paiement en application du contrat d’assurance ; Cour d’appel preuve non apportĂ©e car paiements effectuĂ©s soit en vertu d'un protocole d'accord, soit en exĂ©cution d’une dĂ©cision de justice ; Cassation absence de distinction, par la loi, selon que l'assureur a payĂ© l'indemnitĂ© de sa propre initiative, ou qu'il l'a payĂ©e en vertu d'un accord transactionnel ou en exĂ©cution d'une dĂ©cision de justice Montant de la subrogation ; Subrogation dans la mesure de ce qui a Ă©tĂ© payĂ© et dans la limite de la crĂ©ance dĂ©tenue par l'assurĂ© contre le responsable ; Partage de responsabilitĂ© entre l’assurĂ© et le responsable ; Coefficient de partage de responsabilitĂ© ; Assiette ; IndemnitĂ© versĂ©e par l’assureur Ă  son assurĂ© non ; Montant des dommages subis par l’assurĂ© oui IL VOUS RESTE 93% DE CET ARTICLE À LIRE L'accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s L'accĂšs Ă  l'intĂ©gralitĂ© de ce document est rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s Vous ĂȘtes abonnĂ© - Identifiez-vous

ArticleL121-12 du Code des assurances - L'assureur qui a payĂ© l'indemnitĂ© d'assurance est subrogĂ©, jusqu'Ă  concurrence de cette indemnitĂ©, dans les droits et actions de l'assurĂ© contre les tiers qui, par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă  la responsabilitĂ© de l'assureur. L'assureur peut ĂȘtre

La Cour de cassation vient de prononcer un arrĂȘt intĂ©ressant Ă  la fois La subrogation de l’assureur dans les droits de son assurĂ© La responsabilitĂ© partielle du locataire en cas d’incendie du logement pour vice de construction. Les faits sont relativement simples La SCI URSUS, assurĂ©e auprĂšs de la SociĂ©tĂ© PACIFICA, est propriĂ©taire d’un appartement Cet appartement a Ă©tĂ© donnĂ© Ă  bail Ă  Madame B
 et Monsieur A
, qui ont souscrit une assurance habitation auprĂšs des MMA IARD Cet appartement a Ă©tĂ© dĂ©truit par un incendie le 29 Octobre 2012 Madame B
, Monsieur A
 et les MMA IARD ont sollicitĂ© au fond la condamnation de la SCI URSUS et de la SociĂ©tĂ© PACIFICA Ă  les indemniser de leur prĂ©judice Reconventionnellement, la SociĂ©tĂ© PACIFICA a sollicitĂ© le remboursement de l’indemnitĂ© qu’elle a versĂ©e Ă  la SCI URSUS. Sur la subrogation conventionnelle de l’assureur L’assureur qui verse une indemnitĂ© Ă  son assurĂ©, ou Ă  une victime, dispose de la possibilitĂ©, le cas Ă©chĂ©ant, de se retourner contre un Ă©ventuel co-responsable ou l’assureur de celui-ci, afin d’ĂȘtre remboursĂ© d’une partie des sommes prises en charge, dans le cadre de l’apurement de la contribution Ă  la dette. L’assureur est ainsi subrogĂ© dans les droits de celui qu’il indemnise. Cette subrogation peut ĂȘtre lĂ©gale, en vertu des dispositions de l’article L. 121-12 du Code des assurances. La subrogation lĂ©gale n’est cependant pas toujours possible, notamment si le paiement de l’assureur est intervenu alors que l’indemnitĂ© n’était pas due en vertu du contrat d’assurance. Il en sera ainsi, par exemple, de l’assureur dommage – ouvrage qui verse une indemnitĂ© au maĂźtre d’ouvrage alors qu’en rĂ©alitĂ©, la police d’assurance avait Ă©tĂ© souscrite postĂ©rieurement Ă  la rĂ©ception 9 dĂ©cembre 1997, 95-19003. C’est alors que la subrogation pourra s’effectuer le plan conventionnel. Elle suppose la volontĂ© expresse l’assurĂ©e, manifestĂ©e concomitamment ou antĂ©rieurement au paiement reçu de l’assureur en ce sens Com., 21 FĂ©vrier 2012, n° 11-11145. C’est tout l’intĂ©rĂȘt de la quittance subrogative rĂ©gularisĂ©e au moment du paiement. En l’espĂšce, la Cour d’appel d’ORLEANS a dĂ©boutĂ© la SociĂ©tĂ© PACIFICA de sa demande reconventionnelle au motif, notamment Que le recours subrogatoire n’est, par consĂ©quent, valablement exercĂ© que si l’assureur a versĂ© l’indemnitĂ© d’assurance au bĂ©nĂ©fice de l’assurĂ© Qu’il appartient Ă  l’assureur de dĂ©montrer que l’indemnitĂ© est due en regard de son obligation contractuelle de garantir son assurĂ© Que la demande de la SociĂ©tĂ© PACIFICA en raison de l’absence de justification quant au point de savoir si ce rĂšglement a Ă©tĂ© fait en exĂ©cution de son obligation contractuelle de garantie. Ainsi, selon la Cour d’appel, il ne peut y avoir subrogation conventionnelle que si l’assureur dĂ©montre avoir versĂ© l’indemnitĂ© en vertu du contrat. Elle ajoute nĂ©anmoins une condition qui n’existe pas. L’arrĂȘt est censurĂ© par la Cour de cassation Vu les articles 1249, 1250, 1251 et 1252 du code civil, dans leur rĂ©daction antĂ©rieure Ă  celle issue de l’ordonnance du 10 fĂ©vrier 2016, ensemble l’article L. 121-12, alinĂ©a 1, du code des assurances ; Attendu, selon ces textes, que l’assureur qui a payĂ© l’indemnitĂ© d’assurance dispose contre les tiers qui, par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă  la responsabilitĂ© de l’assureur, non seulement de la subrogation lĂ©gale de l’article L. 121-12 du code des assurances, mais aussi du droit d’invoquer la subrogation conventionnelle dans les droits de son assurĂ©, prĂ©vue par l’article 1250 du code civil, rĂ©sultant de la volontĂ© expresse de ce dernier, manifestĂ©e concomitamment ou antĂ©rieurement au paiement reçu de l’assureur, sans avoir Ă  Ă©tablir que ce rĂšglement a Ă©tĂ© fait en exĂ©cution de son obligation contractuelle de garantie » Il s’agit d’un arrĂȘt de confirmation Com., 16 Juin 2009, n°07-16840. Invoquer la subrogation lĂ©gale et la subrogation conventionnelle reprĂ©sente donc une sĂ©curitĂ©. Sur la responsabilitĂ© partielle du locataire malgrĂ© la prĂ©sence d’un vice de construction En vertu des dispositions de l’article 1733 du Code civil, le locataire supporte une prĂ©somption de responsabilitĂ© en cas de sinistre incendie. Il s’agit d’une prĂ©somption rĂ©fragable dont il peut s’affranchir en rapportant la preuve que Que l’incendie est arrivĂ© par cas fortuit ou force majeure, ou par vice de construction, Ă©tant prĂ©cisĂ© que le dĂ©faut d’entretien imputable au bailleur est assimilĂ© Ă  un vice de construction sans qu’il ne revĂȘte le caractĂšre de la force majeure Cass., Civ. 3Ăšme, 15 Juin 2005, pourvoi n° 04-12243 Ou que le feu a Ă©tĂ© communiquĂ© par une maison voisine. L’existence d’un vice de construction ne doit cependant pas occulter une Ă©ventuelle faute du locataire, ou de tout autre tiers, dans la survenance du sinistre. La Cour d’appel de NANCY avait dĂ©jĂ  admis la possibilitĂ© d’un partage de responsabilitĂ© entre le preneur et le bailleur CA NANCY, 1Ăšre Ch. 14 Janvier 1987. L’arrĂȘt de la Cour de cassation du 12 Septembre 2019 en donne confirmation. Les responsabilitĂ©s se trouvent partagĂ©es entre Le propriĂ©taire, pour le vice de construction Le locataire en raison de sa nĂ©gligence, pour avoir entreposĂ© des bĂ»ches de part et d’autre des parois brĂ»lantes Le SDIS Service DĂ©partemental d’Incendie et de Secours, pour ne pas avoir pris toutes les mesures de vĂ©rification nĂ©cessaires avant de quitter les lieux aggravation postĂ©rieure du sinistre incendie. L’expertise judiciaire prend ici tout son sens pour donner les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires pour argumenter en faveur d’un partage de responsabilitĂ©. Commele prĂ©voit l’article L.121-12 du Code des assurances, l’Assureur est subrogĂ© pour toutes les garanties dans tous les droits et actions de l’AssurĂ© Ă  concurrence de l’indemnitĂ© versĂ©e contre tout responsable du Sinistre. En outre, lorsqu’un transport est organisĂ© et pris en charge, l’AssurĂ© s’engage soit˜:
Pour vous simplifier la vie, Coover met Ă  votre disposition une lettre-type de rĂ©siliation d’une assurance auto Ă  la suite de la vente du vĂ©hicule. Celle-ci est au format Word vous n’avez qu’à la complĂ©ter avec vos informations et l’envoyer Ă  l’assureur. Notre modĂšle de lettre de rĂ©siliation d’une assurance auto en cas de vente du vĂ©hicule N’oubliez pas de joindre Ă  votre envoi le certificat de cession document Cerfa. RĂ©siliation du contrat d’assurance auto suite Ă  une vente quelle procĂ©dure ? Lorsque vous vendez un vĂ©hicule, vous devez obligatoirement en informer l’assureur. Le cas Ă©chĂ©ant, les garanties sont suspendues le lendemain de la vente, Ă  minuit. Elles pourront ensuite ĂȘtre reportĂ©es sur un nouveau vĂ©hicule, si vous faites une nouvelle acquisition on parle alors de transfert d’assurance ». À dĂ©faut, les garanties seront suspendues pendant 6 mois et Ă  l’issue, le contrat sera rĂ©siliĂ© automatiquement. Vous pouvez aussi profiter de la vente pour rĂ©silier votre assurance auto, sans attendre l’échĂ©ance. La procĂ©dure Ă  respecter est simple il vous suffit d’envoyer un courrier de rĂ©siliation de votre assurance auto pour cause de vente Ă  votre assureur. En remplissant notre modĂšle, vous verrez que ce document doit comporter quelques informations essentielles, comme par exemple Le motif de votre rĂ©siliation, en l’occurence la vente du vĂ©hicule assurĂ© jusque lĂ , Le numĂ©ro de votre contrat d’assurance auto, L’identification du vĂ©hicule marque, modĂšle, immatriculation
,Le fait que vous invoquiez l’article L121-11 du Code des Assurances. La rĂ©siliation sera effective aprĂšs un prĂ©avis de 10 jours Ă  compter de la rĂ©ception de votre courrier par l’assurance. Vous serez remboursĂ© de la fraction de la prime Ă©ventuellement trop payĂ©e si vous payez votre assurance auto Ă  l’annĂ©e par exemple. Joignez Ă©galement Ă  votre lettre de rĂ©siliation le certificat de cession Cerfa numĂ©ro 15776*01. Comment arrĂȘter une assurance voiture aprĂšs une vente ?Pour rĂ©silier votre assurance auto Ă  la suite de la vente de votre voiture, envoyez Ă  votre assureur un courrier recommandĂ© avec AR. Coover vous en fournit un modĂšle ici. Comment dĂ©clarer la vente de son vĂ©hicule Ă  son assurance ?Si vous souhaitez simplement dĂ©clarer la vente de votre voiture ce qui est obligatoire sans pour autant rĂ©silier votre contrat auto, envoyez un courrier recommandĂ© Ă  votre assureur.
DĂšslors, l’Assureur est subrogĂ© dans tous les droits et actions de l’assurĂ© ou du souscripteur, Ă  concurrence des sommes indemnisĂ©es par lui au titre des garanties du contrat, selon l’article L 121-12 du Code des assurances. L’assureur dommages ouvrage est subrogĂ© dans les droits de son assurĂ© qu’il a indemnisĂ© et est donc en principe recevable Ă  exercer son recours subrogatoire Ă  l’encontre du tiers responsable sur le fondement des articles L 121-12 du Code des assurances et 1251-3° du Code civil. L’article L 121-12 du Code des assurances concerne la subrogation lĂ©gale spĂ©ciale de l’assureur qui s’opĂšre de plein droit et implique que l’indemnitĂ© soit rĂ©glĂ©e Ă  l’assurĂ© en exĂ©cution des obligations dĂ©coulant du contrat d’assurance. DĂšs lors que le paiement est intervenu en exĂ©cution d’une garantie souscrite par l’assurĂ©, il s’agit d’une indemnitĂ© d’assurance, qui justifie que le recours subrogatoire soit exercĂ© par l’assureur dommages ouvrage sur le fondement des dispositions de l’article L 121-12 du Code des assurances. La Cour de cassation exerce sur ce point un contrĂŽle trĂšs strict, afin de vĂ©rifier la recevabilitĂ© du recours subrogatoire sur le fondement lĂ©gal. Les dispositions de l’article L 121-12 du Code des assurances n’étant pas d’ordre public, l’assureur, qui n’a aucune obligation Ă  ce sujet, Ă  toujours la possibilitĂ© de recourir contre le tiers responsable sur le fondement des dispositions de l’article 1251-3° du Code civil, concernant la subrogation lĂ©gale de droit commun et qui s’opĂšre de plein droit au profit de celui qui, Ă©tant tenu avec d’autres ou pour d’autres au paiement de la datte, avait intĂ©rĂȘt de l’acquitter. Tel est donc le cas de l’assureur dommages ouvrage qui rĂšgle une indemnitĂ© au titre de la police souscrite par l’assurĂ© et qui, par son paiement, libĂšre Ă  l’égard d’un crĂ©ancier commun le maĂźtre de l’ouvrage ceux sur qui devra peser la charge dĂ©finitive de la dette, Ă  savoir les entreprises responsables des dĂ©sordres indemnisĂ©s Cass, 3Ăšme civ, 24 mars 2009, n° Ainsi donc, s’il est justifiĂ© que l’indemnisation est intervenue en dehors de toute obligation contractuelle, notamment s’il venait Ă  ĂȘtre ultĂ©rieurement justifiĂ© que le dĂ©sordre n’avait pas vocation Ă  ĂȘtre pris en charge au titre de la garantie RC dĂ©cennale, l’assureur dommages ouvrage se trouve privĂ© de la possibilitĂ© de recourir en garantie contre le tiers responsable sur le fondement de la subrogation lĂ©gale. C’est ainsi que dans un arrĂȘt rendu le 16 septembre 2015 Cass, 3Ăšme civ, 16 septembre 2015, n° la Cour de cassation retient Qu’en statuant ainsi, sans rechercher, comme il le lui Ă©tait demandĂ©, si la clause excluant les bris de glace occasionnĂ©s par un vice de construction ne dĂ©montrait pas que l’assureur n’était pas tenu par le contrat d’assurance de sorte qu’il ne pouvait invoquer la subrogation lĂ©gale, la cour d’appel n’a pas donnĂ© de base lĂ©gale Ă  sa dĂ©cision. » L’analyse est en tous points conforme Ă  ce qui avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© jugĂ© dans un arrĂȘt du 19 septembre 2007 Cass, 1Ăšre civ, 19 septembre 2007, n° 06-14616 Vu l’article L. 121-12 du code des assurances ; Attendu que pour dĂ©clarer recevable la demande de la sociĂ©tĂ© Axa Corporate, assureur de la sociĂ©tĂ© Setom, l’arrĂȘt retient que dĂšs lors qu’elle dĂ©montre l’indemnisation de son assurĂ© la sociĂ©tĂ© Axa Corporate est subrogĂ©e dans les droits de celui-ci, de sorte que le moyen tirĂ© d’une exclusion de garantie non appliquĂ©e est inopĂ©rant, l’action subrogatoire n’exigeant pas que les parties au contrat d’assurance aient Ă  justifier Ă  l’égard des tiers le bien fondĂ© de l’application du contrat, le paiement de l’indemnitĂ© au titre d’un contrat existant suffisant Ă  l’entraĂźner ;Qu’en se dĂ©terminant ainsi, alors qu’elle relevait qu’était contestĂ©e l’application du contrat d’assurances en raison d’une exclusion que la compagnie Uni Europe, aux droits de laquelle vient la sociĂ©tĂ© Axa Corporate, n’aurait pas appliquĂ©e et sans rechercher, comme il lui Ă©tait demandĂ©, si les clauses d’exclusion du contrat d’ assurance n’étaient pas de nature Ă  exclure que l’indemnitĂ© ait Ă©tĂ© payĂ©e en application du contrat d’assurance, la cour d’appel n’a pas donnĂ© de base lĂ©gale Ă  sa dĂ©cision ; PAR CES MOTIFS, et sans qu’il y ait lieu de statuer sur les troisiĂšme, quatriĂšme et cinquiĂšme moyens CASSE ET ANNULE, » L’assureur dommages ouvrage, qui a procĂ©dĂ© au rĂšglement de l’indemnitĂ© en dehors de toute obligation contractuelle, dispose toujours de la possibilitĂ© de recourir en garantie sur le fondement de la subrogation conventionnelle prĂ©vue Ă  l’article 1250 du Code civil, ce qui implique alors de justifier d’une quittance subrogatoire et d’un rĂšglement de l’indemnitĂ© antĂ©rieur ou Ă  tout le moins concomitant Ă  la rĂ©gularisation de la quittance. Dans cette situation, l’assureur dommages ouvrage n’est pas tenu de justifier qu’il Ă©tait contractuellement tenu de procĂ©der Ă  l’indemnisation de son assurĂ© au titre de la police souscrite. C’est trĂšs clairement ce qui a Ă©tĂ© rappelĂ© par la Cour de cassation dans un arrĂȘt rendu le 13 juin 2013 Cass, 3Ăšme civ, 13 juin 2013, n° L’assureur qui a payĂ© l’indemnitĂ© d’assurance dispose contre les tiers qui, par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă  la responsabilitĂ© de l’assureur, non seulement de la subrogation lĂ©gale de l’article L 121-12 du Code des assurances, mais aussi du droit d’invoquer la subrogation conventionnelle dans les droits de son assurĂ©, prĂ©vue par l’article 1250 du Code civil, rĂ©sultant de la volontĂ© expresse de ce dernier, manifestĂ©e concomitamment ou antĂ©rieurement au paiement reçu de l’assureur, sans avoir Ă  Ă©tablir que ce rĂšglement a Ă©tĂ© fait en exĂ©cution de son obligation contractuelle de garantie. » Si ces principes sont dĂ©sormais bien acquis, il est encore permis de s’interroger sur l’assiette du recours de l’assureur dommages ouvrage Ă  l’égard des tiers responsables et de leur assureur RC dĂ©cennale, tout particuliĂšrement lorsque le coĂ»t du sinistre indemnisĂ© par l’assureur, dans le cadre de la procĂ©dure amiable mise en Ɠuvre Ă  l’initiative du maĂźtre de l’ouvrage, a Ă©tĂ© ultĂ©rieurement reconsidĂ©rĂ© Ă  l’issue d’une expertise technique, qu’elle soit amiable ou judiciaire. Les tiers tenus Ă  garantie sont-ils alors en droit d’opposer Ă  l’assureur dommages ouvrage, lorsque celui-ci exerce son recours subrogatoire, le caractĂšre excessif de l’indemnitĂ© qui a Ă©tĂ© versĂ©e Ă  l’assurĂ© en exĂ©cution de ses obligations contractuelles ? Il ne serait pas en effet illĂ©gitime que les tiers responsables ne puissent pas ĂȘtre tenus au-delĂ  du chiffrage qui aura Ă©tĂ© Ă©ventuellement validĂ© dans le cadre d’une expertise judiciaire, postĂ©rieurement au rĂšglement d’une indemnitĂ© supĂ©rieure par l’assureur dommages ouvrage dans le cadre de la procĂ©dure amiable prĂ©vue Ă  l’article A 243-1 du Code des assurances, oĂč bien encore Ă  la suite d’une condamnation notamment pour cause de non-respect de ses obligations dans le cadre de l’instruction du sinistre. Pourtant, dans un arrĂȘt rendu le 9 fĂ©vrier 2012 Cass, 2Ăšme civ, 9 fĂ©vrier 2012, n° la Cour de cassation a indiquĂ© que L’assureur contractuellement tenu de verser l’indemnitĂ© en exĂ©cution de la police d’assurance est subrogĂ© dans les droits et actions de l’assurĂ© jusqu’à concurrence de cette indemnitĂ© contre les tiers qui, par leur fait, ont causĂ© le dommage ayant donnĂ© lieu Ă  la garantie de l’assureur. »Dans un autre arrĂȘt en date du 20 octobre 2010 Cass, 3Ăšme civ, 20 octobre 2010, n° la Cour de cassation semble conforter la situation de l’assureur dommages ouvrage, qui se trouve admis Ă  recourir en garantie contre les constructeurs pour la totalitĂ© de l’indemnitĂ© Ă  laquelle il avait Ă©tĂ© condamnĂ©, alors mĂȘme que le coĂ»t objectif des travaux s’était avĂ©rĂ© ultĂ©rieurement infĂ©rieur Mais attendu qu’ayant relevĂ© que par l’arrĂȘt irrĂ©vocable du 26 janvier 1993, la cour d’appel d’Aix-en-Provence avait condamnĂ© la sociĂ©tĂ© GAN Ă  payer la somme de francs 766. 948,29 euros correspondant au coĂ»t rĂ©el des travaux justement calculĂ© par l’expert en prĂ©sence des parties et retenu que ce coĂ»t correspondait Ă  la rĂ©paration invisible » adoptĂ©e judiciairement, la cour d’appel, qui n’était pas tenue de procĂ©der Ă  une recherche que ses constatations rendait inopĂ©rante, a pu en dĂ©duire, sans porter atteinte Ă  l’autoritĂ© de chose jugĂ©e, que le coĂ»t ainsi judiciairement fixĂ©, s’imposait aux parties en cause et condamner les constructeurs responsables et leurs assureurs respectifs Ă  rĂ©gler le montant correspondant Ă  l’assureur dommages-ouvrage subrogĂ© dans les droits du maĂźtre de l’ouvrage assurĂ©. » Mais il est vrai que, dans le cadre de cette affaire, l’estimation du coĂ»t des travaux de reprise avait Ă©tĂ© effectuĂ©e contradictoirement par un expert judiciaire et avait donnĂ© lieu Ă  une condamnation dĂ©finitive de l’assureur dommages ouvrage. La solution pourrait ne pas s’imposer dans le cadre du recours subrogatoire exercĂ© par l’assureur dommages ouvrage, en recouvrement de l’indemnitĂ© versĂ©e au maĂźtre de l’ouvrage sur la base du chiffrage de son propre expert amiable, mandatĂ© Ă  la suite de la dĂ©claration de sinistre. Tel que l’a indiquĂ© Cyrille CHARBONNEAU De l’étendue de l’assiette du recours subrogatoire dommages ouvrage en cas de sanction, Lamy droit immobilier, ActualitĂ©s, n° 233, fĂ©vrier 2015, le recours subrogatoire de l’assureur dommages ouvrage doit ĂȘtre limitĂ© Ă  la dette de valeur rĂ©sultant de son obligation Ă  garantie prĂ©vue par le contrat. Or, s’il peut se comprendre que la dette de valeur » est clairement dĂ©terminĂ©e par le prononcĂ© d’une condamnation dĂ©finitive de l’assureur dommages ouvrage, lui ouvrant ainsi droit Ă  l’exercice d’un recours subrogatoire Ă  du-concurrence Ă  l’encontre des tiers responsables, l’analyse peut-ĂȘtre moins justifiĂ©e lorsque le recours subrogatoire est exercĂ© sur la base du chiffrage de l’expert dommages ouvrage, retenu par l’assureur dans le cadre de la procĂ©dure amiable, et ultĂ©rieurement reconsidĂ©rĂ© dans le cadre d’une procĂ©dure judiciaire contradictoire. Il ne semble pas que la jurisprudence se soit encore prononcĂ©e sur cette question. S’il advenait que l’assiette du recours subrogatoire de l’assureur dommages ouvrage, qu’il soit lĂ©gal ou conventionnel, puisse ĂȘtre reconsidĂ©rĂ© Ă  l’initiative des tiers responsables et de leur assureur, il faudrait alors se rĂ©soudre Ă  admettre son caractĂšre alĂ©atoire. En effet, dans le cas d’un rĂšglement amiable, par nature dĂ©finitif, ou Ă  la suite d’une condamnation au fond, il est de jurisprudence constante que l’assureur dommages ouvrage n’est pas fondĂ© Ă  engager une action en rĂ©pĂ©tition de l’indu Ă  l’encontre de son assurĂ©, en remboursement de la quote-part d’indemnitĂ© qui aurait Ă©tĂ© remise en cause ultĂ©rieurement. C’est ainsi que dans un arrĂȘt rendu le 16 janvier 2013 Cass, 3Ăšme civ, 16 janvier 2013, n° la Cour de cassation a rejetĂ© une demande de restitution au nom du principe indemnitaire de l’article L 121-1 du Code des assurances, confirmant ainsi une dĂ©cision prĂ©cĂ©demment rendue le 27 mai 2010 Cass, 3Ăšme civ, 27 mai 2010, n° Dans le mĂȘme esprit, il doit ĂȘtre rappelĂ© que, pour des raisons strictement identiques, l’assureur dommages ouvrage qui a accordĂ© sa garantie n’est pas fondĂ© Ă  reconsidĂ©rer sa position en considĂ©ration d’élĂ©ments nouveaux qui auraient Ă©tĂ© portĂ©s Ă  sa connaissance Cass, 3Ăšme civ, 17 fĂ©vrier 2015, n° 13-20199. Ce principe doit ĂȘtre nĂ©anmoins modĂ©rĂ© par deux exceptions. D’une part, dans le cadre d’un rĂšglement survenu en exĂ©cution d’une ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ©, la situation est nĂ©cessairement diffĂ©rente, puisque le paiement intervenant par provision, il n’a aucun caractĂšre dĂ©finitif, en application des articles 482 et suivants du Code de procĂ©dure civile. D’autre part, la jurisprudence autorise l’assureur dommages ouvrage Ă  recourir en restitution Ă  l’encontre de l’assurĂ©, lorsque l’indemnitĂ© versĂ©e n’a pas Ă©tĂ© intĂ©gralement utilisĂ©e et que les travaux de remise en Ă©tat se sont avĂ©rĂ©s d’un coĂ»t infĂ©rieur Cass, 3Ăšme civ, 17 dĂ©cembre 2003, n°
Selonl’article L 121 – 12 du code des assurances, l’assureur qui verse l’indemnitĂ© d’assurance est subrogĂ© dans les droits de son assurĂ©. Toutefois, l’article L 121 – 12 alinĂ©a 2 du code des

Cumul d’assurances Ă  savoir 1/ Nous sommes tous ” sur-assurĂ©s “ Avec les polices multirisques habitation et toutes les garanties d’assurance qui se dissimulent dans nos contrats cartes bleues ou conventions bancaires, nous sommes tous, Ă  l’heure actuelle et sans vĂ©ritablement le savoir, sur-assurĂ©s » puisque nous sommes trĂšs frĂ©quemment couverts, pour le mĂȘme risque, par plusieurs assurances et/ou assureurs. Or, en matiĂšre d’assurance de dommages, en vertu du principe indemnitaire, nous ne pouvons pas nous enrichir par l’assurance. DĂšs lors, lorsque vous ĂȘtes assurĂ©s pour un mĂȘme risque par plusieurs assurances et assureurs, vous ne pourrez pas les faire jouer de maniĂšre cumulative, en vue d’obtenir plus que la simple indemnisation du dommage que vous avez subi. 2/ On ne peut faire jouer de façon cumulative plusieurs assurances du mĂȘme risque Le Code des assurances rĂ©git cette situation de cumul de maniĂšre trĂšs prĂ©cise en subordonnant le cumul Ă  certains critĂšres en exigeant de l’assurĂ© en cumul d’assurances qu’il en informe immĂ©diatement les assureurs concernĂ©s et en rĂ©servant un sort diffĂ©rent selon que le cumul Ă©tait volontaire, ce qui alors s’apparente Ă  une fraude Ă  l’assurance, ou involontaire comme cela est beaucoup plus frĂ©quemment le cas. Selon les termes de l’article L. 121-4, alinĂ©a 1er du Code des assurances, le cumul d’assurances suppose un mĂȘme assurĂ© un mĂȘme intĂ©rĂȘt un mĂȘme risque plusieurs assureurs et plusieurs polices. La jurisprudence est particuliĂšrement stricte s’agissant de ces critĂšres. Elle va mĂȘme jusqu’à exiger que les polices en cumul aient Ă©tĂ© souscrites par un seul et mĂȘme souscripteur. Elle a notamment pu exclure le cumul entre une assurance souscrite par le propriĂ©taire de la chose et celle souscrite pour son compte par un tiers Cass. 2Ăšme civ., 17 fĂ©vrier 2005, RCA 2005, comm. 171, obs. H . GROUTEL. 3/ L’assurĂ© doit dĂ©clarer le cumul d’assurances aux assureurs concernĂ©s L’article L. 121-4, alinĂ©as 1 et 2 du Code des assurances dispose que Celui qui est assurĂ© auprĂšs de plusieurs assureurs par plusieurs polices, pour un mĂȘme intĂ©rĂȘt, contre un mĂȘme risque, doit donner immĂ©diatement Ă  chaque assureur connaissance des autres assureurs. L’assurĂ© doit, lors de cette communication, faire connaĂźtre le nom de l’assureur avec lequel une autre assurance a Ă©tĂ© contractĂ©e et indiquer la somme assurĂ©e. L’assurĂ© a donc l’obligation lĂ©gale d’informer les assureurs concernĂ©s lorsqu’il a connaissance de sa situation de cumul. Il n’en demeure pas moins essentiel, pour les assureurs de dommages qui auraient Ă  indemniser leurs assurĂ©s, de le leur rappeler systĂ©matiquement et de les inviter Ă  vĂ©rifier s’ils n’ont pas souscrit d’autres polices auprĂšs d’un ou plusieurs autres assureurs, couvrant le mĂȘme intĂ©rĂȘt et le mĂȘme risque et, dans l’affirmative, de donner les coordonnĂ©es et rĂ©fĂ©rences de ces autres assureurs. S’agissant plus particuliĂšrement de l’assurance de responsabilitĂ© civile, l’assureur qui viendrait Ă  indemniser son assurĂ© aurait intĂ©rĂȘt, dans le cadre de la quittance subrogatoire qu’il lui ferait rĂ©gulariser, Ă  rappeler les dispositions de l’article L. 121-4, alinĂ©as 1 et 2 du Code des assurances et Ă  exiger de l’assurĂ© qu’il s’engage Ă  ne toucher aucune autre somme d’aucun autre assureur pour ce mĂȘme sinistre ou, Ă  tout le moins, qu’il lui dĂ©clare toute autre somme qu’il viendrait Ă  toucher pour ce mĂȘme sinistre. 4/ On distingue le cumul sans fraude ou frauduleux Sur le cumul d’assurances sans fraude L’article L. 121-4, alinĂ©as 4 et 5 du Code des assurances dispose que Quand plusieurs assurances contre un mĂȘme risque sont contractĂ©es sans fraude, chacune d’elles produit ses effets dans les limites des garanties du contrat et dans le respect des dispositions de l’article L. 121-1, quelle que soit la date Ă  laquelle l’assurance aura Ă©tĂ© souscrite. Dans ces limites, le bĂ©nĂ©ficiaire du contrat peut obtenir l’indemnisation de ses dommages en s’adressant Ă  l’assureur de son choix. Dans les rapports entre assureurs, la contribution de chacun d’eux est dĂ©terminĂ©e en appliquant au montant du dommage le rapport existant entre l’indemnitĂ© qu’il aurait versĂ©e s’il avait Ă©tĂ© seul et le montant cumulĂ© des indemnitĂ©s qui auraient Ă©tĂ© Ă  la charge de chaque assureur s’il avait Ă©tĂ© seul. L’article L. 121-3, alinĂ©a 2 du Code des assurances dispose que S’il n’y a eu ni dol ni fraude, le contrat est valable, mais seulement jusqu’à concurrence de la valeur rĂ©elle des objets assurĂ©s et l’assureur n’a pas droit aux primes pour l’excĂ©dent. Seules les primes Ă©chues lui restent dĂ©finitivement acquises, ainsi que la prime de l’annĂ©e courante quand elle est Ă  terme Ă©chu. Sur le cumul d’assurances frauduleux L’article L. 121-4, alinĂ©a 3 du Code des assurances dispose que Quand plusieurs assurances contre un mĂȘme risque sont contractĂ©es de maniĂšre dolosive ou frauduleuse, les sanctions prĂ©vues Ă  l’article L. 121-3, premier alinĂ©a, sont applicables. L’article L. 121-3, alinĂ©a 1 disposant que Lorsqu’un contrat d’assurance a Ă©tĂ© consenti pour une somme supĂ©rieure Ă  la valeur de la chose assurĂ©e, s’il y a eu dol ou fraude de l’une des parties, l’autre partie peut en demander la nullitĂ© et rĂ©clamer, en outre, des dommages et intĂ©rĂȘts. Cumul d’assurances Ă  conseiller Pennec & Michau conseille Aux assurĂ©s de recenser l’ensemble des garanties d’assurance cachĂ©es », ou accessoires Ă  d’autres services comme les contrats de cartes bancaires, les conventions bancaires 
 et de voir laquelle ou lesquelles sont susceptibles de s’appliquer de demander la mobilisation de la police d’assurance qui offre la meilleure indemnisation, en cas de cumul d’assurances de ne pas les faire jouer cumulativement, au risque de se trouver en fraude et de s’exposer Ă  la nullitĂ© du contrat d’assurance et Ă  une demande de dommages intĂ©rĂȘts de la part du ou des assureurs trompĂ©s d’informer les assureurs concernĂ©s dĂ©s lors qu’ils ont connaissance d’une situation de cumul. Aux assureurs d’ĂȘtre particuliĂšrement vigilants de rappeler systĂ©matiquement Ă  leurs assurĂ©s le non cumul d’assurance et de les inviter Ă  vĂ©rifier s’ils n’ont pas souscrit d’autres polices auprĂšs d’un ou plusieurs autres assureurs, couvrant le mĂȘme intĂ©rĂȘt et le mĂȘme risque et, dans l’affirmative, de leur donner les coordonnĂ©es et rĂ©fĂ©rences de ces autres assureurs en cas d’indemnisation par leurs soins, d’interroger systĂ©matiquement l’assurĂ© sur une ou plusieurs autres assurances qu’il aurait pu souscrire pour le mĂȘme intĂ©rĂȘt et le mĂȘme risque et de lui rĂ©clamer le nom de l’assureur ou des assureurs et les rĂ©fĂ©rences de la ou leur police de recourir contre l’autre ou les autres assureurs – dans les conditions prĂ©vues Ă  l’article L. 121-4, alinĂ©a 5 du Code des assurances rappelĂ© supra – s’ils ont indemnisĂ© l’assurĂ© pour le tout en matiĂšre d’assurance de responsabilitĂ© civile, dans le cadre de la quittance subrogatoire qu’ils feraient rĂ©gulariser Ă  leur assurĂ©, de rappeler les dispositions de l’article L. 121-4, alinĂ©as 1 et 2 du Code des assurances et d’exiger de l’assurĂ© qu’il s’engage Ă  ne toucher aucune autre somme d’aucun autre assureur pour ce mĂȘme sinistre ou, Ă  tout le moins, qu’il lui dĂ©clare toute autre somme qu’il viendrait Ă  toucher pour ce mĂȘme sinistre.

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